31 octubre 2023

Nouvelle Constitution de la Franc-Maçonnerie Restaurée

Esta entrada la voy a hacer bilingüe (en francés y español), lo cual seguro que no supondrá ninguna pega para nuestros lectores acostumbrados al uso de ambos idiomas.

Tuve el honor y el privilegio de ser Miembro desde el primero de enero del año 2008 de l'Ordre Maçonnique de France, organismo no obediencial, la cual no es una asociación del tipo ley 1901 concebida en 1991, sino una asociación moral, y fundada en el solsticio de verano de 1994, presidida por Paul-Jean Girard, exmiembro de relevancia del Supremo Consejo del Gran Oriente de Francia e íntimo colaborador y amigo del MPSGC Jean Mourgues, dimitiendo posteriormente para erigirse en defensor de los valores de la Masonería Restaurada y de Tradición, pretendiendo eliminar esas derivas que han degenerado la esencia espiritual y ética de la Orden. Debe diferenciarse de la Organisation Maçonnique de France, de naturaleza profana, constituida bajo la ley 1901, encargada de regular las cuestiones de intendencia de la Orden Masónica de Francia. Sus miembros son cooptados en función de las actividades a realizar, entre los adherentes de la Orden Masónica de Francia. Ciertos despreciables e incomprensibles enemigos pretendieron politizar y criticar lo que en realidad trasciende la naturaleza masónica. Y dentro de la progresión del 1° al 33° Grado, l'Ordre Maçonnique de France nos conecta con lo más alto, bello, bueno y justo. El Masón puede discrepar en nimiedades, pero coincide en la búsqueda de sus orígenes y en la evolución en pro de la Felicidad del cuerpo y del alma para todos los seres vivos.

En el año 2008 un grupo de Hermanos españoles fundamos e inscribimos en el Registro Nacional de Asociaciones la Orden Masónica de España con el número nacional 590303, colaborando, compartiendo valores, trabajando pluridisciplinarmente y practicando el ideario masónico de la Orden Masónica de Francia.

Sobre el IPH Paul-Jean Girard

Entré très tôt en franc-maçonnerie, l'auteur, dont le vécu maçonnique excède les cinquante années, a parcouru, entre autres, le rite le plus pratiqué dans le monde jusqu'à son ultime et dernier degré. Occupant une charge au sein du Grand Collège des Rites, instance du Suprême Conseil du Grand Orient de France, il s'emploie avec d'autres, à redresser la barre d'une franc-maçonnerie qu'il estime sortie du chemin de la tradition. Parvenant au constat que tout changement de cap y est devenu impossible, il en démissionne dans les années 90 pour concevoir " l'Ordre Maçonnique de France ", organisme non obédientiel, dont l'objectif est d'appeler les Maçons fidèles aux principes fondamentaux de l'Ordre, à s'unir pour travailler à sa restauration.

                          

     


Nouvelle Constitution de la Franc-Maçonnerie Restaurée


Préambule

L’Ordre maçonnique universel est UN.

La Franc-maçonnerie internationale, qui en est son expression terrestre, se doit donc de constituer un corpus uni.

Cette unité ne peut se réaliser harmonieusement si les institutions maçonniques de chaque Nation ne font pas l’effort de se relier elles-mêmes dans le cadre d’une confédération. La présente Constitution, se veut la pierre d’angle définissant les conditions sous lesquelles cette unité doit s’établir

Exposé des motifs

La franc-maçonnerie, morcelée comme elle l’est aujourd’hui, en une multitude d’associations plus attentives à leur propre développement qu’à la mission qui leur est dévolue, est semblable à un mécanisme qui se satisfait, voire se glorifie, de son fonctionnement, sans se préoccuper de produire ce pour quoi il a été créé.

Deux courants principaux en présente l’image :

L’un se veut « régulier », sous le prétexte de « bornes » (landmarks) tenues totalement indispensables à respecter pour prétendre revendiquer la légitimité maçonnique. Cette disposition le conduit à un ostracisme nuisible pour la fraternité maçonnique.

L’autre se veut « libéral », tenant pour essentiel la pratique d’une totale liberté de conscience, transformant et réduisant l’Ordre maçonnique en une sorte d’association, où chacun peut revendiquer le droit de faire valoir ses propres inclinations, jusque et y compris l’abandon d’une croyance en Dieu qu’il tenait jadis comme étant le lien entre tous les Maçons (Convent du GODF de 1849).

Ainsi aujourd’hui, les uns conservent Dieu mais rejettent des êtres humains, les autres se veulent rassembleurs de tous et de toutes, mais placent Dieu au magasin des accessoires quand ce n’est pas dans les oubliettes.

S’il est incontestable que l’Ordre maçonnique s’inscrit dans un espace que limite des « bornes », au-delà desquelles on n’est plus en son sein, et s’il est vrai que la démarche de franc-maçon doit préserver son libre arbitre, l’une et l’autre de ces conditions ne peuvent que s’inscrire dans un cadre ordonné, en harmonie avec les forces de l’univers dépendantes de lois qui transcendent notre seule condition humaine et dont le créateur et l’ordinateur est tenu par les francs-maçons authentiques, selon leur vocable symbolique, comme le « Grand Architecte de l’Univers ».

Le singulier message maçonnique est un message de foi, d’espérance et d’amour.

Au fil du temps, il s’est trouvé dénaturé par toutes ces scories humaines que sont : l’orgueil, la cupidité, la soif de pouvoir ou de gloire, au point d’en être réduit aujourd’hui à un faisceau profane de considérations sociales et relationnelles, plus digne d’un club, d’un salon, que d’un temple où l’Homme travaille à son perfectionnement moral et spirituel.
La foi s’en est trouvée étouffée, l’espérance éteinte et l’amour dévoyé.
Que pouvons-nous, que devons-nous espérer ?
Tout simplement redonner vie à une Maçonnerie authentique, tant dans son expression spirituelle que fraternelle, apte à placer ses membres sur la voie conduisant au sage, au beau et au juste, non pas simplement dans la parole, mais aussi et surtout dans le vécu, car l’exigence de la nature Maçonnique s’inscrit bien au-delà, tant d’un simple confort associatif que d’une unique pratique intellectuelle. .
L’universalité de la franc-maçonnerie régulière, c’est-à-dire traditionnelle, ne restera qu’une chimère et donc sans aucune portée ni quelconque valeur si, conjointement, les institutions maçonniques nationales, fidèles à l’esprit traditionnel de l’Ordre, se refusent à se relier dans une confédération pour constituer un Corpus uni, capable de nourrir ses membres et, par eux, l’humanité, au point de pouvoir prétendre et revendiquer d’en être un havre de paix, d’harmonie et de salut ?
La franc-maçonnerie a évolué en une mosaïque d’associations « obédientielles », basées sur des conceptions, des pratiques et des objectifs divers, qui les ont diversement éloignées des principes fondamentaux et les privent de toute cohésion véritable, à l’exception de l’appellation commune de « franc-maçonnerie », dont chacune d’elles est néanmoins convaincue d’en être une authentique et parfois exclusive représentante.
Toutes, par leur division, font la preuve de leurs dérives, en dépit des traités de « reconnaissance » que certaines établissent entre elles, mais qui ne sont que des accords aléatoires purement administratifs, donc profanes, établis ou dénoncés en fonction de circonstances qu’elles estiment favorables ou défavorables à leurs intérêts particuliers du moment.
Il résulte de cette triste situation que les francs-maçons en sont conduits à énoncer ce paralogisme : « mes frères me reconnaissent comme tel », laissant faussement à penser que cette prétendue reconnaissance vaut pour l’ensemble des francs-maçons, alors qu’en vérité elle se limite au seul cadre de leur propre obédience, éventuellement élargi par des ententes conjoncturelles.
Ainsi, cette franc-maçonnerie est d’autant plus éloignée de l’universalité dont ses principes se réclament, que son union nationale n’est même pas réalisée.
Malgré ce, le fait que toutes ces associations obédientielles disparates, s’abritent sous la même dénomination, fait illusion pour ceux qui s’accommodent des apparences, mais ne peut que surprendre, interroger, repousser ou tromper les profanes qui envisagent de frapper à leur porte, ou décourager les Maçons attachés à la conception d’un corpus maçonnique uni, fidèle à sa mission comme à ses principes originels et dont les institutions obédientielles se devraient d’être les dignes, véritables et fidèles missionnaires.
Le constat de cette situation rend nécessaire une nouvelle définition de ses principes fondamentaux et de son organisation, de même qu’une modification de son appellation, afin d’éviter toute ambiguïté avec les institutions maçonniques existantes qui entendent se maintenir en perpétuant la situation actuelle.

Postulats

Si en ce XXI° siècle le fait obédientiel est inscrit dans les mœurs, au point qu’il n’est pas souhaitable, ni envisageable, pour un temps sans doute encore assez long, de le supprimer, l’unique solution est d’établir un lien confédéral entre toutes les Institutions obédientielles qui, tout en préservant leur souveraineté administrative, leur permette de devenir membres inséparables d’un même corps.

Ce corpus maçonnique, unissant véritablement ce qui est épars, serait alors apte à faire valoir dans le monde les principes qu’il tient de l’Ordre maçonnique universel et d’être le centre d’union où s’assemblent des hommes de bonnes mœurs et de bonne volonté, désireux d’entreprendre une démarche initiatique favorable à leur perfectionnement moral et spirituel.

Une telle union, pour être vraie, doit, au-delà de sa trame formelle, s’abreuver à une même source, celle d’où jaillit la Parole divine créatrice de toutes choses. Il importe donc que cette union soit le fait d’institutions qui s’y abreuvent sans défaillance, sans restriction et en toute sincérité.

Cette condition détermine la religiosité maçonnique, laquelle ne résulte que de son lien au Divin, indépendamment de tout système confessionnel, et permet à ses membres de concevoir Dieu - que le vocable maçonnique nomme « Grand Architecte de l’Univers » - selon leur propre plan de conscience et de s’attacher, par un effort journalier, à pratiquer le bien, le juste et le sage, conformément à Sa volonté.

Cela implique que, pour le franc-maçon, ce n’est pas la « croyance » en Dieu qui est facultative ou relative, mais uniquement l’idée que son état spirituel lui permet de s’en faire, et sa progression dans la hiérarchie de son rite doit être, entre autres considérations, la conséquence de l’évolution de cet état qui, partant du déisme, trouve son aboutissement naturel dans le théisme.

Principes fondamentaux

Son origine et son appellation

La franc-maçonnerie, manifestation de l’Ordre maçonnique universel, dont la mission est de refléter sur terre l’Ordre céleste, se revendique descendante des sociétés initiatiques anciennes.
Elle a puisé son appellation dans la corporation des constructeurs, au sein de laquelle ses assemblées ont jadis trouvé refuge, et use de leurs outils dans un sens symbolique.
Son « maçonnisme » est celui du temple intérieur de l’Homme, et au-delà celui de l’Humanité, et s’effectue dans l’esprit de la nouvelle loi enseignée par Christ, manifestation de Dieu en son fils Jésus.
Par la présente Constitution, la franc-maçonnerie, soucieuse de se distinguer des institutions maçonniques qui n’y adhèrent pas et éviter ainsi toute ambiguïté, prend pour nouvelle appellation celle de : « Franc-Maçonnerie Restaurée ».

Sa nature, son objet et son action

Conformément à ses origines, elle est de nature initiatique, ésotérique et
symbolique.
Elle abrite dans ses temples tout Etre humain, sans distinction de race, de
condition sociale et d'attachement à tout système politique ou religieux
au-dessus desquels, en tant que telle, elle se place, laissant à ses membres
le libre choix et exercice de leurs opinions et croyances dans le respect de
ses principes et de ses objectifs.
Elle œuvre en vue du perfectionnement moral et spirituel de ses membres, en les conviant à faire s’épanouir en eux leur étincelle divine en une ardente lumière et leur permettre d’accéder à une meilleure connaissance d’eux-mêmes, des autres et de l’univers.
Au sein de l’humanité, elle se veut un exemple et un modèle de sagesse, de fraternité et de bienfaisance, propre à l’accomplissement de la grande loi d’amour.

Sauf à défendre ses principes fondamentaux, elle s’interdit, en tant que telle, toute immixtion dans les sphères sociales, politiques ou ecclésiales.

Engagement et qualité du Franc-maçon

Tout engagement maçonnique est pris sur la Bible, tenue pour l’expression symbolique de la Loi Sacrée.
Nul ne peut être reçu franc-maçon qu’il n’ait donné confirmation de son attachement sincère à la religiosité maçonnique, telle qu’exposée dans la présente Constitution et au respect des Lois de sa Nation.
Dans le principe, et indépendamment des dispositions particulières obédientielles, lesquelles demeurent libres et souveraines dans leur conduite et particulièrement dans la réception de leurs membres, tout être humain, mâle ou femelle est initiable et peut donc être reçu Maçon s’il en est jugé digne.

Comportement du Maçon

Conformément aux principes fondamentaux de l’Ordre, le franc-maçon demeure respectueux de tous les hommes, quelles que soient leurs races, leurs croyances et leurs convictions politiques ou sociales, pourvu que celles-ci ne soient pas contraires aux bonnes mœurs découlant d’une saine morale, selon les enseignements du Volume de la Loi Sacrée.

Toute personne qui, au détriment de son perfectionnement moral et spirituel, tient pour souverains les plaisirs existentiels, manque à la probité et aux bonnes mœurs et néglige, par son comportement, les enseignements d’amour et de pardon, ne peut devenir membre de l’Ordre, sauf à exprimer son désir sincère de repentance et donner les preuves de son accomplissement.

Régularité

Elle s’applique, sans autre considération, à celui qui, ayant confirmé son adhésion pleine et entière à la présente Constitution, reçoit par transmission l’initiation rituelle dans le cadre de Rites maçonniques codifiés, reconnus et rendant gloire au « Grand Architecte de l’Univers ».
La régularité d’une institution obédientielle implique la régularité de tous ses membres.

Liberté du Franc-maçon

Elle est circonscrite dans le respect de ses engagements, ce qui lui fait un devoir d’aimer et de pratiquer les vertus, d’abhorrer et combattre les vices.

Travaux maçonniques

Ils sont toujours entrepris à la gloire du « Grand Architecte de l’Univers », auquel il est rendu hommage lors de leur l’ouverture, de leur fermeture, de même qu’au début et en fin d’agapes, par une prière dont les suivantes sont données à titre indicatif.
Tous les actes maçonniques portent en en-tête, en clair ou en initiales : «A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers».

Prières

A l’ouverture des travaux :

Grand architecte de l’univers, être éternel et infini, qui es la bonté, la justice et la vérité même, ô toi qui, par ta parole toute puissante et invisible, as donné l’être à tout ce qui existe, reçois l’hommage que les frères ici réunis en ta présence t’offrent pour eux-mêmes et pour tous les autres hommes. Bénis et dirige toi-même les travaux de l’ordre et les nôtres en particulier. Daigne accorder à notre zèle un succès heureux, afin que le temple que nous avons entrepris d’élever pour ta gloire, étant fondé sur la sagesse, décore par la beauté et soutenu par la force qui viennent de toi, soit un séjour de paix et d’union fraternelle, un asile pour la vertu, un rempart impénétrable au vice et le sanctuaire de la vérité.
Nous invoquons maintenant ta bénédiction avec révérence. Puisses-tu accorder que cette réunion, commencée dans l’ordre, soit conduite dans la paix et close dans l’harmonie.

A la fermeture des travaux :

Père tout puissant, comme nous sommes sur le point de nous séparer, nous te demandons d’étendre ta protection sur nous, jusqu’à ce que nous soyons appelés à nous réunir à nouveau. Enseigne-nous, ô Seigneur, à percevoir la beauté des principes de notre noble institution, non seulement en loge, mais partout dans l’univers. Apaise toutes passions discordantes en nous, et rends-nous capables de nous aimer les uns les autres, dans l’unité et la fraternité. Puisse la bénédiction du ciel demeurer sur nous et sur tous les maçons, puisse l’amour fraternel prévaloir et toutes les vertus morales et sociales nous unir.

Au début des agapes :

Père de l’Univers, toi seul est saint. Que ta Sainteté règne sur nous pour que nous fassions ta Volonté, pour que nous recevions notre nourriture, pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon, pour que nous résistions aux tentations et que soit abattu le malin. Pour que règne sur nous, à jamais, ta Sainteté, ta Puissance et ta Lumière.

A la fin des Agapes :

Suprême architecte de l’univers, nous te rendons grâce de tes bienfaits et en particulier de la nourriture que ta providence vient de nous accorder. Bénis nos efforts, pour le secours des indigents que nous recommandons à ta bonté paternelle.

Rites

Tous les travaux maçonniques s’effectuent dans le cadre et le respect de rites ancestraux, codifiés et reconnus, dont les Institutions ont à charge d’en être les garantes, et aucune de leurs éventuelles adaptations ne doit altérer leur substance fondamentale qui est le culte rendu au « Grand Architecte de l’Univers ».

Obédiences

Ce sont des associations organisées, en « Grand Orient », « Grande Loge » ou « Loge Indépendante », dont le fonctionnement est défini par leur règlement particulier dont les dispositions ne doivent pas contrevenir à la présente Constitution.

Organisations obédientielles

La Loge est une association composée au minimum de sept Maçons, dont au minimum trois Maîtres, C’est la cellule fondamentale de la franc-maçonnerie. Son activité s’exerce dans le cadre de son règlement particulier ou de celui de sa fédération, lesquels règlements ne peuvent déroger aux dispositions de la présente Constitution.

Un Grand Orient est une fédération de trois Loges au minimum, travaillant à des rites divers.

Une Grande Loge est une fédération de trois Loges au minimum travaillant selon un même rite.

Une Loge Indépendante est une loge soumise à aucune fédération.

Un Triangle est une association de trois Maçons, dont au minimum deux Maîtres. Il est indépendant ou dépendre d’une institution. Il ne peut toutefois procéder à la transmission initiatique qu’en satisfaisant au nombre de participants requis pour une loge.

Attachement obédientiel.

Tout membre d’une Institution Obédientielle doit prendre conscience qu’au-delà de son attachement obédientiel il appartient à la communauté fraternelle d’un Ordre spirituel initiatique universel, dont son obédience n’en constitue qu’une cellule administrative.

Corpus maçonnique national

Il est constitué par la confédération des obédiences nationales et porte le titre de : Ordre Maçonnique de (nom de la Nation), cellule de l’Ordre maçonnique universel.

Corpus maçonnique international

Il est constitué par la confédération des corpus maçonniques nationaux et porte le titre de : Ordre Maçonnique International, cellule de l’Ordre maçonnique universel.

Grand Conseil National

Il est constitué par un représentant, porteur du plus haut degré que confère son rite, de chacune des obédiences confédérées au plan national. Ce Conseil confère à deux de ses membres les titres de Grand Maître et Grand Maître adjoint de l’Ordre maçonnique national.

Grand Conseil International

Il est constitué par les Grands Maîtres des Grands Conseils nationaux. Ce Conseil confère à deux de ses membres les titres de Grand Maître et Grand Maître adjoint de l’Ordre Maçonnique International.

Habilitation des Grandes Maîtrises et Grands Conseils

Le titre de Grand Maître, de même que l’appartenance à un Grand Conseil ne constitue pas un degré initiatique mais la marque d’une fonction attribuée par leurs pairs à des Maçons, nécessairement porteurs du plus haut degré que confère leur rite, lesquels ne disposent d’aucun pouvoir particulier, sauf à être un exemple de probité et de sagesse qu’ils ont à charge de faire valoir, tant au sein de l’Ordre que du monde profane.

 Le 25 mars 2008 E.·. V.·.
Paul-Jean Girard
Président du Bureau de l’OMDF
Joaquim Villalta
Presidente de la Orden Masónica de España


Révisé et mis à jour le 26 octobre 2023 E· V.·.
Joaquim Villalta
Presidente de la Orden Masónica de España


22 octubre 2023

La date 1783 dans le Rite Français des Modernes

La date 1783 dans le Rite Français des Modernes

Re-bonjour Joaquim

À propos de ta question, voici quelques éléments qui complètent la pseudo discussion si en vogue autour de la date 1783 dans la franc-maçonnerie française et la Régulation sous l’impulsion notamment de Roëttiers de Montaleau.

Les dates sont souvent la meilleure et la pire des choses, comme les statistiques d’ailleurs, au service de la faiblesse de nos connaissances historiques.

Alors 1781, 1783, 1785, 1801 de quoi parle-t-on ?

Au regard des lenteurs et des atermoiements des différentes commissions ou chambres, il semble bien que la rédaction des trois grades fût pratiquement en voie d’achèvement dès avril 1782 et on assiste alors à des transferts ou des relecture sans doute améliorées des rituels.

Mais 1783 semble bien une date charnière qui a connu pas moins de 9 réunions dans lesquelles les trois grades symboliques sont mis en forme :

- La réalisation d’une synthèse du grade d’apprenti entre celui rédigé par les 3 chambres et celui rédigé par le F. Million et Roëttiers de Montaleau est chargé du ce travail

- La présentation du grade de compagnon par Roëttiers de Montaleau

- Et la lecture du grade de Maître interrompue mais rédigée qui se poursuivra en janvier 1784.

Les trois grades seront présentés en février 1784 aux 3 chambres. Ont peut dire que ces 3 grades étaient rédigés dans l’année 1783. Ce qui permet d’écrire que cette rédaction était prête dès 1783. Nous assistons en 1784 à des relectures et des observations sur tous sujets qui avaient déjà été abordés dès 1781. Après amendements et relance les trois rituels sont adoptés par le GO entre juillet et août 1785. Il semble bien que les rituels adoptés le soient pratiquement dans la forme des manuscrits distribués dès 1781 par le GO.

Si on ajoute que la forme imprimée de ces rituels sous le nom de régulateur de 1801 n’a pas été publié à cette date mais probablement une dizaine d’année plus tard, il est difficile d’être péremptoire en matière de chronologie, et cette note comprise évidemment.

De plus on peut considérer qu'une écriture faite n'indique pas une publication réalisée.

Avec un TAF très forte

Jean-Pierre Duhal, 5ème Ordre, Chevallier de la Sagesse, Grade 9 et dernier du Rite Français des Modernes, Souverain Grand Inspecteur Général, 33º du Rite Écossais Ancien et Accepté. Fondateur du Sublime Conseil “Provence et Fidélité”, Membre Fondateur du Ve Ordre et, Passé Très Sage et Parfait Grand Vénérable de la Chambre d’Administration du Grand Chapitre Général du Grand Orient de France. Membre de l’Académie Internationale du Ve Ordre de l’Union Maçonnique Universelle du Rite Moderne.

21 octubre 2023

Reunión mensual efectuada el 21 de octubre de 2023 de la E. V. con la "Respetable Logia Dr. José P. Rizal N° 19"

Reunión mensual efectuada con la "Respetable Logia Dr. José P. Rizal N° 19".
21 de octubre de 2023 E V.

Reunión mensual efectuada el 21 de octubre de 2023 E V. con la "Respetable Logia Dr. José P. Rizal N° 19" de la Gran Logia del Lejano Oriente, Islas Filipinas, cuyo GM es el IPH Bert Pagsibigan 33°, celebrada en el Templo del Pacífico con la presencia de los Soberanos Grandes Inspectores Generales del Supremo Consejo del Grado 33 y Ultimo Rito Escocés Antiguo y Aceptado de las Islas Filipinas, miembro de la International Confederation of Supreme Councils AASR, presidido por el MPSGC Mon Caballero 33º.


                                        




17 octubre 2023

Le Rite Français est une belle histoire écossaise…


Le Rite Français est une belle histoire écossaise…


Il en va des rites maçonniques comme des espèces vivantes, le temps et les circonstances leurs ont permis de se différencier, à tel point que nous avons aujourd’hui, pratiquement oublié qu’ils ont une seule et même origine.

Et pour nos rites, inutile de remonter le temps jusqu’au carbonifère, l’histoire n’est pas aussi ancienne.

Bien sûr, nous avons coutume d’affirmer dans une envolée identitaire et lapidaire, que ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, mais cela ne peut s’adresser qu’aux œuvres de la nature et non à celles de l’homme souvent convaincu de découvrir en permanence le miracle de l’eau tiède.

Ainsi, il est notoire que pour les espèces, le doigt providentiel d’un grand architecte, bien sûr ad libitum, semble avoir joué un rôle important ; mais il serait inexcusable de croire que dans la construction des rites, le doigt de l’homme ne lui a servi qu’a se gratter là où ça le démangeait…

De plus, les frontières artificiellement entretenues entre les différents rites, par d’augustes hiérophantes et néanmoins contractuels devant l’éternité, se voudraient imperméables, les contenus réciproquement incompréhensibles et les adeptes émergeant en permanence d’une animalité autant décriée que le rire, seraient inaptes à la connaissance de rites multiples car trop perturbant pour le frêle esquif que nous portons sur les épaules.

Le tout benoîtement accepté par une cohorte des « aujourd’hui j’ai des plumes, bien plus qu’hier et bien moins que demain » et qui gèrent leur cheminement maçonnique comme une carrière professionnelle, sinon par amour propre.

En mesurant notre ardeur au travail, nous pourrions, peut-être et par faiblesse, accepter l’argument, si des préoccupations de poulailler et de sauvegarde de fond de commerce n’étaient sous jacentes à ces préceptes angéliques.

Alors qu’en est-il ?

A l’étude, la différenciation des pratiques rituelles en maçonnerie, semble presque exclusivement trouver ses origines sinon sa justification dans la mise en place de ce qui est communément appelé aujourd’hui les hauts grades.

Si nous poussons juste un peu la réflexion pour conforter cette thèse, nous pourrions convenir que les trois premiers degrés ne peuvent, malgré quelques différences, justifier la nomenclature ou la dichotomie actuelles et encore moins des impossibilités futures d’assister, à niveaux équivalents, aux cérémonies de réception des différents rites.

D’ailleurs, il n’est jamais venu à l’esprit de quiconque d’interdire à un frère du REAA par exemple, d’assister selon son propre grade bleu à une initiation ou à une élévation à la maîtrise au RFM et pourtant sont-elles strictement identiques ? Autant me direz-vous que le contenu du 18ème du REAA avec le 4ème Ordre du RFM Alors…. Mystère !

Ce qui n’aurait aucun sens dans le bleu, semblerait en prendre dès qu’on franchit la mystérieuse porte des ateliers supérieurs où à bien regarder, je me demande encore ce qui à permis de les nommer ainsi en dehors de toute considération numérique.

Ainsi, telle est la règle on ne peut à niveaux équivalents continuer de faire ce que depuis le premier jour nous avons pris pour habitude de pratique.

A écouter ce concert, hélas trop répandu, cela signifie sûrement que la suite des évènements est impossible à partager car d’essence différente, à moins que d’y appartenir.

Avant de vérifier cette hypothèse convenons ensemble si vous le voulez bien que l’introduction du grade de maître pourrait être à l’origine du désarroi des ouvriers et du désordre intellectuel sur le chantier.

Le grade de maître est considéré par certains historiens, comme le premier des hauts grades. Il semblerait d’après d’autres, que les tout premiers grades post maîtrise étaient en fait une volonté de conforter la maîtrise ou des variantes de la maîtrise, des essais pourrions nous dire.

D’ailleurs, à titre d’anecdote, presque totalement et heureusement oubliée, nous avons échappé à la construction de la tour de Babylone en lieu et place du Temple de Salomon. Je vous laisse deviner les avatars de la suite…Je passe également sur la maçonnerie Noachite, pour éviter le déluge…

On n’a pas été jusqu’à faire tomber Hiram d’un échafaudage, mais presque : ainsi, nous avons frôlé l’accident de travail…

Cette orientation précédente laisse supposer que le troisième grade, dont la légende est commune à tous, est bien la charnière d’un ensemble de développements dont on ne peut dire que tous ceux qui ont été répertoriés, possèdent un contenu sérieux et intéressant.

Nos ancêtres, c’est une évidence, étrangers au métier, dépossédés des règles opératives et de la disparition du concret du chantier, ont largement ouvert la porte non seulement à d’autres sciences dites initiatiques mais aussi et hélas, à leurs propres délires. Il n’y a pas eu des illuminés qu’en Bavière et encore ceux là ne furent pas les pires.

Il suffirait pour s’en convaincre, de lire non seulement ceux tombés dans l’oubli mais également le contenu de certains grades inclus dans des systèmes ayant pignon sur rue.

Ainsi, à partir d’un grade commun encore pétri de l’enseignement des opératifs bien que s’en échappant par l’adjonction du mythe d’Hiram, nous découvrons que les routes des rites s’écartent, même si chacun jure que l’initiation est comme la république : une et indivisible et que son support est universel. A l’instar du Dieu unique que chaque religion dans son dogme, s’approprie de façon exclusive et assaisonne suivant ses propres préférences gustatives.

Mais revenons à notre hypothèse.

Vous m’avez souvent entendu dire depuis quelques années après en avoir étonné quelques uns, irrité d’autres, le béret enfoncé jusqu’aux oreilles, que les hauts grades du Rite Français procèdent du mouvement communément appelé Ecossisme.

Rien dans la lecture et mieux encore dans la pratique ne peut contredire cette évidence si par chance on en possède la connaissance même incomplète.

Tous les systèmes de hauts grades de notre environnement ont les mêmes sources d’inspiration, au delà des touches spécifiques, là aussi tardives et à bien regarder, ces dernières n’en constituent pratiquement jamais une clause d’intérêt majeur ou suffisant.

Dans la continuité de cette réflexion, j’ajoute aujourd’hui, le Rite Français contient dans le développement de ses cinq ordres l’essentiel des rites communément pratiqués, hier comme aujourd’hui, et que nous pourrions résumer à trois remarquables, à savoir : le Rite de Perfection, le Rite en sept grades de la mère loge écossaise de Marseille et enfin le plus tardif, le Rite Ecossais Ancien et Accepté.

En effet, et je passe sur le développement historique que chacun pourra retrouver dans les bonnes bibliothèques, les Ordres du Rite Français ont été codifiés non pour être un système s’ajoutant à d’autres mais pour être la vitrine dans laquelle tous les Francs-Maçons pratiquant dans les différents systèmes en vigueur au XVIII siècle pouvaient se reconnaître et surtout être reçus.

Pour l’anecdote, il n’est pas rare de trouver dans les tableaux de Loge de cette époque des Frères possédant des grades dont le titre signe l’appartenance ou une pratique à des systèmes différents.

Il convenait pour le moins de mettre en place un espace ordonné où tout ce monde pourrait se reconnaître dans une pratique commune.

Mais il ne serait pas honnête de s’en tenir à cette seule approche. Ce serait ignorer que les responsables du Grand Orient de l’époque avait quelques ambitions hégémoniques sur le monde maçonnique en cours d’installation. et que quelques luttes d’influence agitaient déjà les pavés mosaïques, Bref, rien de nouveau ou de pire…

Pour revenir au volet qui paraît le plus intéressant, le règlement du Grand Chapitre Général de France, ancêtre de notre structure actuelle, précise dans son règlement de 1784 (rappelons au passage qu’à cette époque le REAA n’existait pas encore en tant que tel et n’oubliez jamais que la plupart des degrés de l’Ecossisme ont existé avant d’être incorporé dans les structures rituelles actuelles )

« Le G.·.C.·.G.·. renfermera en son sein, autant qu’il sera possible, toutes les connaissances maçonniques.

En conséquences, les grades en partant de ceux qui suivent la maîtrise seront conférés successivement ainsi qu’il va être dit ci- après :

Toutes les formules différentes et multipliées seront classées et rangées suivant le grade dont elles dépendent.

Chaque grade ainsi classé sera connu sous la dénomination d’Ordre. 

Le G.·.C.·.G.·. renfermera toutes ses connaissances dans cinq Ordres.

Le Premier Ordre Elu Secret :

Il comprendra tous les intermédiaires de la maîtrise à l’Elu. L’Elu en sera le complément.

Le Deuxième Ordre Grand Elu Ecossais :

Il comprendra l’Ecossais, tous Ecossais possibles et ce qui est relatif.

Le Troisième Ordre Chevalier d’Orient :

Il comprendra le Chevalier d’Orient et ce qui y a rapport.

Le Quatrième Ordre Souverain Prince Rose-Croix :

Il comprendra le Rose-Croix et ce qui y est relatif.

Le Cinquième Ordre comprendra tous les grades physiques et métaphysiques et tous les systèmes particulièrement ceux adoptés par les associations maçonniques en vigueur. »

Nous voyons bien, par cette définition que l’ensemble du mouvement Ecossais se trouve englobé dans les différents Ordres du Rite Français, Ordres qui ne sont pas à proprement parler des degrés univoques, mais des espaces dans lesquels seront collationnés tout les degrés qui correspondent à un type de grade.

Il convient enfin pour confirmer l’hypothèse de jeter un regard sur le Cinquième Ordre et de comprendre sa définition. Cette réflexion sera brève compte tenu de notre degré.

Pour cela, je vous propose de prendre en considération deux éléments : le premier est historique, le second s’attache aux différentes pratiques connues.

A l’époque, aucun des systèmes actuels n’existait dans sa forme définitive. Il s’agissait donc de faire en sorte que le cinquième Ordre contienne toute forme de degré existant. Ainsi, nous avons eu en mains une description de l’époque du contenu cet ordre contenant plus de quatre-vingt degrés, dont un mémorable, pour la petite histoire, qui s’appelait le bien nommé chevalier de la balance degré que nous pourrions sans conteste réactiver même si à l’époque la connotation argotique n’existait pas…Bref !

Mais plus sérieusement nous pouvons convenir de l’inutilité à rassembler ce que la pratique et le temps ont écarté de nos différents rituels. Et considérer que l’Ecossisme se réduit au maximum à une quarantaine de degrés signifiant toutes classes confondues et en soulignant que certains sont très proches.

Quant aux rituels recensés a son sujet dont certains sont pratiqués, ils apparaissent sensiblement différents et pour la plupart, ils tirent leurs origines de grades de l’Ecossisme dont le Kadosch ou le chevalier du soleil par exemple.

Différentes classes qui semblent avoir exister en son sein. Deux sont immédiatement discernables dans le règlement de l’époque, puisque seule une partie d’entre ses membres étaient ad vitam dans des fonctions précises et cette structure répondait à un numerus clausus, mais c’est une autre histoire.

Pour conclure…

Par la composition et la structure de ses ordres la seule pratique du rite français pourrait en principe permettre une qualification de ses adhérents pour l’ensemble de l’Ecossisme . Il en représente même un aspect moderne.

Il reste cependant à débattre sur le bien fondé et la nécessité de la démultiplication des degrés d’autant que trois enseignements essentiels pourraient représenter l’Ecossisme, et que la considération de l’aspect contemporain de notre démarche pourraient à juste titre nous rappeler au caractère ancestral et unitaire de l’initiation.

Mais nous restons bien d’accord que le sujet de cette planche n’était qu’une matérialisation parmi d’autres, des chemins possibles que cette dernière pouvait emprunter.

Jean-Pierre Duhal, 5ème Ordre, Chevallier de la Sagesse, Grade 9 et dernier du Rite Français des Modernes, Souverain Grand Inspecteur Général, 33º du Rite Écossais Ancien et Accepté. Fondateur du Sublime Conseil “Provence et Fidélité”, Membre Fondateur du Ve Ordre et, Passé Très Sage et Parfait Grand Vénérable de la Chambre d’Administration du Grand Chapitre Général du Grand Orient de France. Membre de l’Académie Internationale du Ve Ordre de l’Union Maçonnique Universelle du Rite Moderne.
 

15 octubre 2023

Nuevas Logias de la "Gran Logia del Lejano Oriente. Islas Filipinas" al sur de Mindanao

La Gran Logia del Lejano Oriente. Islas Filipinas bajo la dirección del Supremo Consejo del Grado 33 y Último del Rito Escocés Antiguo y Aceptado, miembro de la International Confederation of Supreme Councils AASR, otorga unas Patentes de Constitución para la Logia Masónica Mt. Capistrano No. 23 de la Provincia de Bukidnon y para Nueva Vergara Masonic Lodge No. 8 de la ciudad de Davao, ambas de las islas del sur de Mindanao, Filipinas. Enhorabuena.






10 octubre 2023

Recordando emotivamente al I.·. P.·. H.·. Óscar Sierra Sabalza



Hace poco más de cuatro años, concretamente el día 1 de febrero de 2019, que el Gran Oriente Nacional Colombiano sentía con profundo dolor el paso al Oriente eterno de nuestro I.·. P.·. H.·. Óscar Sierra Sabalza, referente de la masonería sudamericana y representante de la tradición iniciática que se remonta a los primordios de la implantación del Rito Escocés Antiguo y Aceptado en nuestro continente cuyas fechas claves son 1824 y 1833, desde el Supremo Consejo implementado por Joseph Cerneau en la Gran Colombia hasta la trasformación del mismo en 1833 en la naciente República de la Nueva Granada. 

Nacido el 28 de junio de 1925, ocupó la Dignidad de Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para Colombia desde 1984 hasta el año 2000, Cuerpo Masónico que ostentaba la Patente física otorgada en 1851 por el Gran Oriente de Francia al Gran Oriente y Supremo Consejo Neogranadino fundado en 1833.

En el tiempo en que dirigió los destinos del Supremo Consejo del Grado 33ª para Colombia este Cuerpo Masónico expidió Cartas Patentes:

Gran Logia del Norte de Colombia con sede en la ciudad de Barranquilla
Gran Logia Central con sede en la ciudad de Bogotá
Gran Logia de Los Andes con sede en la ciudad de Bucaramanga
Gran Logia del Eje Cafetero con sede en la ciudad de Pereira
Gran Logia del Pacifico Colombiano con sede en Cali
 
El Querido Hermano Oscar Sierra, Médico Oftalmólogo en el campo profesional, ocupó además la Dignidad de Gran Maestro de la Serenísima Gran Logia Nacional de Colombia, con sede en el Oriente de Cartagena en cuatro periodos consecutivos desde 1974 hasta 1982.

En su última etapa masónica, además de ser un entrañable asesor de incalculable valor, fue Miembro Activo, Emérito y de Honor del Supremo Consejo del Grado 33º del Rito Escocés Antiguo y Aceptado del Gran Oriente Nacional Colombiano, reconstituyendo en su seno regularmente por filiación iniciática el Gran Oriente y Supremo Consejo Neogranadino atendiendo a sus principios históricos y auténticos valores originales, mediante una adecuación al Siglo XXI en su membresía, proyección y mixidad masónica, mostrando una grandeza incomparable, determinante y rotunda. Un Ilustre y Poderoso Hermano único e irrepetible cuyo ejemplo muestra el camino a seguir. 

También ostentaba el V Orden de Sabiduría del Sublime Consejo y Gran Capítulo General del Rito Francés del Gran Oriente Nacional Colombiano, aportando su sabiduría y calidad de incalculable valor.

Desde el Gran Oriente Nacional Colombiano recordamos con gratitud el legado del Muy Ilustre Hermano Óscar Sierra Sabalza 33º, Vª Orden, el cual permanecerá inmortal para la Orden Universal y nuestro Supremo Consejo en particular.

Cartagena de Indias a 27 de febrero de 2022 E.·. V.·.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto para España, Rito de Perfección.


09 octubre 2023

Petit abrégé de l’histoire de la Franc-Maçonnerie en Suisse


La Franc-Maçonnerie est une fraternité initiatique ayant comme buts le développement moral de ses membres et la pratique des principes humanitaires. La Franc-Maçonnerie moderne a vu le jour en Angleterre, avec la création par quatre loges de la Grande Loge de Londres le 24 juin 1717. Elle se rattache aux confréries médiévales de métiers libres ou « francs ». La cellule de base de la Franc-Maçonnerie est la loge, composée d’un nombre minimum de sept membres, auxquels sont successivement conférés trois grades symboliques (Apprenti, Compagnon, Maître) au cours de cérémonies rituelles. Les loges sont dites « de saint Jean » en souvenir de saint Jean-Baptiste, qui au Moyen-Age était le patron des confréries des tailleurs de pierre.

Petit abrégé de l’histoire de la Franc-Maçonnerie en Suisse*

Dès la fin du XVIIIe s., se sont aussi développées des loges dites de « hauts grades » (Rite Ecossais Ancien Accepté, Régime Ecossais Rectifié, Rite de Memphis-Misraïm, etc.), qui ont multiplié le nombre de grades. Il ne s’agit pas de Franc-Maçonnerie à proprement parler, puisque leur symbolisme ne se rattache pas à l’art de la construction. On n’en tiendra donc compte que dans la mesure où leur histoire est liée à celle de la Franc-Maçonnerie symbolique des trois premiers grades (dits « bleus »), dont l’évolution reflète la complexité et la diversité de la Suisse, et en suit les clivages linguistiques.

XVIIIe s.

La première loge maçonnique, La Société Libre du Parfait Contentement, fut fondée à Genève par lord Georges Hamilton en 1736. République indépendante, mais alliée des Suisses, Genève entretenait des liens commerciaux privilégiés avec l’Angleterre. En 1737 la Grande Loge de Londres accorde à lord Hamilton le titre de « Grand Maître Provincial auprès des Loges de Genève », ce qui signifie que ces dernières obtenaient d’elle leurs patentes. Le Gouvernement genevois interdit alors à ses citoyens d’adhérer aux loges, qui échappaient à son contrôle, admettaient des étrangers et dépendaient d’une autorité étrangère. La Franc-Maçonnerie étant à la mode, cette interdiction ne découragea pas les Genevois et en 1744 on compte à Genève 6 loges, dont une mixte (réunissant hommes et femmes) sous le nom quelque peu libertin de La Parfaite Félicité. 

La plus ancienne loge de Suisse encore active aujourd’hui, L’Union des Cœurs, fut fondée à Genève en 1768. La Grande Loge Nationale de Genève, fondée le 24. 6. 1773 par neuf loges genevoises, marque le détachement de l’influence anglaise et le rapprochement à la France. Elle comptait 17 loges lorsqu’elle dut cesser ses activités suite à l’interdiction des « cercles et coteries » par le Gouvernement aristocratique, après l’écrasement de la révolution genevoise de 1782. Ayant pris le nom de Grand Orient National de Genève, la Franc-Maçonnerie genevoise continue ses activités en secret jusqu’en 1789. Ses bons rapports avec la France ne l’empêchent pas de garder des liens avec l’Angleterre et le 5. 8. 1789 la loge genevoise L’Union initie le prince Edward, duc de Kent, fils du roi George III et futur Grand Maître de la Franc-Maçonnerie anglaise. 

Lorsqu’en 1798 Genève est annexée par la France, ses loges sont en relation avec des loges françaises, mais aussi d’Angleterre, Allemagne, Brunswick-Hanovre, Pays-Bas et des Deux-Siciles. Une Grande Loge Provinciale de Genève est créée en 1801, nominalement indépendante mais en fait aux ordres du Grand Orient de France. Ce dernier fonde aussi quelques loges rattachées directement à lui, qui initient surtout des officiers et soldats de garnison, mais aussi des Genevois partisans des idées nouvelles. De ces loges, la Fraternité, fondée en 1799, et L’Etoile du Léman, fondée en 1807, sont encore en activité aujourd’hui et toujours rattachées au Grand Orient de France. En 1801 Genève compte 18 loges, dont 7 appartiennent à l’ancien Grand Orient National et 11 à la nouvelle Grande Loge Provinciale, avec env. 200 membres au total, pour une population de 25’000 habitants. 

Le Pays de Vaud voit sa première loge fondée à Lausanne en 1739. Son nom, La Parfaite Union des Etrangers, montre bien qu’aucun Vaudois n’en faisait partie. Avec d’autres loges vaudoises, elle fonde le Grand Orient National pour la Suisse Romande, reconnu par l’Angleterre. En dépit de l’interdiction de la Franc-Maçonnerie par Leurs Excellences de Berne en 1745, des nouvelles loges sont fondées à Bex en 1760, à Montreux en 1783, à Morges en 1786, à Vevey en 1790 et à Aubonne en 1798. A Neuchâtel la première loge est fondée en 1743; à Fribourg en 1761 et au Locle en 1774.

En Suisse alémanique une première tentative de fondation de loge a échoué à Berne en 1740, à cause de l’opposition des autorités. La première loge bâloise est fondée en 1744, tandis qu’en 1771 est fondée à Zurich la loge de langue française La Discrétion, qui une année plus tard adoptera l’allemand et prendra le nom de Modestia cum Libertate. A Berne des officiers bernois au service de la France fondent les trois premières loges en 1798. Alors que dans les territoires bernois, comme à Genève, les autorités ont essayé en vain de contrôler la naissance et le développement de la Franc-Maçonnerie, craignant l’influence politique française, en Suisse alémanique elle s’est développée sans entraves dans les deux grandes villes de Zurich et de Bâle, sous une influence allemande plus conservatrice. 

XIXe s.

Pendant l’occupation française et la République Helvétique de nombreux francs-maçons ont joué un rôle politique et social d’avant-garde. Avec la Restauration la Franc-Maçonnerie s’éloigne des tendances réformatrices, se répandant tout particulièrement dans les cantons protestants de Suisse alémanique. Les loges de Zurich et de Bâle se rattachent au Régime Ecossais Rectifié, un système de « hauts grades » à tendance chrétienne très marquée, mettant l’accent sur la pratique d’un christianisme réformé, avec des accents à la fois piétistes et mystiques. Deux représentants typiques de cette orientation de la Franc-Maçonnerie suisse sont le médecin zurichois Diethelm Lavater et le conseiller d’Etat zurichois Johann-Caspar Bluntschli, disciple du mystique panthéiste allemand Rohmer.

En Suisse romande, plus marquée par la proximité de la France, cette aile conservatrice de la Franc-Maçonnerie restera toujours minoritaire et L’Union des Cœurs, à Genève, est la seule loge importante y appartenant. Sous la présidence de l’historien J.-B. G. Galiffe, elle a compté parmi ses membres de nombreux pasteurs, qui ont joué un rôle dans le Réveil protestant. 

La centralisation politique, qui a caractérisé la Suisse au XIXe s. et a donné naissance à la Confédération de 1848, a aussi marqué l’histoire de la Franc-Maçonnerie Après plusieurs tentatives d’union avortées entre 1810 et 1840, la Grande Loge Suisse Alpina est fondée par 14 loges les 22 et 23. 6. 1844. Le zurichois Johann Jakob Hottinger en est le premier Grand Maître et Jonas Furrer, futur premier Président de la Confédération en 1848, le Grand Orateur. L’hostilité de l’Eglise catholique (Pie IX en 1865 et 1873 et Léon XIII en 1884 ont expressément condamné la Franc-Maçonnerie dans leurs encycliques) a poussé les loges sur des positions anticléricales et agnostiques, en favorisant l’admission de nombreux hommes politiques du parti radical démocratique, qui la marqueront de leur empreinte. Une loge genevoise représente bien cette tendance générale de la Franc-Maçonnerie suisse de l’époque, Fidélité et Prudence, qui de 1880 à 1902 a été la loge radicale par excellence. Georges Favon, Charles Page, Alcide Jentzer, les Conseillers d’Etat Alexandre Gavart et Alfred Vincent, le Conseiller fédéral Adrien Lachenal, Président de la Confédération en 1896, en ont fait partie. Dans le Canton Vaud, la loge radicale a été Liberté, fondée en 1871 par le Conseiller fédéral Louis Ruchonnet, président de la Confédération en 1883. 

C’est surtout dans les Cantons catholiques (Fribourg, Saint-Gall, le Tessin, les Grisons) que l’opposition de l’Eglise catholique à la Franc-Maçonnerie a été la plus virulente, en empêchant par tous les moyens la création de nouvelles loges et en combattant celles déjà existantes. Face aux tracasseries du clergé, la loge de Fribourg La Régénérée (fondée en 1851) dut se résoudre en 1885 à vendre son immeuble à une congrégation religieuse. Elle sera même dissoute en 1902 et ne pourra reprendre ses travaux qu’en 1972. Toujours à cause de l’hostilité du clergé catholique, et de l’opposition politique du parti conservateur, la première loge tessinoise, Il Dovere, ne verra le jour à Lugano qu’en 1877, à l’initiative du Consul d’Italie. Elle a d’abord été rattachée au Grand Orient d’Italie et est entrée à l’Alpina en 1884. Dans ce Canton, où la religion catholique a été longtemps religion d’Etat, ce n’est que dans la deuxième moitié du XXe siècle que quatre nouvelles loges pourront être fondées. 

A Genève, pourtant de tradition protestante, l’Eglise catholique a réussi à faire racheter aux créanciers par un prête-nom l’immeuble du Temple Unique. Il avait été construit en 1858 par sept loges sur un terrain cédé gratuitement par l’Etat à Plainpalais, à l’emplacement des anciennes fortifications récemment détruites pour désenclaver la ville. Il a été aussitôt transformé en l’église du Sacré-Cœur. Très engagées politiquement, les loges genevoises débattent dans leurs réunions de problèmes de société, comme le droit au travail, les assurances obligatoires, l’instruction publique, la réforme de l’assistance publique, la législation sur l’enfance abandonnée et la séparation de l’Eglise et de l’Etat, qui sera acceptée en votation populaire en 1907. 

XXe s.

Pendant ce siècle l’histoire de la Franc-Maçonnerie en Suisse est marquée par trois événements majeurs : l’initiative Fonjallaz demandant son interdiction, l’évolution de ses relations internationales et la naissance d’une Franc-Maçonnerie dite « libérale ».

Une proposition de créer une Fédération Maçonnique Internationale avait déjà été faite en 1889 par le Grand Orient de France, mais elle n’a pris forme qu’en 1902, lors du Congrès Maçonnique International de Genève. Le 1. 1. 1903 un Bureau International des relations Maçonniques est institué à Neuchâtel, sous la direction de l’ancien Conseiller d’Etat neuchâtelois Edouard Quartier-La Tente, Grand Maître de l’Alpina de 1900 à 1905. Après une interruption lors de la première guerre mondiale, il reprend ses activités en 1921 sous le nom d’Association Maçonnique Internationale (AMI). En 1923 elle regroupait 500’000 membres, appartenant à 38 Obédiences maçonniques nationales différentes. Née dans la mouvance de la Franc-Maçonnerie agnostique latine du Grand Orient de France, l’AMI a toujours été combattue par la Franc-Maçonnerie théiste anglo-saxonne de la Grande Loge Unie d’Angleterre.

Une initiative fédérale visant à interdire la Franc-Maçonnerie en Suisse, lancée en 1923 par le colonel frontiste Fonjallaz, a été déposée le 10. 12. 1934 munie de 56’238 signatures. Le Conseil Fédéral a nettement pris position contre cette initiative dans un rapport de 43 pages, publié le 4. 9. 1936. Elle a finalement été rejetée en votation populaire le 28. 11. 1937, par 515’000 non contre 235’000 oui. Le canton de Fribourg, où l’influence de l’Eglise catholique était écrasante, est le seul à l’avoir acceptée. En dépit de cette victoire politique, après la seconde guerre mondiale la Franc-Maçonnerie suisse a perdu la moitié de ses effectifs, en tombant d’env. 5’000 membres en 1935 à env. 2’500 en 1945.

Le nouveau contexte mondial voit la Franc-Maçonnerie anglo-saxonne s’opposer de plus en plus ouvertement à la Franc-Maçonnerie latine. Une tentative de trouver une voie médiane entre ces deux tendances, avec la rédaction le 21. 5. 1949 des « Cinq points de Winterthur », qui auraient dû servir de base pour une reconnaissance internationale, échoue face aux pressions exercées par la Grande Loge Unie d’Angleterre. Le Grand Maître de l’Alpina, Albert Natural est obligé à dissoudre l’AMI le 11. 6. 1955, puis à rompre toutes relations avec le Grand Orient de France, que l’Angleterre considère irrégulier parce qu’il n’exige pas de ses membres la croyance en un Dieu créateur et en Sa volonté révélée. Cette rupture est très mal ressentie, surtout en Suisse romande, où les liens avec la France sont nombreux. Des francs-maçons désirant les conserver quittent alors l’Alpina et créent à Lausanne la loge Evolution, dont le nom est un programme. Une deuxième loge est ensuite créée à Lausanne et une troisième à Zurich, et les trois réunies fondent le Grand Orient de Suisse, une Franc-Maçonnerie respectant la liberté de conscience de ses membres, liée au Grand Orient de France. En 1966 les pressions de l’Angleterre obligent l’Alpina à rompre ses relations avec la Grande Loge de France, ce qui provoque le départ d’autres membres, qui créent trois nouvelles loges à Genève et une à Zurich. Réunies aux trois précédentes, ces 7 loges fondent le 21. 6. 1967 la Grande Loge de Suisse. Cette Franc-Maçonnerie dite « libérale », qui en 1996 a repris le nom de Grand Orient de Suisse, compte en 2000 un peu moins de 400 membres, répartis en 14 loges, dont 3 en Suisse alémanique et 11 en Suisse romande. 

De son côté, la Grande Loge Suisse Alpina compte à la même date un peu moins de 4’000 membres, répartis en 79 loges, dont 2 aux Grisons, 5 au Tessin, 28 en Suisse alémanique et 44 en Suisse romande.

La Franc-Maçonnerie s’est aussi ouverte à la mixité, avec l’arrivée en Suisse de l’Ordre Maçonnique Mixte International Le Droit Humain en 1907, qui ne compte plus que 3 loges en 2000, après la scission qui a donné naissance le 8 mai 1999 à la Grande Loge Mixte de Suisse (8 loges en 2000, dont 1 au Tessin, 1 en Suisse alémanique et 6 en Suisse romande, avec env. 100 membres), et de la Grande Loge Suisse du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm en 1962 (3 loges en 2000, 1 masculine, 1 féminine et 1 mixte, toutes à Genève). Une Franc-Maçonnerie exclusivement féminine a vu le jour le 3. 4. 1976, avec la Grande Loge Féminine de Suisse, qui compte en 2000 env. 350 membres pour 14 loges, dont 1 au Tessin, 3 en Suisse alémanique et 10 en Suisse romande.

Bibliographie : Maçonnerie, maçonneries, éd. R. Marx, 1990 ; M. Cugnet, Deux siècles et demi de Franc-maçonnerie en Suisse et dans le Pays de Neuchâtel, 1991 ; A. Bernheim, Les débuts de la Franc-Maçonnerie à Genève et en Suisse, 1994 ; Grande Loge Suisse Alpina, Livre du 150e Anniversaire, 1994 ; Groupe de recherche Alpina, Guide du Franc-Maçon, 1998. 

Fabrizio Frigerio
Suprême Commandeur
Sublime Conseil - Grand Chapitre Général Mixte de Belgique
Membre de l'Académie Internationale du Ve Ordre - UMURM

*Cet article est la ré élaboration en français et la mise à jour d’une notice écrite par le même auteur, notice qui a paru en langue allemande dans le Schweizer Lexikon, Mengis & Ziehr Ed., Luzern, 1991-1993, vol. II, p. 738-740, sub voce « Freimaurerei ».
Il aurait dû paraître dans le Dictionnaire Historique de la Suisse, édité par l’Académie Suisse des Sciences Humaines et la Société Générale Suisse d’Histoire, Berne, sous presse, sub voce « Franc-maçonnerie ».
Le rédacteur en chef ayant demandé des modifications et des suppressions que l’auteur ne pouvait accepter, il a été retiré et il a paru modifié sous la signature de la rédaction.

05 octubre 2023

Rito Francés o Moderno: Rito de Fundación

La original falta de distinción entre el hecho histórico y lo legendario plasmada en los primeros documentos masónicos ha permanecido vigente para muchos francmasones a pesar del paso de los siglos. Gran parte de esta “deformación” fue responsabilidad del propio Anderson al intentar “legitimar” la nueva estructura obediencial en las Constituciones de 1723 con una Historia de la Francmasonería que se remonta desde Adán hasta dicha fecha de principios del Siglo XVIII.

La Francmasonería, nuestra francmasonería, es una Orden iniciática tradicional y simbólica que tan solo es una heredera indirecta de aquellos constructores de catedrales. La Francmasonería contemporánea nace a finales del siglo XVII y principios del XVIII alrededor de la Royal Society en un país que salió de horribles guerras de religiones. Estos hombres de ciencias e ilustrados que no quieren renunciar a sus aspiraciones espirituales, se inspiran en los ritos y símbolos de estos constructores de catedrales de quienes no son herederos directos, creando una francmasonería especulativa moderna fundamentada en unos mitos importados a tal efecto. Sea como fuere, lo que resulta incuestionable es cómo el soporte vehicular era y debe ser simple y sencillo. Un uso simbólico-alegórico claro que finalmente debe mostrar un mensaje cercano y simple. Un contenido que haga estimular en el hombre sus potencialidades mediante la ortopraxis moral, apreciar su libertad así como el uso de la misma; encontrar esa felicidad en la búsqueda autocrítica a las respuestas perennes compartidas con un sentido de pertenencia e interacción universal y despertar su responsabilidad hacia un conjunto-la humanidad- liberada de todo tipo de imposición irracional o subyugante.

Hablando de "nuestra masonería", de la que en realidad somos descendientes, admiramos su metodología que pretende unir lo disperso y liberarse del yugo discriminatorio, dando entrada a todo ser humano, al margen de su religión e ideología política. Ese espíritu universal y ecuménico fue el detonante de la idea de Désaguliers y su entorno, pudiendo dar cabida a todo ser humano con unos principios ético-morales fundamentales, haciendo que se mantenga al abrigo de las fuerzas de tensión generadas por la diversidad religiosa, siempre fuente de confrontaciones, así como de los disensos de tipo político fuera de la Logia. Al respecto, resulta curioso comprobar como esa contención en la opinión política y religiosa, queda regulada en los deberes del Francmasón en el apartado dedicado a la conducta cuando la Logia está cerrada estando aún reunidos los Hermanos, lo cual no explicita la imposibilidad de tratar de estos temas en Logia abierta siguiendo el Orden ritualmente establecido y coherente con los compromisos adquiridos como miembros de la Orden en cuanto a tolerancia, respeto y amor.

La francmasonería tal y como hoy la entendemos procede por tanto de la Gran Logia de Londres y de todo el entorno que dio lugar a su génesis, muy a pesar de otras tesis fantasiosas y sin fundamento histórico y masonológico.

Sin duda alguna la masonería inglesa que elaboró los Antiguos Deberes desde 1390 fue una corporación profesional cristiana de tipo religioso. Primero católica hasta devenir anglicana en 1534. El contenido esencialmente bíblico de esta masonería operativa así lo atestigua. No obstante, con el paso de los siglos la masonería sufrió diversas metamorfosis que, diversificando su identidad primitiva, terminaron por hacer de esta antigua corporación profesional cristiana una expresión moderna de la tradición del eclecticismo.

Hacia 1637 la masonería escocesa, de confesión calvinista, elaboró el rito del Mason Word que contribuyó a transformar la antigua masonería operativa en masonería especulativa.

En 1723 Désaguliers y Anderson presentan como base moral de la Orden la religión natural que deviene en ese entorno especulativo puerta consecuente al pensamiento filosófico abierto y diversas formas de deísmo e incluso ateísmo teórico, y por supuesto del librepensamiento en las logias. La penetración sucesiva de estos diversos puntos de vista en masonería, además de explicar la génesis del eclecticismo, debe invitarnos a reflexionar sobre las consecuencias y la coexistencia pacífica de dichos diversos puntos de vista en el seno de la misma Orden masónica.

El rito calvinista del Mason Word (Palabra de Masón), creado hacia 1628/1637 por los masones escoceses de Kilwinning para reemplazar el rito de los Antiguos Deberes operativos de la edad media y del Renacimiento, fue anglicanizado y catolizado antes de ser transmutado por la Gran Logia de Londres de 1717 en rito filosófico universal. Y aquí es donde radica la auténtica grandeza de este principio ecuménico que, entre otras formas rituales, el Rito Moderno o Francés, por ejemplo, ha sido fiel a pesar del paso del tiempo y de la historia.

En su expresión natural, la francmasonería, consecuente y heredera de este planteamiento ilustrado, tiende y debe tender a esa universalidad no exclusiva, no restringida a criterios de orden interno particular, religiosos, formales o discriminatorios, desde el respeto y la tolerancia, uniendo desde la diversidad donde el nexo común es la práctica y desarrollo de la virtud haciendo prevalecer el bien sobre el mal.

Son los británicos, o sea, ingleses, escoceses e incluso irlandeses los que instalan la masonería en Francia. Su motivación no es el deseo de transmitir la masonería en Francia, sino que han sido más bien obligados a huir de Inglaterra por motivos del conflicto dinástico y religioso que aconteció en esas épocas, y ello es lo que hace que la mayoría de ellos Jacobitas o hannoverianos, durante alrededor de una cuarentena de años no paren de ir y venir por el Canal de la Mancha con sus rituales en uso, particularmente de la Gran Logia de Londres y Westminster, creada en 1717, al igual que ocurre con la filiación “Moderna” referida para Bélgica, país con logias constituidas desde 1721, u Holanda algo posteriormente.

Las logias creadas en Francia fueron hijas de la Gran Logia de Londres, por lo tanto una masonería antigua calificada como del tipo "Moderno" por sus detractores autodenominados “Antiguos”. Toda una paradoja en el uso de los calificativos.

El cristianismo de tipo confesional y religioso se retoma en Francia en 1735 cuando traduciendo los “Deberes de un Francmasón” inseridos por Désaguliers en las Constituciones de 1723, el abad Moret, gran secretario de la Gran Logia en Francia, cristianizó el texto de Désaguliers, cuya versión fechada en 1737 sirvió de constitución a las primeras logias de Suecia convertidas posteriormente en Logias confesionales. Este acto en dicho contexto geográfico obedecía sin duda alguna a la realidad histórico-social que tenía los días contados.

No puede por lo tanto mostrar contradicción ninguna cuando el rito de los Modernos retoma durante la Ilustración continental que desemboca en el “Régulateur du Maçon” su forma base propuesta por Désaguliers, a través de exigir el simple deber la práctica espontanea de la ley moral universal inscrita en el corazón de todo ser humano y en toda época. Esta actitud personal no incluye, sin excluirla tampoco, la institución de comunidades como las Iglesias. Pero la comunidad no deviene un grupo social instituido por las iglesias, sino por comunidades naturales ya sea, la familia, los amigos, el Estado no confesional (laico) y a partir de ahí toda la humanidad.

El Estado laico no está privado de valores éticos o espirituales. Este estado laico liberal es inevitablemente consecuencia del pluralismo confesional, lugar de mestizaje cultural y en particular de valores religiosos.

La humanidad constituye una comunidad, una unidad que no puede existir sin el respeto práctico de la ética, del amor al prójimo.

El Rito de los denominados “Modernos” se traduce al francés y es practicado por la casi totalidad de las logias que se crean en el reino y no parece tener nombre. Es simplemente masonería. Una masonería que hereda unas tradiciones masónicas, las más antiguas, que no está fijado palabra por palabra, aunque por razones administrativas, se tiende cada vez más a escribirlo, pero que posee una estructura simbólica fundamental.

La aparición de estos otros sistemas masónicos, casi siempre "escoceses", donde el nombre para nada tiene real relación con su verdadero lugar de origen, y muy vinculados a la proliferación de los denominados Altos Grados por encima del Tercer Grado Simbólico, hace que el Gran Oriente de Francia se plantee el hecho de organizar y controlar la francmasonería francesa, y el deseo de numerosas logias de tener una versión universal de los rituales, son la causa de la fijación de un rito "Moderno" entre 1783-1786, una Regulación de referencia, que tiene sus ventajas e inconvenientes que abordaremos en otra ocasión, y que en el futuro será conocido con el apelativo de “Francés”. Para los Altos Grados, este análogo trabajo se realizará en el seno del Gran Capítulo General de Francia fundado en 1784 y posteriormente vinculado a dicha Obediencia en 1786 añadiendo cuatro órdenes superiores más una Quinta Orden de carácter Académico y administrativo: Elegido Secreto, Gran Elegido Escocés, Caballero de Oriente y Soberano Príncipe Rosa- Cruz, más una Quinta Orden. Sobre esta cuestión Pierre Mollier apunta en su aportación de la Introducción del libro dedicado a los rituales del Soberano Capítulo Metropolitano de 1786: Subrayemos, no obstante, que sería un error considerar al Gran Capítulo General de Francia como el Autor del Rito Francés. Esta asamblea de Masones eruditos solo hizo que fijar su uso reteniendo los altos grados más tradicionales en sus versiones más sobrias. Así, veinte años antes de la creación del Gran Capítulo, un sistema muy próximo al que tomará el Rito Francés era ya practicado. En los años 1760, la Madre Logia Escocesa de Marsella. Incluso con anterioridad, este deseo de ordenación y reducción en la Masonería de Altos Grados queda constatada en la porosa relación e interacción franco-belga. Recordemos que la Masonería de los Modernos se implanta por diversas vías en esos orientes, bien directamente vía Londres o vía Francia a través de la Gran Logia dirigida por el conde de Clermont. De este modo el Marqués de Gages (cuya logia “La vraie et parfaite harmonie” de Mons es de la correspondencia de la GLdF) aparece nombrado por Luís de Bourbon en 1766 como « Grand Maître provincial et Inspecteur Général des loges rouges et bleues pour les provinces de Flandres, de Brabant et de Hainaut ». Aprovechando la coyuntura y dificultades que atraviesa la masonería francesa y el distanciamiento que ello conlleva entre la vinculación de Gages con la GLF, la pretendida agrupación de logias zonales emanadas directamente de la GL de Londres llevará, entre otras casuísticas bien curiosas, a la creación bajo patente de Londres de una auténtica y seriamente estructurada obediencia “belga”, teniendo al Marqués de Gages como Gran Maestro provincial: la Gran Logia provincial de los Paises Bajos Austriacos, que regulará ese cierto desorden reinante (propio por otra parte en cuanto a la descentralización) y aglutinará las Logias de su entorno. Como señalábamos, a través de las cartas entre el Conde de Clermont y el Marqués de Gages, el primero expresa su trabajo de estructuración en 15 grados en 1767. Según Adolphe Cordier, de los rituales redactados por la Gran Logia Provincial de los Países Bajos Austriacos que superaban largamente la veintena, finalmente los Grados fueron reducidos a quince en 1776. En esta línea, cabe resaltar que ya en 1772, es el Marqués de Gages quien exterioriza su proyecto de una masonería en 7 Grados al Venerable de la Logia de Alost dentro de un contexto de contención en las recepciones de Grados indicándole que algunos podrían devenir inútiles en un futuro de ser conferidos. Es precisamente en una estructuración en tres Grados y Cuatro Órdenes, más un Quinto Orden que contiene todos los Grados Físicos y metafísicos y todos los Sistemas/Ritos, la que elabora el Gran Capítulo General de Francia de 1784. En1786 el Gran Oriente de Francia propone un texto de referencia para los tres grados azules, difundido en forma de copias manuscritas, y adopta los Órdenes de Sabiduría con la creación/integración del Soberano Capítulo Metropolitano.

Sobre la continuidad del Rito Moderno en Siete Grados en los Países Bajos denominado también en esos Valles con los nombres de Escocés Reformado e incluso Antiguo Reformado ya que consideraban la estructuración de 1784 como una “reforma” de los grados Escoceses, o Antiguos (por antigüedad, no por ser de descendencia de los Antiens), hay que señalar unas trascendentales cuestiones que abordaremos in extenso en unos trabajos próximos que dirigiremos para aquellos que buscamos (o eso intentamos) conocer determinadas verdades mediante el estudio y seguimiento histórico.

Esto es:

a) La creación en 1803 del Hoofdkapittel der Hoge Graden in Nederland (Supremo Capítulo de los Altos Grados) en Holanda por Capítulos Independientes siguiendo un sistema de Grados creado por analogía al del Grand Chapitre Général de France, aunque el origen y tipo de sus rituales sean de otra procedencia (elemento sorpresa aún desconocido por muchos).

b) En tierras belgas, y siguiendo la tradición que proliferó en los Países Bajos meridionales durante el XVIII, lo que hoy conocemos como Capítulos, se desarrollan libre y soberanamente como extensión de una Logia Azul a quien corresponden y vinculan, denominándose también los Soberanos Capítulos como Grand Atelier (Gran Taller). Tras la retirada francesa, los capítulos preexistentes y los creados durante la ocupación mantienen, tras la misma, ese procedimiento organizativo, al margen de cualquier Cámara de Administración perteneciente a un Gran capítulo u Obediencia (véase archivos de la R.•. L.•. de la Esperanza al Oriente de Bruselas o de los Amigos Filántropos de ese mismo Or.•.).

c) Este procedimiento de trabajo en Capítulos Independientes y Soberanos es también retomado a propósito de la creación del Soberano Colegio del Rito Escocés para Bélgica (aún hoy en vigencia) a raíz del rechazo de la estructura jerárquica del Supremo Consejo del REAA en 1962, lo cual no supuso ninguna novedad organizativa en la historia masónica de ese país y que aglutina a varios de los más históricos Capítulos y Areópagos imponiéndose en la corriente de la Masonería Liberal en esos Orientes.

En el siglo XIX, Rito Moderno se convierte en el equivalente de Rito Francés. Por ello Vuillaume emplea los dos términos, ya que se aplica tanto a los tres primeros grados como a los órdenes superiores. Este término de Rito Francés va a imponerse mientras que el de Rito Moderno va cayendo en desuso en el último tercio del siglo XIX . Tengamos en cuenta no obastante, que en Bélgica, los problemas lingüísticos y nacionales no impusieron el adjetivo “Francés”, y se utilizó siempre el calificativo de “Moderno”. En cualquier caso, durante todo el siglo XIX la diferenciación entre Régimen Francés y el Escocista va a ir creciendo. En 1858, se publica una nueva redacción para los grados simbólicos del Rito Francés denominado de Murat, que fue Gran Maestre. “Ideológicamente”, el texto apenas si es diferente del Régulateur. El nuevo modelo sigue definiendo la masonería de manera “clásica”. Después el Convento de 1877 sus resoluciones conducen a retoques más intrépidos y es cuando en 1879, el Gran Colegio de Ritos encargado por el Consejo de la Orden del Gran Oriente de Francia hace desaparecer de los rituales las fórmulas aparentemente religiosas, como es la referencia al Gran Arquitecto del Universo, que el Gran Oriente de Bélgica ya había suprimido su obligatoriedad en 1872. En 1886, una comisión de 12 miembros, presidida por el abogado Louis Amiable (1837-1897), procede a una nueva revisión. El nuevo ritual francés, tomará el nombre de su principal redactor, y se acompaña de un “informe sobre los nuevos rituales para las logias” redactado por el mismo Amiable. Esto explica que el nuevo texto, en parte inspirado en los rituales del Gran Oriente de de Bélgica, se refieran en gran parte al positivismo. Su filosofía general es la de “neutralidad entre las distintas creencias” y el hecho de que " los datos evidentes proporcionados por el estado actual de la ciencia debían ser aprovechadas”. Durante este medio siglo, la práctica de todos los órdenes de sabiduría cayeron en desuso en el continente europeo. El ritual Amiable, un tanto modificado en 1907 bajo la autoridad del Gran Comendador Juan-Bautista Blatin, permanecerá en estas condiciones hasta 1938, fecha en la que la iniciativa de Arthur Groussier, entonces Grande Maestro del GOdF adopta un nuevo modelo del Rito Francés. La nueva versión es una tentativa de intentar una vuelta a las fuentes simbólicas del sistema francés, y no una nueva molienda aún más ultra positivista. En 1955, se difunde la versión definitiva del ritual Groussier, ligeramente arreglada en la forma y bajo la autoridad de Paul Chevalier, es imprimido y difundido. En el largo trabajo de reconstrucción de las obediencias en la posguerra, los masones eruditos volvieron a las investigaciones iniciáticas o simbólicas deseando encontrar o revivificar las potencialidades de la tradición masónica francesa del siglo XVIII, hereditario de los Modernos.

En Portugal, la práctica del Rito Moderno se presenta desde 1802. Mientras que en Francia por otras razones dignas de análisis a fondo, los Órdenes de sabiduría dejaron de ser practicados durante unos 170 años (aproximadamente desde 1830 hasta 1999) en Portugal, por su parte, la labor del Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz, prosiguió durante este largo período, a pesar de las numerosas persecuciones y prohibiciones de las que fue objetivo la masonería, trabajado de forma ininterrumpida desde 1804 hasta 1939, es decir, alrededor de 140 años. Después de que Salazar prohibiera la masonería en 1935, de manera totalmente subterránea, los últimos supervivientes del "Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz, se incorporaron al Supremo Consejo de Grandes Inspectores Generales del Grado 33 del Rito Escocés Antiguo y Aceptado para Portugal y su jurisdicción, a través del Acuerdo de 1939 y, a partir de esta fecha, el Rito Francés o Moderno dejó de ser practicado en Portugal. La reactivación de nuevo en todos sus Ordenes data del año 2003 gracias al Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz -- Gran Capítulo General del Rito Francés de Portugal.

El Rito Moderno o Francés en Brasil, requiere de una especial mención dado que el Supremo Conselho do Rito Moderno sito en este país es la Potencia Filosófica de Rito Francés o Moderno de mayor antigüedad en el mundo en cuanto a la práctica ininterrumpida de todos los Órdenes de Sabiduría y único en el mantenimiento de su legado hasta la “reactivación europea” de finales de los 90, trabajando con el Rito madre en esos orientes desde 1822, y que le confiere la incuestionable condición de Chef d’Ordre.

Respecto al Régulateur du Maçon, si bien no debe ser considerada la fuente del Rito Francés o Moderno, pretende históricamente establecerse como modelo único, colacionando y unificando las tradiciones orales y manuscritas anteriores para los grados simbólicos, tras un periodo de cierto desorden en el que la francmasonería sufría una insuficiencia en la organización central, cuya ausencia de unidad ritual daba pie a excesos apócrifos en la mayoría de los casos, cuya réplica de contención para los denominados Altos Grados se plasma en el Régulateur des Chevaliers Maçons que abordaremos en un futuro próximo.

La peculiaridad del ritual masónico del Rito Moderno o Francés es que se basa principalmente en la universalidad, los elementos visibles de la luz (el Sol y la Luna son dos de las tres grandes luces), sin referirse directamente a un poder divino. El hombre es así el centro de los misterios de la naturaleza y trata de comprender los signos a través del estudio de los símbolos que lo rodean. La creencia en Dios no está excluida, pero queda dentro del ámbito personal de los Hermanos y Hnas.·., vivir esta comprensión de la naturaleza, dejando a los demás plena libertad en la búsqueda de la verdad, apartada de todo dogma o imposición, sea del tipo que fuere.

La forma Ritual del “Régulateur du Maçon” nos demuestra su atemporalidad mediante su plena riqueza simbólica y la vigencia de su estructurado mensaje donde tradición y modernidad coexisten.

El Rito francés es esencialmente mítico. Vehicula tres mitos fundamentales:
  • El mito del paso de las tinieblas a la luz
  • El mito de la construcción del templo de Salomón
  • El mito hirámico.
No pretendamos encontrar en él:

Ni el pensamiento religioso que implica una sumisión total a una realidad absoluta. El Rito Moderno o Francés no contiene nada religioso ni "sagrado", ni oración, ni ningún acto relativo a un determinado carácter confesional.

Ni el pensamiento esotérico entendido como una revelación transmitida a sólo unos elegidos. Esta tendencia que puede devenir sectaria, introduce una criba entre los hermanos que separa entre elegidos y condenados, pensamiento que va en contra del universalismo de la francmasonería. El Rito Moderno o Francés aboga por el universalismo y la posibilidad de que todo ser humano desarrolle sus potencialidades.

Ni el pensamiento místico que busca una inmersión total del individuo en lo que le sobrepasa. La mitología masónica se apoya en la idea de un proyecto de Construcción; se ocupa del aquí y el ahora; pone al Hombre en el centro del universo, donde él es materia y obrero a la vez de su Templo interior, pero de necesaria proyección universal y responsable exteriorización compartida.

Ni el pensamiento mágico que trata de controlar la realidad por operaciones mentales profundamente irracionales entregadas a la teúrgia, a la alquimia o a la magia.

Ni el pensamiento ocultista que privilegia las supersticiones más peligrosas acreditando la influencia de los "espíritus" sobre los humanos, que cree pues firmemente en los actos de carácter mágico.

Sea cual sea su forma ritual utilizada, el Rito Moderno o Francés, si atiende a sus características originales, se impone, hoy como mañana, como una expresión ordenada y completa de los valores masónicos "permanentes": la búsqueda de la verdad, la perfectibilidad para toda aquella persona que desee progresar, la liberación para permitir el avance de la mujer y del hombre comprometidos como eslabón en la cadena social.

Post Data:

Estructuras simbólicas fundamentales del Rito Francés o Moderno


Tres candelabros dispuestos NE, SE, SO
Representan las Tres Grandes Luces: Sol, Luna, Maestro de la Logia

Los Pilares de la Logia: Sabiduría, Fuerza y Belleza


Belleza y Fuerza coinciden con las Columnas J y B, y Sabiduría se halla en una columna Imaginaría ubicada en Oriente, en el lugar del Venerable.
Es por ello que estos Pilares están directamente vinculados al Venerable y a los dos Vigilantes

El orden J y B de las palabras y la disposición de las columnas acorde a la Gran Logia de Londres.

Joyas móviles

La Escuadra que lleva el muy Venerable. El Nivel que lleva el Primer Vigilante y la Perpendicular o Plomada que lleva el Segundo Vigilante.

Joyas inmóviles

La Plancha de Trazar, la Piedra Cúbica de punta y la Piedra Bruta.

Muebles de la Logia

El Libro (o Reglamentos), el Compás y el Mallete.

Material ritual contrastado:

  • Divulgación 1724 
  • Prichard 1730
  • Prichard 1730 (en español)
  • Berne 1740
  • Le Parfait Maçon 1744
  • Luquet ca. 1745
  • Le Sceau Rompu 1745
  • Le Maçon Démasqué 1751
  • Three Distinct Knocks "Lecture" ca. 1760
  • Marquis de Gages 1763
  • Le Corps Complet de maçonnerie RGL de France ca. 1765
  • Manuscritos Régulateur du Maçon de 1783 y 1786
  • Duc de Chartres 1784
  • Recueil Précieux 1785
  • Edición publicada del Régulateur du Maçon 1801
  • Vocabulaire des Francs-Maçons 1810 (Bazot)
  • Nécessaire Maçonnique 1812
  • Manuel du Franc-Maçon 1817
  • Manuel Maçonnique 1820
  • Le Tuileur-Expert 1828
Plano de la Logia de Rito Moderno o Francés y Distribución de Oficiales


Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto para España, Rito de Perfección.
Masonólogo