30 septiembre 2020

Le Pont


«La vie est un pont, traverse le, mais n’y fixe pas ta demeure»
(Sainte Catherine de Sienne)

«Il y a des hommes n'ayant pour mission parmi les autres que de servir d'intermédiaires ; on les franchit comme des ponts, et l'on va plus loin» 
(Gustave Flaubert) 

«Le pont entre la matière et l'esprit : le Verbe»
(Gitta Mallaz)

«Mon Dieu, qu’il y en a des croix sur cette terre, croix de bois, croix de fer, humbles croix familières, de silencieuses croix qui veillent sur le monde …»*, mes SS.·. et mes FF.·. il en va de même des ponts. Certains réunissent, d’autres divisent, il en est des fragiles ou des triomphaux ; des improvisés et des ornementaux ; des archaïques, des pittoresques, des fous ou bien encore mêlant génie et dénuement… Mais pourquoi cette analogie entre le pont et la croix me direz- vous ? Tout simplement parce que dans la croix, se trouve le passage de la terre au ciel, de la même façon que nous le consent le pont entre deux berges.

Le pont est un poème épique, une œuvre individuelle, anonyme et collective, au service de tous et de soi. Le rituel du IIIème Ordre nous parle peu de ce pont. En le synthétisant, voilà ce qu’il nous raconte :

- 1) Nous assistons à la destruction du Temple.

- 2) La libération de Zorobabel intervient.

- 3) La construction, le passage et la bataille du pont.

- 4) Rassemblons ce qui est épars.

- 5) Enfin construisons le temple.

Si nous analysons cette progression, ce cheminement, que voyons nous. La mort, la liberté la renaissance, tout cela sur fond de « luttes intestines » … C’est en fait, ni plus ni moins que notre quête depuis le jour de notre initiation. Pour naître, il faut mourir et pour mourir, il faut d’abord s’éveiller. Cette maxime entêtante, peut paraître saugrenue, elle est pourtant le précis de notre quête.La vie est un perpétuel recommencement. Quand on pense la boucle bouclée, la chose jointée, le pont passé, il faut partir à nouveau, cheminer sans cesse car la spirale est sans fin, pareille à notre faim d’instruction et de transmission.

Le pont est ce lien entre matériel et spirituel. Nous sommes à l’image du Pontife, à la fois pont et constructeur de ce pont. Dans toutes les mythologies, il est présent et c’est certainement dans l’ancienne Iran que sont image était la plus belle. Après sa mort, le défunt devait emprunter un pont qui était d’autant plus large qu’il avait été vertueux… Celui-ci pouvait donc être réduit à un « fil de rasoir » ; Comment cheminer sur un tel pont ? Cette remarque me remémore un jeu, vieux comme le monde, auquel s’adonnaient les « Pharaons Noirs d’Egypte » et que nous connaissons tous : le jeu de l’oie. Il est en ce jeu, une case dite « le pont de l’épée » qui représente une gorge étroite, au fond de laquelle un torrent se fraye avec fureur, un passage entre les rochers et celui-ci est surplombé d’une épée. Un pont qui ne permet ni d’avancer, sans aucun garde-fou le vertige nous presse, la souffrance de la blessure et la mutilation sont évidentes ; ni de reculer, puisque les parois sont abruptes. Le joueur, ne joue plus. Il est là terrassé par le fil de l’épée, vaincu par le vide, battu par le torrent… Il ne peut plus rien faire si ce n’est s’abandonner à Dieu, taire ses passions, devenir humble, originel ; négliger ses envies, omettre ses défenses… Etre Lui et seulement Lui. Face à la dérision de sa propre mort, le seul choix est de l’accepter et c’est là, qu’apparemment vaincu, totalement abandonné à son sort, dépouillé de ses miasmes et de ses certitudes, en proie au doute, qu’il place inconsciemment son destin entre les mains du Maître de la Voie. C’est là son seul tribut, mais quel don de soi, quelle abnégation, quel symbole ? C’est à ce moment là et seulement à cet instant précis, que le jeu peu reprendre ; Regardez le mes SS.·. et mes FF.·., il passe le pont, sans souci du tranchant de la lame, sans attirance aucune pour le vide, sans peur du tumulte des flots ; le Nouvel Homme est déjà sur la rive opposée, il s’est débarrassé de ses breloques et voit celles-ci, sur l’autre rive, gisant aux pieds de sa « vieille dépouille ». C’est la quête de Lancelot du Lac, qui ne voit ses blessures, ne sent pas la douleur, n’entend le fracas de l’eau et ne regarde que la tour et la Reine en son sommet. Nous sommes tous ce joueur que le hasard a placé là, sur cette case du « pont de l’épée », le jour de notre initiation, avec pour seule mission de le passer, de savoir vaincre nos passions, soumettre nos volontés, redevenir pareil à l’origine, au moment du Souffle Divin, beaux et libres, enfants de la lumière, bâtisseurs de Temples en nos cœurs.

Ainsi chacun est Principe, celui là même dont il révèle la Gloire, il est le G.·.A.·.D.·.L'U.·.. C’est quand la lumière éclaire l’image, presque un mirage, à peine une ombre, qu’Il se dévoile, peu à peu à nous et en nous, que l’énigme se fait Verbe et Vérité, qu’éclate alors la transfiguration du Tout dans l’Unité.

* Edith Piaf.

Marc-Antoine Bonnet, Vème Ordre, Gr.·. 9
Suprême Commandeur du Grand Chapitre Général d'Andorre

16 junio 2020

La Masonería como Escuela en tiempos convulsos (de mis conversaciones con Patrick Négrier)

 Cuando en este punto del planeta da la sensación que comienza a ser mejor la situación sanitaria originada por esta devastadora pandemia, al menos estadísticamente, la sociedad (y creo que todas las sociedades europeas) están desgarradas hasta un punto que nunca antes yo había visto. La crisis no es solamente a nivel de salud o social. No hemos tenido, ni siquiera políticamente, la capacidad de unirnos contra la adversidad. Solo el cambio y la evolución individual, con una implicación real con nuestro contexto más cercano, puede dar lugar a no repetir "más de lo mismo". A este respecto he intercambiado pareceres con este magnífico filósofo y amigo cuya calidad masonológica me ha recordado antiguos aspectos abordados, así como expuesto nuevas reflexiones procedimentales. Siempre es infinitamente grato contar con su ejemplo masónico y humano y reflexionar con sus atinadas impresiones. Gracias, Patrick.

Joaquim Villalta, Vº Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden de la Unión Masónica Universal del Rito Moderno

Querido Joaquim:

La masonería es una buena escuela, pero a veces los masones la practican de manera insuficientemente metódica debido a que a veces no parecen tener en cuenta que hay dos categorías de seres entre ellos y que cada una de estas dos categorías no está llamado a hacer el mismo tipo de trabajo.

Por un lado, hay quienes tienen tiempo libre y educación suficiente para participar en una interpretación metódica y sabia de los símbolos, pero este trabajo moviliza mucha energía, tiempo y dinero.

Y, por otro lado, están aquellos que, teniendo una familia que mantener y un trabajo profesional muy ocupado, realmente no tienen los medios para participar en una exégesis científica y sistemática de los símbolos, y que progresarían más si adivinaran que entre los símbolos masónicos, hay un pequeño número cuya interpretación, fácil, se trata menos de una relación de conocimientos sino en llevar a cabo diversos ejercicios espirituales para practicar, tales como los siguientes:


A)   escribir las impresiones de iniciación (consultar cada momento sus sentimientos e impresiones frente a la vida)
B)   el espejo (autoconocimiento)
C)   el cráneo del gabinete de reflexión (recordando constantemente que moriremos y sacando las consecuencias prácticas)
D)   la letra G, alusión al " Método geométrico ", modelo de racionalidad que en sus “Pensamientos” Pascal llamó" el espíritu de la geometría" (nunca pensar o actuar sin usar la razón)
E)   los cinco sentidos (apegarse exclusivamente a los hechos observados y a los datos de sus experiencias)
F)    el silencio del aprendiz: mantenerse en silencio para escuchar las palabras y los hechos de las personas, así como los eventos de la historia)
G)   el ojo inscrito en el triángulo (permanecer constantemente atento a todo lo que cada día proviene de sí mismo hacia mí afectándome, mirándome, preocupándome y no rechazándolo, censurándolo o negándolo, sino entendiéndolo)
H)   las esferas terrestres y celestiales ("contemplan la totalidad del tiempo y la totalidad de la realidad". ": PLATÓN, República 486 a), y finalmente
 I)   la piedra cúbica con la que el compañero afila sus herramientas (respetando los principios de epistemología, heurística, lógica y dialéctica, que se basa en dos principios: 1. Federar los diversos fenómenos en la forma unitaria de un concepto; 2. Rechazar este concepto en sus diversas especificaciones para evitar sucumbir a la trampa de generalizaciones falsas, indebidas e ilusorias).

Creo que, si ciertos masones practicaran estos ejercicios espirituales propuestos por la francmasonería, rápidamente obtendrían acceso al conocimiento que solo hace posible crecer y derivar de este crecimiento la satisfacción personal que contribuye directamente a la paz social. Solo la verdad y, por lo tanto, el conocimiento puede, debido a sus consecuencias éticas, salvar a la humanidad de todos sus males (mentiras, robos, violencia verbal y física, ya sea privada o pública, incluso a nivel del gobierno de los Estados).

Saludos con toda amistad.

Patrick Négrier

16 mayo 2020

Breve reseña para una gran obra de Víctor Guerra: La Masonería de los “Modernos”. Historia y Ritualidad

 Breve reseña para una gran obra: La Masonería de los “Modernos”. Historia y Ritualidad. Ingaterra y Francia. Siglo XVIII

En ocasiones es preciso reseñar brevemente una obra cuyo valor de su ingente contenido daría como resultado un grotesco resultado si intentáramos perdernos en análisis que no estaría a la altura de su magnitud cualitativa.
Me referiré a esta primera obra masonológica de una proyectada y ambiciosa saga que nos hará viajar por los entresijos más profundos, recónditos y a la vez basales de la masonería de los” Modernos”, del posteriormente denominado Rito francés en función de variopintas alteraciones o condicionantes sociopolíticos y culturales, si bien pudiéramos hablar sin tapujos de toda de la masonería del XVIII continental francés y de sus zancadillas británicas desde 1751, dejando de lado los matices de mayor o menor calado (más menores que mayores en la realidad simbólica en mi humilde opinión).

La Masonería de los “Modernos”. Historia y Ritualidad. Inglaterra y Francia Siglo XVIII, es un poderoso y referencial libro, ya no sólo en lengua española, (versión que tuve el placer y el honor de leer previamente para esta primera edición). El Hermano Víctor Guerra, Presidente del “Círculo de Estudios del Rito Moderno/Rito Francés Roëttiers de Montaleau” va más allá del chauvinismo francés o de la etiqueta británica, porque como buen masonólogo bebe de todas las fuentes, tanto bibliográficas como de las vivencias directas captadas de sus experiencias en distancias cortas, con grandes especialistas, Hermanos de renombre, y protagonistas receptores de aquello tan solo transmitido vivencialmente, en Logia, “boca-oreja” a lo largo de los siglos, fuera del negro sobre blanco del papel, lo que le confiere una visión única, pero consiguiendo un “todo” objetivo y sin parangón, con una metodología de investigación y procedimiento de trabajo que ya quisieran muchos de los denominados académicos para sí. Como masonólogo Víctor Guerra utiliza esa ciencia que le permite divisar no solamente la masonería en su dimensión histórica, sino también en el campo literario, filosófico o sociológico, sin encontrarse maniatado para abordar, llegado al caso, otras dimensiones políticas, judiciales, sicológicas, artísticas, antropológicas o culturales, tantas cuantas le venga en gana en función de sus permanentes descubrimientos e inquietudes, sin sentirse servil a cátedra universitaria alguna por inexistente de manera independiente, en la mayoría de  muchos casos, libre de fuerzas de tensión, muy frecuentemente endogámicas por desgracia en el campo del saber, pretendiendo a lo sumo configurar pequeños grupúsculos inseridos en determinados departamentos historiográficos desconectados de una realidad “auténtica”. Eso hace Víctor, procurar seguir la línea de la “Masonería Autentica”, sin falacias ni fantasías.

Este libro en lengua española está a años luz como compendio de contenidos, análisis comparativos, reflexiones minuciosas, visiones hermenéuticas y demás aspectos sibaríticos, de lo hasta ahora editado también sobre la masonería del Siglo XVIII en otros idiomas, que es mayoritariamente­­­­­ “morralla seguidista”, en ocasiones de poca monta y con el objetivo de contentar a algunos amigos de las “altas esferas” obedienciales.
La independencia y tenacidad de Víctor Guerra hacen que este libro, sea de necesaria tenencia. Esta obra es el “continente” de varias "vidas masónicas" para algunos que, espero, no le suene a mandarín por la precisa y necesaria formación de la que se requiere para degustar y aumentar nuestro conocimiento con la exquisitez que aporta la sabiduría que brota a raudales.

Enhorabuena Víctor.

Prof. Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·.9, 33º
M.·. I.·.

Puede adquirirse en la web de la Editorial Masónica
o por Amazon.es
o por Amazon.com

08 mayo 2020

Reflexionando sobre los “europeo-centrismos”

Aunque nos pase desapercibido a priori, tener a Europa como la fuente y madre original de la Francmasonería Universal conlleva para muchos de los miembros de este continente una actitud de mirarse al ombligo que nos aliena y encierra en una visión parcial, alejada de la realidad, y deforme en definitiva.
La realidad histórica fundacional de la Orden lleva consigo otra muy próxima en el tiempo consistente en la “exportación” de ésta al continente americano. Esta amnesia europeo-céntrica es más acusada todavía si evaluamos la percepción que tenemos de la masonería iberoamericana, la cual, a pesar de su larga tradición y calado, se nos presenta en muchos casos invisible, sobretodo dentro del ámbito de lo que cada día es más discutible denominar masonería adogmática o liberal.
Resulta paradójico constatar como desde el ala tanta veces criticada de la regularidad anglosajona se han dado pasos más decididos que desde la otra visión a priori más universal y abierta.

La prepotencia en ocasiones de determinadas Potencias masónicas liberales y su pretendido abolengo histórico, han terminado en muchos orientes sudamericanos a realizar maniobras relacionales que, lejos de tender a unir y respetar una rica pluralidad de tendencias y vivencias del Arte Real, han acabado por crear pretendidos garantes de exclusividad bajo la excusa de tener el “cuño europeo de calidad”, dejando a su suerte el desarrollo de su implantación, formación y proyección. Ahí, en particular el Rito Moderno o Francés, ha sido material idóneo argumental para venderse como el más “liberal entre los liberales” y por ende, puerta de entrada de ciertos grupúsculos donde una falta de control y desconocimiento de la realidad zonal ha conllevado irregularidades y picarescas de todo tipo e índole.

A propósito de lo anteriormente citado, es destacable el excelente y magnífico artículo publicado en “The Magisterium” que dibuja todo un panorama para rediseñar. También en el Blog Masonería Siglo XXI se reflexionaba sobre un colonialismo trasnochado e inadmisible.
La masonería sudamericana se muestra abierta para el Hermano o Hermana viajero, sólidamente enraizada en su patrimonio cultural fundamentado en la Libertad cuya llama sigue viva en su seno. No obstante debe estarse alerta porque alrededor de las “llegadas trasatlánticas”, todo un juego de inaceptables “nuevos virreinatos” se ha querido montar por parte de algunos jugadores del “Monopoly”, y ahí están desde los que aprovechan la inexacta garantía de que todo lo que viene de Europa es bueno, como de aquellos que en ese río revuelto pretenden legalizar su irregular e ilegítima proyección iniciática.
Pienso que es preciso recalcar que esto se ha dado muy lastimosamente en la última década entorno al Rito Moderno o Francés de habla hispana (Brasil es punto y aparte, y ahí el control, además de una tradición ininterrumpida desde 1822, ha estado absolutamente garantizado). Afortunadamente hoy, aprovechando los sistemas de comunicación, estudio y contraste, se va clarificando el panorama de la Regularidad del Rito Moderno, que pivota, sin duda alguna, sobre el Supremo Consejo del Rito Moderno del Brasil, para todos sus Grados, y son las Potencias Filosóficas de su correspondencia las que además de ser fieles al espíritu Universal inherente a este rito, garantizan su legado ritual e intervienen en una sincera interacción con otros Cuerpos de la región.

El destino y las irrefutables investigaciones masonológicas han querido, para los practicantes de los Órdenes de Sabiduría del Rito Moderno o Francés que admitamos que, aunque les pese a algunos, el legado histórico fundamentado en 1784 sobre el trabajo del Grand Chapitre Général de France solo permaneciera vivo en Sudamérica, y es desde ahí donde precisamente la “Gran” Europa ha reanudado su línea de transmisión solamente asumible creando puentes y no dando la espalda. Está claro que siempre existirá quien quiera ignorar la evidencia, aunque eso es ya “su” problema y la venda cae para muchos otros Hermanos y Hermanas que sí están dispuestos a seguir en la senda de la búsqueda de la Verdad, la transparencia y la legitimidad.

Trabajo publicado por Joaquim Villalta en el Blog Racó de la Lum el 22 de octubre de 2011, obviamente firmado con sus Grados, responsabilidades y cualidades masónicas actualizados a día de hoy, 08 de mayo de 2020.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro de Honor del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Soberano Gran Inspector General y Miembro Numerario del "Supremo Consejo del Grado 33º y Último del Rito Escocés Antiguo y Aceptado para Andorra"
Miembro de Honor del Gran Oriente Tradicional de Bolivia
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau / Thompson-Folger Supreme Council for The United States of America, their Territories and Dependencies)

25 abril 2020

Una mirada al Oeste: el Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz. Gran Capítulo General del Rito Francés de Portugal


Ha sido, este último curso masónico, un año plagado de firmas de tratados de amistad y reconocimiento entre diversas potencias masónicas en los más variados Orientes.
Estos actos me parecen positivos desde la perspectiva de materializar uno de los distintivos de nuestra Orden en cuanto a su universalidad, y unidad desde la diversidad/pluralidad de realidades. Ahora bien, la otra cara de la moneda es cuando esta “búsqueda” u “obtención” de reconocimientos viene dada por una actitud acomplejada/apocada del demandante o provoca reacciones de prepotencia en aquellos que la obtienen (o la otorgan).
Es la extendida confusión del concepto de legitimidad y de la arbitraria, en ocasiones, aplicación del término masónico de regularidad. Existen diversos análisis de este último término, desarrollados hasta la saciedad, y en el que difícilmente se llega a un consenso cuando se basa en criterios condicionantes, arbitrariamente demandados en su génesis relativamente cercana, visible con una simple inmersión en la historia y pre-historia de nuestra hoy “entendida” francmasonería, a la que gusta denominar como especulativa, un término, la regularidad, del que casi todo el mundo se atreve a hablar pero del que tan pocos han ido al fondo con mente abierta. Es curioso como en este último grupo de Hermanos y Hermanas investigadores, estudiosos o que simplemente han reflexionado sinceramente sobre el asunto, se encuentran las posiciones más tolerantes, inclusivas, receptivas y, simbólicamente, más auténticas.
Y es que claro, en mentes medianamente ilustradas o esclarecidas, tres malletazos o un papel timbrado no pueden tener la “magia” de convertir en regular a lo que nació sin serlo, o legitimar algo sobre bases más cercanas a lo político-administrativo que en el trabajo bien hecho a lo largo de la historia. Daría entonces la sensación que estas “sagradas” etiquetas, se otorgan o se quitan al antojo de jerarquías de influencia dominante, y los demás, subyugados a poder estar “tocados” por los susodichos, perderían el trasero por recibir ese “abrazo” (a veces del oso) aunque para ello tuvieran que hacer la tenaza a terceros, eso sí, muy fraternalmente y hasta con mente muy liberal en ocasiones.
Pero que no se preocupe el masón recién iniciado: eso no es la masonería.
Y veremos de todo, como en botica: ver trabajar muy regularmente, muy legítimamente a estructuras independientes tildadas de salvajes, irregulares y demás bellos calificativos, y otras, reconocidas con adjetivos “pata negra”, hacerlo con no tanta calidad como sería de presuponer, y otras que sí,... en fin para volverse loco si se deja uno llevar por lo que le digan sin conocimiento de causa. Lástima que el tema se ve una vez dentro, y no hay forma humana de que sea de otro modo. Procuraremos analizar humildemente en otra ocasión algo más a fondo ese ya desgastado vocablo “regular” y el concepto de “legitimidad” desde un punto de vista estrictamente semántico, histórico e iniciático.
Pero dejemos de lado esta pequeña introducción reflexiva para pasar a mostrar una de esas estructuras poco conocidas y que nos sorprende por su antigüedad y legitimidad histórica en el contexto de los Órdenes de Sabiduría del Rito Francés.
Acostumbrados a mirar sobretodo hacia el Norte o más allá del Atlántico, nos pasa desapercibido echar una mirada a nuestro más cercano vecino del oeste de la península para poder apreciar que su masonería no es de “hace cuatro días”. Vamos a centrarnos, pues, en el Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz. Gran Capítulo General del Rito Francés de Portugal.

La constitución de Logias Masónicas en Portugal parece ya remontarse a 1727, ya sea fruto de militares y comerciantes Ingleses y escoceses e incluso de franceses dedicados también al comercio en estos lares. La figura de Hipólito Costa en la estructuración y configuración de la masonería portuguesa a principios del XIX es fundamental tras, cómo no, una intensa persecución por la Inquisición tan bien conocida en toda la península. Las peripecias y viajes de este histórico personaje así como otros detalles de contexto histórico que no abordaremos en este artículo, llevan a presuponer que el Rito Francés, cuyos rituales fueron publicados e impresos en 1801, fuera el rito oficial del primer Gran Oriente Lusitano en su origen.
La fundación del Gran Oriente Lusitano data de 1802. Dos años más tarde, el 25 de abril de 1804, se firmó un Tratado de Amistad con el Gran Oriente de Francia (donde ya aparece el grado de Caballero Rosa-Cruz entre los masones portugueses firmantes, mostrando su preexistencia a dicha fecha, probablemente desde 1802).
A través de este Tratado entre el GOL y el GODF se ha acreditado la existencia y funcionamiento de los Órdenes de Sabiduría del Rito Francés en Portugal, al menos desde 1804, año en el que posiblemente se expidiera una patente de forma oficial. Por otra parte, la Constitución del Gran Oriente Lusitano de 1806, se refiere explícitamente a los diferentes órdenes y capítulos de Rito Francés, en su capítulo III y el artículo XIII, que presupone la existencia de un "Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa Cruz", así como varios capítulos.
Mientras que en Francia por otras razones dignas de análisis a fondo, los Órdenes de sabiduría dejaron de ser practicados durante unos 170 años (aproximadamente desde 1830 hasta 1999) en Portugal, por su parte, la labor del Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz, prosiguió durante este largo período, a pesar de las numerosas persecuciones y prohibiciones de las que fue objetivo la masonería, trabajado de forma ininterrumpida desde 1804 hasta 1939, es decir, alrededor de 140 años. Después de que Salazar prohibiera la masonería en 1935, de manera totalmente subterránea, los últimos supervivientes del "Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz, se incorporaron al Supremo Consejo de Grandes Inspectores Generales del Grado 33 del Rito Escocés Antiguo y Aceptado para Portugal y su jurisdicción, a través del Acuerdo de 1939 y, a partir de esta fecha, el Rito Francés o Moderno dejó de ser practicado en Portugal.
Sólo en 1991, después de la Revolución de los Claveles de abril 25 de 1974, con la fundación de la Logia Simbólica "Delta", el Rito Francés fue reintroducido en el Grande Oriente Lusitano, que fue practicado durante 10 años exclusivamente por esta Logia. Desde 2001, un grupo importante de masones del Gran Oriente Lusitano, perteneciente a la Respetable Logia "Delta" y hermanos españoles del Grande Oriente Ibérico (G.O.I.) fueron elevados en Francia, bajo la auspicios del Gran Oriente Latino Americano (GOLA) de manera gradual y sucesivamente en los diferentes Órdenes de Sabiduría del Rito Francés, con el apoyo de los Hermanos del Gran Capítulo General del Gran Oriente de Francia.
Esta chispa inicial desembocó finalmente con la creación del "Gran Capítulo General del Rito Francés de Portugal” con patente concedida por el GOLA quien a su vez la había recibido del GODF el 20 de diciembre de 2000.
El Supremo Consejo del Rito Escocés Antiguo y Aceptado, depositario desde el Acuerdo de 1939, de la Patente y de todos los poderes de la jurisdicción y la administración del Rito Francés para Portugal, reactivó en 2003, el Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa - Cruz, con masones elevados en Francia, así como con otros, especialmente los MM.·. II.·. HH.·. Fernando Valle y Emídio Guerreiro, iniciados en el Rito Francés hacía 80 años, últimos supervivientes desde 1939 a la edad de 103 y 104 años respectivamente en 2003, transfiriendo a este Soberano Gran Capítulo la Patente y todas sus prerrogativas, permitiendo así el restablecimiento de la Cadena de Unión del Rito Francés en Portugal, en toda su plenitud.
Es remarcable el hecho que el Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz trabajó desde 1804 hasta 1939 sin interrupción, y que su reactivación en 2003, con la presencia de los Venerables Hermanos Fernando Valle y Emídio Guerreiro, de 103 y 104 años de edad, implicó que nunca se rompiera la Cadena de Unión iniciática del Rito Francés y sus Órdenes de Sabiduría desde 1804 hasta 2003, por lo tanto durante cerca de dos siglos. Estos masones, convocados por el hermano Fernando Valle el 27 de agosto de 2003, decidió por unanimidad en la Asamblea del 5 de septiembre de 2003, en el Palacio Masónico de Lisboa, la integración de estos dos organismos en una única Potencia Masónica, Libre y Soberana, con el fin de preservar el legado histórico y la tradición del Rito Francés en Portugal, constituyendo así el Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz - Gran Capítulo General del Rito Francés de Portugal.
Hemos dado así una breve recorrido sobre la historia del Rito Francés en el Oeste de la península Ibérica que, como en otros lugares, tiene muchos más capítulos, también llenos de interés, pasión y, por qué no, suspense. Será otro día.

Trabajo publicado por Joaquim Villalta en el Blog Racó de la Lum el 29 de agosto de 2009, obviamente firmado con sus Grados, responsabilidades y cualidades masónicas actualizados a día de hoy en 2020.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro de Honor del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro de Honor del Gran Oriente Tradicional de Bolivia
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau / Thompson-Folger Supreme Council for The United States of America, their Territories and Dependencies)