10 febrero 2024

Maître Parfait

Précautions préalables :

Faire un travail sur un grade sans pour autant en révéler le contenu initiatique : voilà l’enjeu. Donc rien sur les mots, signes et attouchements ni sur les voyages, lieux visités et passages du récit légendaire et initiatique.

Pourquoi s’intéresser au grade de Maitre Parfait ?

Dès les premières divulgations, il est précisé que les détenteurs du grade de maitre parfait devaient avoir une place particulière du à leur rang dans l’Ordre.

C’est exactement cela qui a attiré l’attention de René Guilly. En fin connaisseur des us et coutumes de la franc-maçonnerie et des rituels, il va commencer à s’intéresser aux textes d’origine de ce grade.

Les textes de base :

MS5934 pièce 1 – Rituel de Réception de Maitre Parfait et Écossais. Manuscrit autographe de Willermoz, circa 1760. 13pp. In-4 (transcription de Dominique Sappia) qui se trouve dans le livret de Maitre Parfait que j’ai édité.

Dans la revue du Suprême Conseil Grand Collège du Rite Écossais Ancien Accepté du GODF : « l’Écossais » n°14 nous trouvons l’étude de sept anciens rituels tous datés du 18ème siècle :

1. Parfait Maitre ou le Maçon Parfait, collection du Baron de Salm, qui comporte 13 pages, la première portant la mention Jérusalem 5775.

2. Grade de Parfait, collection Jean-Baptiste Bonseigneur qui est une copie faite après 1791 de cahiers beaucoup plus anciens, appartenant à une loge du Cap-Français de 1752 ?

3. Le Parfait Maitre Élu, collection Mirecourt fonds Kloss

4. Maitre Parfait, manuscrit MS 1097/44 de la Bibliothèque Nationale d’Australie, fond Clifford. Ce texte date environ de 1765. Il a 12 pages manuscrites.

5. Quatrième grade de l’Art Royal au premier Temple ou Ancien Maitre, MS 2098 de la bibliothèque Municipale de Bordeaux, appelé « Livre des Marchés », collection de rituels français d’une série en sept grades : Apprenti, Compagnon, Maitre, Maitre Parfait, Maitre Élu, Écossais d’Heredom, Secret du Royal Arch. Le rituel comporte 9 pages avec un tableau, l’avant-propos est de 30 pages manuscrites.

6. 5ème Grade : Maitre Parfait, manuscrit Francken de 1783

7. Le Maitre Parfait quatrième grade, recueil précieux de la maçonnerie Adoniramite 1786.

Dans ce numéro de l’Écossais suit une étude détaillée et comparative de ces différents textes, augmentée d’une riche iconographie de tableaux d’origine.

Les éléments constitutifs du grade :

Évidemment j’ai indiqué en préambule que je ne dirai rien sur les éléments constitutifs du grade. Mais l’exception confirme toujours la règle et donc nous allons tout de même en parler.

Les éléments qu’aborde ce grade sont entre autres le nombre 4, la quadrature du cercle et surtout et essentiellement l’entrée dans le Saint des Saints.

Le 4 est traditionnellement la représentation du carré et donc de la terre qui avec ces 4 dimensions et notre vision qui en délimite le périmètre peut s’opposer ou plutôt s’harmoniser avec le cercle qui dans toutes les traditions représente le ciel. Les cloitres des monastères n’en sont que la représentation chrétienne. Le cloitre est le lieu ou les moines déambulent dans une sorte de récréation. Mais pour les moines même au repos on est en présence de Dieu et donc la déambulation en carré – on dirait à l’équerre avec les mots des maçons - rappelle la terre, le jardin central avec souvent un point d’eau, que ce soit une marre ou un puits, lorsque cela est possible, représente le jardin d’Éden et le ciel, aperçu au-dessus de cette cours à ciel ouvert, renvoi au cercle – on dirait au compas avec les mêmes mots des maçons - et ce dans toutes les traditions ou le ciel, lieu de résidence de la divinité, est un cercle.

Je ne résiste pas à vous donner les définitions du Rite Anglais de Style Émulation de l’Équerre lors de l’ouverture des travaux au 2ème grade :

V.·. M.·. Par quel instrument d'architecture dois-je vous mettre à l'épreuve ?

2e S.·. Par l’Équerre.

V.·. M.·. Qu'est-ce qu'une Équerre ?

2e S.·. C'est un angle de 90 degrés ou le quart d'un cercle.

V.·. M.·. Puisque vous connaissez les secrets de ce grade, mettez à l'épreuve les Frères et Sœurs Ouvriers du Métier. Vous me transmettrez ensuite à leur exemple le signe qu'ils vous auront donné.

Et du Cercle lors de l’ouverture des travaux au 3ème grade : V M : Qu'est-ce qui a été perdu ?

1er S : Les secrets originels du Maître Maçon V M : Comment ont-ils été perdus ?

2e S : Par la mort prématurée de notre Maître Hiram Abif

V M : Où espérez-vous les retrouver ? 1er S : Au Centre

V M : Qu'est-ce qu'un Centre ?

2e S : Un point dans un cercle, placé à égale distance de tous les autres points de la circonférence

V M : Pourquoi au Centre ?

1er S : Parce que c'est un point à partir duquel un Maître Maçon ne peut s'égarer

V M : « Nous allons vous aider à réparer cette perte … et puisse le Ciel seconder nos efforts réunis. »

Partant de cette présentation, je vous laisse faire vous-même la liaison initiatique entre l’Équerre et le Compas pour aboutir à la quadrature du cercle. Sans omettre de vous dire qu’il y a 16 bougies en 4 fois 4 dans la loge. Le carré de 4 pour ceux qui seraient réfractaires aux explications simples.

Mais maintenant, nous devons aborder le Saint des Saints.

Voici ce que nous dit René Guilly le 1er février 1992 lors d’une communication intitulées : « Deux aspects du grade de Maitre Parfait » reproduit en intégralité dans le livret de Maitre Parfait du Souverain Chapitre Français Jean Théophile Desaguliers de Provence :

« - Donc, premier point établi « en béton » : le grade se situe dans le Saint des Saints du Temple de Salomon.

Nous avons eu en face de cette évidence – ce n’est pas une découverte, c’est une évidence – une attitude ambigüe. Moi, j’ai eu personnellement un moment de recul… Comment ?... Le Saint des Saints… Le lieu absolument sacré pour les juifs… pas « sacré », mais « saint » – « sacré », ce n’est pas juif. Comment ce lieu aussi saint peut-il intervenir dans un grade maçonnique ? Peut-il être profané par tout ce que nous allons faire avec tout cela ? De temps en temps, il y a parmi nous la présence d’un frère israélite et, comme nous sommes des gens d’une certaine nature extrêmement respectueuse des convictions, on s’est dit : « Mais on va choquer… C’est affreux… C’est horrible ! » Et je me souviens d’une tenue à Neuilly où l’on s’est mis à repérer à chaque fois dans le rituel où il y avait écrit « Saint des Saints » pour remplacer « Saint des Saints » par « sanctuaire ». C’était une démarche. Mais, cet été, j’ai fait une révision de ce grade et je me suis aperçu que c’était une attitude typiquement maçonnique, c’est-à- dire d’une sottise absolue ! En faisant cela, on risquait de passer à côté de l’essentiel. J’ai dû revenir en arrière et j’ai passé toutes les corrections que nous avions faites « par pertes et profits » pour déblayer leterrain.

Le reste est d’une simplicité effrayante parce que le Saint des Saints, ça n’existe pas en soi. Le Saint des Saints, c’est la partie d’un édifice. C’est la partie de l’édifice du Temple de Jérusalem. On ne peut pas poser quelque part le Saint des Saints ; ce n’est pas vrai. On peut considérer le Temple et, dans le Temple, on peut considérer le Saint des Saints. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre… Ce n’est pas une partie détachable que l’on peut promener n’importe où et n’importe comment. Et puis, la seconde constatation, c’est que, pour le peuple d’Israël, le Nom de Dieu qui a été révélé sur le Sinaï se trouvait ensuite dans le Saint des Saints du Tabernacle. Et, quand on a construit le Temple de Jérusalem, le Nom de Dieu résidait dans le Saint des Saints du Temple de Jérusalem. Il ne résidait, pour le peuple juif, que là. Ce qui veut dire que, non seulement, vous ne pouvez pas évoquer le Saint des Saints sans évoquer le Temple de Jérusalem, mais que vous ne pouvez pas, non plus, considérer ce mot – qui, je vous le rappelle, est totalement imprononçable – sans considérer qu’il se trouve dans le Saint des Saints. Par conséquent, dans ce grade, nous avons un ensemble : le nom du Saint des Saints et le Nom de l’Éternel qui est inséparable du Temple de Jérusalem. »

Et plus loin :

« - Vous savez que l’on disserte actuellement beaucoup sur les origines de la franc-maçonnerie. On est à peu près d’accord pour en trouver deux, au XVIIe siècle. La première vient de l’apport écossais qui s’est répandu, selon moi, assez tardivement en Angleterre, c’est-à-dire dans la dernière partie du XVIIe siècle. Et nous avons la maçonnerie des Anciens Devoirs qui, elle, est au contraire plus précoce.

David Stevenson dit que rien ne prouve que la maçonnerie qui se pratiquait, par exemple, à Warrington, ait été imprégnée par les données écossaises, et que c’était une maçonnerie des Anciens Devoirs qui s’inspirait de traditions britanniques, anglaises, mais pas nécessairement écossaises. Et moi, je crois qu’il y a une troisième source. Nous allons, petit à petit, nous rendre compte de son importance, par le fait que la maçonnerie symbolique et spéculative que nous pratiquons est en prise directe sur elle.

À la suite d’un certain nombre de recherches, je suis tombé par hasard sur des ouvrages extrêmement curieux. Le premier ouvrage, de 1659, est d’un auteur que nous connaissons mal – Samuel Lee. Il porte le titre de Orbis Miraculum or the Temple of Salomon, Pourtrayed by Scripture- Light.

Notez la date : 1659. En 1659, l’ouvrage a eu un très grand nombre d’éditions. Ce qui est triste pour nous, c’est que cet homme extrêmement digne – c’était un pasteur protestant – est allé aux Amériques à la fin de sa vie, et rentrant en Angleterre, il a été capturé par des corsaires malouins pour mourir dans une geôle malouine. Ce ne sont pas des choses très agréables à penser… Ensuite, il y a un autre ouvrage encore plus important, plus curieux, Solomon's temple spiritualized or gospel- light fetched out of the temple at Jerusalem – c’est-à-dire « Le Temple de Salomon spiritualisé ou la Lumière de l’Évangile recherchée tirée à partir du Temple à Jérusalem » – écrit par John Bunyan. Cet ouvrage est de 1688. John Bunyan est un homme absolument célèbre, un homme des plus célèbres au monde que vous ignorez joyeusement – c’est tout le problème des abîmes entre les cultures… C’est lui qui a écrit The Pilgrim's Progress – c’est-à-dire « Le voyage du Pèlerin » – qui a connu un nombre d’éditions et de traductions absolument faramineux et presqu’autant que la Bible elle- même. Sa vie est extraordinaire, mais je ne suis pas là pour vous raconter la vie de Bunyan…

Les années 1660-1688 ont constitué une période extrêmement curieuse dans la vie spirituelle anglaise dont je vais essayer de vous donner quelques caractères. En 1660, la monarchie a été restaurée en Angleterre. Le fils de Charles 1er – Charles II – est monté sur le trône et il y a eu immédiatement une répression extrêmement forte envers tous les Dissenters – c’est-à-dire « les marginaux » – des Églises officielles admises. Il y avait une prolifération extraordinaire en Angleterre de tous ces Dissenters qui se sont retrouvés obligés d’émigrer aux États-Unis ou mis en prison comme John Bunyan qui y a passé douze ans de sa vie. Ces gens-là avaient une tournure d’esprit extrêmement particulière que je vais essayer de vous résumer en quelques mots.

Vous vous souvenez que, lorsque j’ai écrit l’article sur « La Pierre angulaire » et que j’ai traduit le chapitre du Speculum Humanae Salvationis qui se rapportait à la Pierre angulaire, nous avions tous, un peu ensemble, découvert la mentalité typologique du Moyen Âge, c’est-à- dire la volonté de lire en permanence dans l’Ancien Testament toutes les vérités du Nouveau. C’est cela que ça veut dire. C’est une maçonnerie qui repose sur le type – un certain nombre de personnages, de fêtes – qui renvoie à un antitype. L’antitype, c’est le Christ et c’est le Nouveau Testament.

Donc, en parlant de l’Ancien Testament, en réalité, on parle du Nouveau. C’est une mentalité qui a été très profondément enracinée dans notre civilisation. J’ai dit que, sur le continent avec le concile de Trente, cette mentalité typologique a disparu. Et je disais dans cet article que le concile de Trente ne s’est pas appliqué, et pour cause, à la Grande-Bretagne puisque l’Angleterre était séparée de l’Église catholique. Par conséquent, cette mentalité typologique a pu subsister en Angleterre. Mais, quand j’ai consulté ces ouvrages, j’ai été pris d’un véritable vertige car il s’agit d’une mentalité typologique poussée au dernier degré du possible ! Jamais l’Église catholique n’a été aussi loin dans la recherche du christianisme à l’intérieur de l’Ancien Testament. C’est une caractéristique de tous ces mystiques protestants, marginaux qui, ayant acquis un respect profond pour l’Ancien Testament, y ont recherché avec frénésie toutes les vérités du Nouveau Testament. 1688, la date de l’ouvrage de Bunyon, correspond à la chute de Jacques II – qui est venu à Saint Germain en Laye, comme vous le savez – et, à ce moment-là, la persécution a cessé et un certain indifférentisme a commencé à régner en Angleterre. Je crois qu’il y a eu une période d’ébullition spirituelle sous la persécution qui s’est étendue du début à la fin de la restauration des Stuart.

Alors, vous me direz : « Quelles preuves peut-on avoir que ceci ait un rapport avec la maçonnerie ? » Une première preuve, c’est que ce genre de spéculations sur le Temple de Salomon que nous trouvons dans la maçonnerie est quelque chose d’extrêmement particulier et jamais, jamais, jamais… nous n’avons pu trouver la moindre base archéologique à tout ce que nous faisons. Il y a deux autres choses dont je veux vous parler et qui établissent là la preuve de la collusion. Dans un des manuscrits les plus anciens des Early Masonic Catechisms – c’est-à-dire le Dumfries n° 4 – vous avez une sorte de document maçonnique et, au milieu de ce document maçonnique, un peu sans crier gare et sans que l’on comprenne vraiment pourquoi, vous avez « Questions concernant le Temple ». Quand vous lisez ces questions et ces réponses dans ce document de 1710 – c’est-à-dire très peu de temps après 1688 – vous trouvez exactement la même mentalité. Toutes sont des références au Nouveau Testament que nous- mêmes, aujourd’hui, nous n’oserions pas proférer tellement elles sont poussées à l’extrême limite du possible. Là où les choses se corsent, c’est qu’il y a, dans un document maçonnique peu connu, que je viens de traduire pour le numéro qui va sortir de Renaissance Traditionnelle, le rituel le plus ancien de l’Arc Royal. Les Anglais le connaissent : il s’appelle Le Manuscrit Sheffield. Dans ce manuscrit – il n’est pas daté – on discute : 1780, 1790… Aucune importance : c’est la fin du XVIIIe siècle. À la fin de ce manuscrit se trouve « La connaissance mystique du Temple ». Quand vous lisez cela, vous vous dites : « J’ai déjà lu ça quelque part… » Évidemment, c’est la même chose que dans le Dumfries n° 4 ! Ce qui veut dire que, entre un document de 1710 et un rituel de l’Arc Royal de 1790 qui n’était pas connu en 1710 et qui, apparemment, n’avaient pas de rapport entre eux – le premier était de la maçonnerie écossaise opérative déjà mêlée, peut- être, de la maçonnerie anglaise –, vous trouvez comme trait d’union le même texte. Et ce même texte s’inspire absolument de la tradition interprétative que je viens de vous donner pour cette période de 1660 à 1688.

Cela veut non seulement dire que le Temple de Salomon est présent dans la maçonnerie, mais aussi que la clé de la maçonnerie repose non pas sur le Temple de Salomon, mais sur une interprétation mystique libre du Temple de Salomon. Ce qui est constant est que tout ce qui est figuré dans le plan appartient soit au Temple de Salomon, soit à la vieille tradition maçonnique. Ensuite, les maçons spéculatifs ont composé avec cela. Mais ils n’ont pas toujours composé la même, de la même façon. Si on cherche une logique entre toutes les compositions que l’on peut restituer, on s’aperçoit qu’il n’y en a qu’une. Elle est mystique. Alors, il faut abandonner tous nos efforts de rationalisation, abandonner toutes nos références à l’archéologie comme règle normative – encore qu’elles soient tout à fait indispensables – et nous dire que la solution de la maçonnerie est à rechercher dans le jeu spirituel. À la place du kriegspiel, il y a un jeu qui était le jeu spirituel de la maçonnerie consistant à disposer des éléments et à spéculer sur ces derniers. Pour les tableaux, en définitive, il n’y a pas d’autres sources – c’est bien ce que nous avons fait – que les Instructions par Demandes et Réponses qui nous parviennent et nous fournissent des indications sur les éléments qui entraînent dans cette spéculation maçonnique. Par conséquent, lorsque vous avez le tableau de la loge, vous avez quelque chose qui est une partie tronquée du Temple de Salomon. »

Et plus loin encore :

« - Ceux qui pratiquent l’Arc Royal voient très bien qu’il y a une équivalence profonde entre ce grade et le grade de Maître Parfait. D’autre part, on peut arriver, par l’érudition maçonnique, à faire un groupement de grades peu nombreux – mais quand même assez substantiels – ayant comme caractéristique le Saint des Saints. Il y en a un certain nombre. De là l’idée que tous ces grades, sous des formes extrêmement diverses, proviennent d’une origine commune, perdue et qu’elle est un ancien grade de Maître.
Ancien grade de Maître qui vient d’où ? Je ne le sais pas. Je doute fort que ça vienne de la source écossaise et de la maçonnerie classique des Anciens Devoirs. Par contre, dans le cadre des spéculations dont il a été question tout à l’heure, alors ça me paraît être d’une logique extrême. Voilà, en gros, dans la première partie, ce que je voulais vous dire. »

Le Souverain Conseil des Maitres Parfaits de France :

René Guilly et son équipe accordaient une telle importance à ce grade qu’ils décidèrent de créer une association Loi 1901 avec statuts et règlements Intérieur.

Un n°1 du bulletin du Souverain Conseil des Maitres Parfaits de France fut sorti en octobre 2011 sous le titre de « La Pierre Carrée » sous la direction d’Alain Gibon son Président.

Je fais ici une parenthèse concernant René Guilly qui a ouvert le 1er chapitre français avec une patente venant du chapitre de Belgique. Le Souverain Chapitre Français Jean Théophile Jean Desaguliers est ainsi le chapitre métropolitain pour la France. C’est à dire que tous les chapitres existants découlent d’une façon ou d’une autre de ce Chapitre. Chapitre dont le Souverain Chapitre Français Jean-Théophile Desaguliers de Provence est le prolongement et par conséquence l’Alliance des Souverains Chapitres de Rite Français en bénéficie aussi. Il est toujours très important de faire les liens historiques des structures afin de pouvoir en vérifier la solidité première.

Maçonnologie ?

Mais revenons à la démonstration que vient de nous faire René Guilly. Celle-ci est un exemple particulièrement brillant de recherche en matière d’histoire de la franc-maçonnerie :

1. Il identifie un grade important par le rang qui est donné à ceux qui en sont titulaire lors des cérémonies maçonniques du début du 18ème siècle.

2. Il retrouve les rituels historiques et les étudie.

3. Il constate entre autre la place primordiale accordée au Saint des Saints qui le surprend à plusieurs titres ; nous l’avons entendu plus haut.

4. Il recherche et trouve des textes anglais de la fin du 17ème siècle qui
contextualisent ce problème dans la recherche de concordance entre l’ancien et le nouveau testament.

5. Il comprend que la maçonnerie d’origine, de part ces sources diverses peut avoir plusieurs grades finaux. En effet dans le cadre de l’ancien testament que faire de plus haut que d’accéder au Saint des Saints et d’y faire ce que tout Grand Prêtre y faisait.

6. Il s’interroge sur la source exacte de ce grade, et nous laisse avec la question ouverte.

7. Convaincu de l’importance de sa découverte, il fait revivre ce grade.

Conclusion :

Si notre frère Éric a voulu que je vous présente ce grade, c’est parce que nous le pratiquons en préalable à l’entrée de nos membres au 1er Ordre.

Donc il est ouvert aux membres du Rite qui possèdent au moins le 1er Ordre.

Si ce grade vous intéresse, sachez que vous pouvez soit venir le découvrir lors d’une prochaine tenue. Ou mieux, si vous voulez le vivre en tant que candidat, un courrier de demande nous permettrait de vous programmer pour sa réception.

J’ai dit.

Robert Guinot, S.·. P.·. R.·. C.·.
Grand Vénérable de l'Alliance des Loges Symboliques
Très Sage et Parfait Maître du Souverain Chapitre Jean Théophile Désaguliers de Provence
Chapitre membre de l'Alliance des Souverais Chapitres de Rite Français

08 febrero 2024

Apunte sobre el porte de la Espada

En ocasiones se apunta que la presencia y el porte de la espada en Logia sea una tradición heredada de las antiguas Logias Militares.
Sin embargo, existe otra argumentación que comparto y que a continuación exponemos:

Encontramos escrito ya en alguna divulgación, como la del “Sceau Rompu” de 1745: "todo Masón en Logia es gentilhombre: deponemos entrando su condición de plebe, como dejamos sus títulos en la puerta con el fin de estar todos al mismo nivel". Una explicación se hace necesaria sobre el término gentilhombre: en inglés, gentilhombre quiere decir " persona elevada, de buena compañía". Los masones ingleses se recrutaban evidentemente sólo entre los gentilhombres. Cuando la francmasonería atravesó la Mancha, tradujimos - correctamente - gentle por gentil y men por hombres, lo que dio "gentilhombres". Pero un gentilhombre, en francés, no quería decir la misma cosa que en inglés, esto significaba " de familia noble " (como el inglés nobleman): el diccionario de la Academia da para definición " noble de raza ".

¿Es por esto que todos los masones se hicieron unos "burgueses gentilhombres"?
Esta razón parece haber empujado en todo caso a los masones franceses, para poder considerarse totalmente como "gentilhombres", a practicar la "nivelación por lo alto" (desde el punto de vista de la escala social) otorgándose mutuamente una nobleza ficticia: mientras que, en la vida social del Antiguo Régimen, el porte de la espada estaba reservado para los aristócratas, los masones franceses del siglo XVIII convinieron, para marcar mejor la igualdad que predicaban, que todos los masones, cualquiera que fuera su origen social, podrían llevar la espada en Logia(es el origen de nuestro talabarte/cordón, decoración desconocida, salvo error, en la masonería inglesa).

Como escribe Ligou al respecto, este cordón azul - bordeado en rojo en el REAA - en otro tiempo herencia de las personas nobles, se hizo desde entonces distintivo "de los Maestros Masones, personas nobles por el corazón y espíritu". Hay que decir que recíprocamente ("nivelación por lo bajo" siempre desde el punto de vista de la escala social), todos llevan el mandil, símbolo del trabajo manual que en la época estaba prohibido entre la aristocracia.

Podemos pues decir simbólicamente que todo masón, ya sea aristócrata o plebeyo, es a la vez en Logia un gentilhombre que lleva la espada y un trabajador que lleva el mandil, cosas absolutamente incompatibles en el XVIII.

Vemos pues el por qué de la presencia del porte de la espada en Logia, que a pesar del reparo que a veces suscita, no está privada de un valor simbólico.

Y he aquí también por qué el porte del cordón sin el mandil, que todavía se practica en algunas Logias, puede ser considerado una verdadera herejía desde el punto de vista simbólico y, visto desde el mismo ángulo, la señal de una pretensión rara: es decir, como en el Antiguo Régimen, " soy noble, pues no trabajo".


Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto para España, Rito de Perfección.
Masonólogo

06 febrero 2024

Los Catecismos del Mason Word y el Arte de Memoria

Procurando nuestro acercamiento al conocimiento precursor de nuestra actual masonería especulativa, tiramos del hilo bibliográfico y de las investigaciones del muy Querido Hermano y amigo Patrick Négrier, siempre dispuesto a aportar su saber con tal de dar luz a una parte de la historia menos conocida (pero trascendental) por la gran mayoría de miembros de la Orden, y que, desgraciadamente, deja lagunas tremendas en nuestra formación histórica, ritual y conceptual, creando falsos mitos y leyendas grotescas en ocasiones, y a la vez, tan terriblemente alejados de una realidad cabal.
Procuraremos en sucesivas publicaciones aproximar al lector que lo desee una información sólida, veraz masonológicamente, y hermenéuticamente coherente.

Antes de abordar el análisis de los principales catecismos del Mot de Maçon que engloban el periodo 1696-1730, debemos intentar saber sobre qué época y porqué la forma primitiva de la Palabra de masón se desarrolló bajo forma de catecismos, juegos alternados de preguntas y respuestas cuyo primer ejemplo aparece en 1696 por el Edimburgo, primero de los catecismos masónicos del Mot de Maçon (Mason Word), y modelo de una serie de catecismos análogos de los que analizaremos las sucesivas metamorfosis más adelante.

Creado hacia 1628-1637, el rito del Mot de Maçon se reducía en su estado primitivo a la comunicación oral de las palabras Yakin y Boaz de las dos columnas del Templo de Salomón, comunicación hecha mediante un agarre de la mano derecha (denominada garra) dado al recipiendario, es decir, al nuevo aprendiz entrado. Este rito se desarrolló desde 1689-1691 como lo da a entender el hecho que en 1689 el Dr. Stillingfleet denominó el Mot de Maçon “un misterio rabínico” y que en 1691 Robert Kirk comparaba esta Palabra a un “comentario” rabínico sobre Yakin y Boaz. Notemos que denominando la Palabra de masón como un “misterio rabínico”, Edward Stillingfleet, que sabía que este rito era practicado en los Highlands de Escocia, no podía ignorare por consiguiente que este rito del Mot de maçon era practicado por cristianos y no por judíos. Cuando empleaba el nombre “rabínico” quería hacer por tanto referencia ya sea al origen veterotestamentario de las dos palabras Yakin y Boaz, como al carácter exegético (por analogía con el Talmud) que revestía este rito (lo que será efectivamente el caso de los catecismos del Mason Word des de 1696 con el Edimbourg). ¿Cómo Stillingfleet conoció la existencia del Mot de Maçon? Él trabajó personalmente en encontrar un compromiso para reconciliar los no-conformistas (presbiterianos escoceses) con los ortodoxos (anglicanos de Inglaterra), y fue así probablemente trabajando en esta tarea de aproximación inter-confesional que tuvo la ocasión de frecuentar los medios prsbiterianos escoceses y descubrir ahí la práctica del Mason Word.

Robert Kirk, que aparentemente había conocido de Stillingfleet la existencia del Mot de Maçon escocés, y que era pastor protestante (episcopaliano) además de gran erudito, estaba bien ubicado para saber que los presbiterianos tomaban frecuentes préstamos del Antiguo Testamento para utilizarlo en un sentido alegórico. Es por ello que lo reprodujo explicitando el pensamiento de esto último afirmando en su Secret Commonwealth (1691) que el Mot de Maçon era “comparable” (lyke) a una “tradición rabínica” en el sentido muy preciso donde constituía un “comentario” (comment) sobre Yakin y Boaz, aserción que tiende a sugerirnos que en 1691 el Mot de maçon había dejado de reducirse simplemente a la comunicación oral de las palabras, hasta llegar a convertirse en un desarrollo susceptible de hacer de este un verdadero comentario, descripción que corresponde al estado de desarrollo alcanzado por el Mot de Maçon en el primer catecismo simbólico, el Edimbourg de 1696. ¿Qué debe pensarse acerca de los propósitos de Sillingfleet y de Kirk?

El Edimbourg, primer catecismo del Mason Word que inauguró una larga serie de catecismos análogos, se refería del punto de vista tipológico a la logia de Kilwinning: era por una parte el signo del hecho que este ritual era probablemente el de la logia de Canongate que se había afiliado en 1677 a la logia de Kilwinning, la logia madre de las otras logias calvinistas de Escocia; y por otra parte, era una confirmación del hecho de que el Mot de maçon era efectivamente la creación de los masones presbiterianos de Kilwinning. Cuando en 1599 los Status Schaw habían prescrito a la logia de Kilwinnig poracticar un arte de memoria que no estaba precisado, este debía serlo por tanto siguiendo los principios del calvinismo como hemos explicado en otras ocasiones, no pudiendo pues basarse en imágenes plásticas, sino bajo la forma de catecismos cual juegos que alternaban preguntas y respuestas, y que no debían ser escritos para poder ser memorizados y restituidos de memoria a lo largo del rito, respondiendo de este modo a la obligación impuesta por los estatutos Schaw de 1599 a la logia de Kilwinnig, pudiendo así practicar un arte de memoria ciertamente conforme a los principios calvinistas. Esta función de arte de memoria de los rituales del Mot de Maçon se encuentra afirmada de una parte por el ritual Dumfries nº4 de 1710, así como, por otra parte, por la divulgación la Confession d’un maçon de 1755. Así pues, los primeros catecismos del Mot de maçon que desarrollan al menos a partir de 1696 la forma primitiva del rito como arte de memoria conforme a los principios del calvinismo, poseen un doble estatuto y deben ser interpretados a la vez como rito de recepción en logia, así como ya hemos reiterado, un arte de memoria. Sobre este último punto debemos tener muy en cuenta dos aspectos de estos catecismos: por una parte, el juramento de no dibujar en el suelo los símbolos de la recepción ritual en logia (el arte iconográfico repugnaba a los presbiterianos que concentraban su atención sobre las expresiones verbales), y por otro lado el uso de metáforas y alegorías verbales.

En efecto, los artes de memoria utilizados por los católicos se fundamentaban sobre el uso de imágenes plásticas. Así pues, los calvinistas tuvieron la idea de sustituir en las artes de memoria el uso católico de las imágenes plásticas por el uso de imágenes verbales cómo metáforas y alegorías cuyo origen escriturario y su carácter exclusivamente verbal eran conformes a los principios del calvinismo. Cometemos un error cuando pretendemos encontrar en un momento dado en nuestro estudio del Edimbourg las denominaciones de las dos columnas y la de la puerta del Hekal del templo de Salomón por sus ubicaciones simbólicas respectivas, que denotaran la práctica de una exégesis esotérica de la Escritura. No suponía nada de esto en absoluto. Cuando los autores del Edimbourg y de otros catecismos análogos designaban estos elementos del Templo de Salomón por metáforas, no pretendían de ningún modo buscar una interpretación simbólica del Templo ya que para ellos existía una interpretación determinada basada en una cultura de tipo alegórico de la iglesia presbiteriana, exactamente como las dos columnas Yakin y Boaz tipificaban los apóstoles (Gál. 2,9) en efecto los reformadores, y la puerta del Hekal del Templo a Jesús de Nazareth (Jn 10, 7.9).

El esoterismo penetró en la francmasonería más allá del 1696. El hecho que a mediados del siglo XVII unos masones aceptados como Robert Moray y Elias Ashmole se interesaran personalmente en el esoterismo no tuvo ninguna repercusión sensible sobre el estado de la masonería en la que ellos fueron recibidos. Hasta 1730 el registro semántico de los rituales del Mot de Maçon transitó progresivamente del campo de la teología hacia el campo de la filosofía: esto es, se mantuvo en los límites del exoterismo. Resulta complejo decir a partir de qué fecha los masones abandonaron las anteriores alegorías para pasar a interpretar de manera simbólica ciertas figuras de la Escritura y acceder por esta hermenéutica simbólica a dar a luz a puros principios. En 1730 el ritual filosófico de la Gran Logia de Londres nos expone el primer abordaje de naturaleza exotérica en el sentido donde, dejando de lado la práctica de la tipología bíblica, no parece denotar la práctica de una hermenéutica simbólica en el sentido técnico de la palabra, inseparable como tal del recubrimiento metódico de un saber milenario. Si debemos buscar una época donde el esoterismo parece haber coloreado una cierta hermenéutica de los rituales masónicos, es en textos como The Perjured free mason detected (1730) y A Defence of masonry (1730-1731). Ward prefería fechar de finales del XVIII solamente la introducción del simbolismo partiendo del esoterismo en las logias masónicas bajo la influencia de Hutchinson y de Preston. En realidad la cultura del esoterismo se injerta en la cultura masónica (antes de penetrar en la institución masónica en sí misma) hacia 1730, es decir en la época precisa donde el calvinismo desó de ser el fundamento único o principal de la tradición del Mot de Maçon, y donde la hermenéutica filosófica de la Escritura (y partiendo del simbolismo que fue de origen escriturario), emancipando las consciencias de los particularismos confesionales, favoreció el reino de una universalidad propicia al estudio comparado de las tradiciones, y de ahí propicio a la introducción de la hermenéutica simbólica de la Escritura en las logias.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto de España, Rito de Perfección.
Masonólogo

25 enero 2024

Hacia donde debemos avanzar los masones en el Siglo XXI

No hay punto planeta en el que se dé la sensación en que comience a atisbarse una mejoría en las variopintas situaciones devastadoras originadas por múltiples degeneraciones multifactoriales en nuestras sociedades, desgarradas hasta un punto que nunca antes yo había vivido. No hemos tenido, ni siquiera políticamente, la capacidad de unirnos globalmente contra la adversidad. Solo el cambio y la evolución individual, con una implicación real con nuestro contexto más cercano, puede dar lugar a mitigar ese "más de lo mismo" con múltiples caras. En mis reflexiones he recordado los intercambios de pareceres con el magnífico filósofo Patrick Négrier, siempre generoso en dar aquel saber que posee y sobre el cual se halla siempre en permanente cuestionamiento, habida cuenta de que la verdad absoluta es inexistente en este plano terrenal.

En unos no muy lejanos y convulsos tiempos de pandemia, me decía: 

"Querido Joaquim:

La masonería es una buena escuela, pero a veces los masones la practican de manera insuficientemente metódica debido a que a veces no parecen tener en cuenta que hay dos categorías de seres entre ellos y que cada una de estas dos categorías no está llamado a hacer el mismo tipo de trabajo.

Por un lado, hay quienes tienen tiempo libre y educación suficiente para participar en una interpretación metódica y sabia de los símbolos, pero este trabajo moviliza mucha energía, tiempo y dinero.

Y, por otro lado, están aquellos que, teniendo una familia que mantener y un trabajo profesional muy ocupado, realmente no tienen los medios para participar en una exégesis científica y sistemática de los símbolos, y que progresarían más si adivinaran que entre los símbolos masónicos, hay un pequeño número cuya interpretación, fácil, se trata menos de una relación de conocimientos sino en llevar a cabo diversos ejercicios espirituales para practicar, tales como los siguientes:


A)   escribir las impresiones de iniciación (consultar cada momento sus sentimientos e impresiones frente a la vida)
B)   el espejo (autoconocimiento)
C)   el cráneo del gabinete de reflexión (recordando constantemente que moriremos y sacando las consecuencias prácticas)
D)   la letra G, alusión al " Método geométrico ", modelo de racionalidad que en sus “Pensamientos” Pascal llamó" el espíritu de la geometría" (nunca pensar o actuar sin usar la razón)
E)   los cinco sentidos (apegarse exclusivamente a los hechos observados y a los datos de sus experiencias)
F)    el silencio del aprendiz: mantenerse en silencio para escuchar las palabras y los hechos de las personas, así como los eventos de la historia)
G)   el ojo inscrito en el triángulo (permanecer constantemente atento a todo lo que cada día proviene de sí mismo hacia mí afectándome, mirándome, preocupándome y no rechazándolo, censurándolo o negándolo, sino entendiéndolo)
H)   las esferas terrestres y celestiales ("contemplan la totalidad del tiempo y la totalidad de la realidad". ": PLATÓN, República 486 a), y finalmente
 I)   la piedra cúbica con la que el compañero afila sus herramientas (respetando los principios de epistemología, heurística, lógica y dialéctica, que se basa en dos principios: 1. Federar los diversos fenómenos en la forma unitaria de un concepto; 2. Rechazar este concepto en sus diversas especificaciones para evitar sucumbir a la trampa de generalizaciones falsas, indebidas e ilusorias).

Creo que, si ciertos masones practicaran estos ejercicios espirituales propuestos por la francmasonería, rápidamente obtendrían acceso al conocimiento que solo hace posible crecer y derivar de este crecimiento la satisfacción personal que contribuye directamente a la paz social. Solo la verdad y, por lo tanto, el conocimiento puede, debido a sus consecuencias éticas, salvar a la humanidad de todos sus males (mentiras, robos, violencia verbal y física, ya sea privada o pública, incluso a nivel del gobierno de los Estados)".

Como masón que me consagro a la construcción del Templo al Gran Arquitecto del Universo, aún me encuentro lejos de alcanzar mi objetivo, si bien dicha dificultad, más que hacerme decaer, me motiva.

Mi modesta opinión personal, es que para amplificar el propio sentido de la existencia misma de la Orden en esta era moderna, se precisa de una autoevaluación permanente, rigurosa como individuo (que es lo que está solamente en mi campo de acción interno), como colectivo pues nuestra interacción con nuestro entorno es innegable, y de la que también podemos recibir grandes excelencias en cualquier campo del conocimiento y de la acción constructiva. Si no nos empleamos a ello con empeño corremos el riesgo de involucionar o, quien sabe, tal vez de desaparecer. Así, estadísticamente podemos tener la certeza demostrable actualmente de lo siguiente:

a) Existe una falta de formación masónica (en todos sus apartados) en una espantosa cantidad de Cuerpos.

b) Se aprecia el aumento de un exceso de despreciables ignorantes que van a la caza de un poder etéreo y vanidoso, donde de paso algunos buscan influyentes favores sociales, económicos o políticos entre otros.

c) Tenemos una gran falta de literatura masónica de calidad en lengua española.

d) Debemos reforzar nuestras acciones en la implicación y diseño de proyectos para la mejora educativa global, alimentaria, e incluso sanitaria en algunos Orientes.

e) Corremos el peligro de una regresión en nuestra membresía tomando medias estadísticas de los actuales miembros activos.

f) Es preciso dar a conocer los valores de la orden, tanto éticos como morales, sin caer en un inaceptable proselitismo.

g) Necesitamos analizar los procesos y actuaciones a nivel mundial: aunque nuestro pulimiento es completamente individual, pero formamos parte a la vez, como ya he expresado anteriormente, ded una construcción elaborada conjuntamente, como bien se expresa en nuestro Segundi Grado.

h) Estoy plenamente convencido de que superaremos estos inconvenientes, y ello me mueve a permanecer en la Orden: la filantropía y su argamasa, que es el amor mediante el autoperfeccionamiento.

i) Tras sufrir múltiples batacazos, que han sido formas de aprendizaje doloroso en ocasiones, afirmo la existencia de los Buenos compañeros

j) Así pues, como Orden ejemplo de Virtud, somos más necesarios que nunca, y el tomar consciencia de ello nos hace más fuertes, seguros y sabios.

Quedo en Pie y al Orden.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
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Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto de España, Rito de Perfección.

22 enero 2024

Desmontando falacias y restituyendo legitimidades históricas del Rito Escocés Antiguo y Aceptado

Desmontando falacias y restituyendo legitimidades históricas del Rito Escocés Antiguo y Aceptado.
Las Grandes Constituciones de 1786
The Journal of the Masonic Society, Issue 8, 2010

POCOS DOCUMENTOS MASÓNICOS han sido más debatidos, ensalzados, denigrados, estudiados y malentendidos que la colección conocida como las Grandes Constituciones de 1786. Actualmente existen dos colecciones con ese nombre, una conocida como la versión francesa y la otra como la versión latina. Pero, ¿qué son, por qué son importantes, y por qué toda la agitación sobre ellas?
Las Grandes Constituciones de 1786 están asociadas directamente con el grado 33 del Rito Escocés Antiguo y Aceptado y sus reglas y reglamentos originales. El primer Consejo Supremo⁎ del Rito Escocés se creó en Charleston, Carolina del Sur el 31 de mayo de 1801, y utilizó las Grandes Constituciones tanto como la autoridad para existir como las leyes para su forma de gobierno. Las Grandes Constituciones de 1786 proveyeron al Supremo Consejo de un diseño, y les dieron guía en la organización, estructura y gestión del nuevo sistema.
En los primeros días del Rito Escocés, las Grandes Constituciones se consideraban de gran importancia para el joven Supremo Consejo, pero no tenían ningún valor para las Grandes Logias, que a menudo consideraban el nuevo sistema como meros grados secundarios. Para el Rito Escocés, no solo eran fundamentales para el gobierno del sistema, sino que también podían usarse como evidencia de legitimidad. De hecho, el Supremo Consejo original de Charleston (hoy oficialmente conocido como "El Supremo Consejo [Consejo Madre del Mundo] de los Caballeros Comendadores Inspectores Generales de la Casa del Templo de Salomón del Trigésimo tercer grado del Rito Escocés Antiguo y Aceptado de la Francmasonería de la Jurisdicción Sur de los Estados Unidos de América” (pero más comúnmente conocido simplemente como la “Jurisdicción Sur”) usó las Grandes Constituciones como evidencia de legitimidad en lo que se convertiría en una “guerra del Rito Escocés” que abarca la mayor parte del Siglo XIX.
John Mitchell fue el primer Gran Comendador de Consejo de Charleston (es decir: la “Jurisdicción Sur”). Mitchell había sido un Inspector General Delegado (25°) de un sistema Masónico más antiguo conocido como la Orden del Real Secreto, más comúnmente conocida como el Rito de

⁎ Esta es la traducción correcta de Supreme Council en inglés, aunque en español se ha institucionalizado el término de Supremo Consejo, y es el que se utilizará en lo subsecuente. N. del T.

Perfección. En 1807, cuando Joseph Cerneau, otro Inspector General Delegado de la Orden del Real Secreto, creó cuerpos en Nueva York, que evolucionarían en un segundo Supremo Consejo en los Estados Unidos, el joven Consejo de Charleston usó las Grandes Constituciones para argumentar que este segundo consejo no tenía autoridad y era irregular. En 1813, Emanuel de la Motta, un Miembro Activo del Consejo de Charleston, viajó a Nueva York y –con o sin conocimiento o aprobación del Consejo de Charleston –creó un segundo Supremo Consejo en Nueva York el 23 de agosto de 1813, para usurpar la creación de Cerneau. Este consejo se convertiría en la Jurisdicción Masónica Norte, conocida hoy como la socia de la Jurisdicción Sur.
Curiosamente, la Jurisdicción Masónica del Norte (JMN) y la Jurisdicción del Sur (JS) han estado históricamente en desacuerdo sobre qué versión de las Grandes Constituciones de 1786 aceptan. La JMN acepta la versión francesa, y el JS la versión latina. ¿Pero por qué debería haber diferentes versiones de un documento que parece ser crucial para el Rito escocés? ¿Cuál es y dónde está el original?
Las Grandes Constituciones de 1786 contiene 18 artículos, o leyes, y se informó que fue aprobado y firmado en Berlín por Federico el Grande, el 1 de mayo de 1786. Desgraciadamente, no se sabe que exista el documento original. Cuando el Consejo de Charleston exigió que el Consejo de Cerneau presentara la documentación demostrando que estaba autorizado para existir, el Consejo de Cerneau no presentó nada. El Consejo de Charleston calificó a Cerneau de desautorizado e irregular.
Cuando el Consejo de Cerneau exigió que el Consejo de Charleston demostrara que estaban autorizados para existir, el Consejo de Charleston señaló a su copia de las Grandes Constituciones de 1786. El Consejo de Cerneau descartó este documento como una falsificación y acusó al grupo rival de hipocresía. El Consejo de Cerneau afirmó que tenía el mismo derecho y autoridad para existir que el Consejo de Charleston, y que las normas de legitimidad deberían ser las mismas para ambos.
Otro reclamo hecho por el Consejo de Charleston fue que cualquier Supremo Consejo adicional creado en los Estados Unidos necesitaba de su aprobación, la cual no otorgó a Cerneau.
Entonces, ¿quién, si alguno, estaba en lo correcto? ¿Es posible que las Grandes Constituciones de 1786 fueran una falsificación y que nunca fueron aprobadas por Federico? Demos una mirada a las dos versiones de las Grandes Constituciones de 1786. De la versión francesa, Albert Pike nos dice: “Si estuviera satisfecho de que nunca hubo otras Constituciones aparte de las contenidas en la versión francesa, no dudaría en admitir que fueron una falsificación torpe, y que no había nada en el mundo que demostrara su autenticidad.”1
¡Esas son palabras fuertes! Pero, ¿por qué Pike escribiría tan fuerte denuncia de esta versión francesa? El Past Soberano Gran Comendador de la JS, Henry Clausen explica:
“La versión [latina] de Pike es obviamente una copia más fiel del original porque proporciona omisiones y correcciones que eran evidentes en la versión francesa.”
Clausen continúa:
“Los siguientes son algunos ejemplos de la pluma de Pike que muestran la disparidad entre las versiones en francés y en latín:
Las Constituciones francesas no prevén ni describen ninguna Joya o Cordón del Grado. El Sello se describe como "un Águila NEGRA grande con dos cabezas, el pico de oro, las alas desplegadas, y sosteniendo en sus garras una espada desnuda; sobre una cinta que se muestra abajo se escribe DEUS MEUMQUE JUS, y sobre el Águila, CONSEJO SUPREMO DEL 33er GRADO.
[Official Bulletin, Vol. V, No.2, p. 548]
Las Constituciones francesas prevén un Consejo del Grado en cada Nación o Reino en Europa; dos en los Estados Unidos de América; uno en las Antillas británicas; y uno en las islas francesas de las Indias Occidentales. Pero ninguno se proporciona para Canadá; ninguno para la Provincia de Louisiana, o las posesiones españolas en América del Norte; y ninguno para Sudamérica. [Official Bulletin, Vol. VII, No. 1, p. 486]
Su Artículo VI prevé que ‘el poder del Supremo Consejo no interfiere con ningún grado por debajo del 17°;’ y el Artículo VII que solamente los Consejo o individuos por encima del Gran Consejo de Príncipes de Jerusalén pueden apelar al Supremo Consejo. Esto era necesario, en 1801, en Charleston, para impedir la hostilidad de parte de la Gran Logia de Perfección y el Gran Consejo de Príncipes de Jerusalén, que entonces y hasta ahora existen en Carolina del Sur. ¿Por qué era necesario en 1786, en Prusia, donde no existía ninguna Logia de Perfección ni Consejo de Príncipes de Jerusalén? [Ibid., p.487]
Las cuotas para el 33er Grado, y para la patente de él, se expresan como pagaderas, no en moneda alemana, sino francesa. [Ibid., p.487]2
La reprobación racional y categórica de Pike de la versión francesa, hace que sea difícil entender cómo uno podría, con cualquier entendimiento del argumento de Pike y sus implicaciones, defender razonablemente la

1 Albert Pike, The Grand Constitutions of Freemasonry (New York: The Sup reme Council, 33º Southern Jurisdiction, USA, 1872), 282-283.
2 Henry C. Clausen, Authentics of Fundamental Law for Scottish Rite Free masonry (San Diego: The Supreme Council, 33º Southern Jurisdiction, USA, 1979), 9-10.

versión francesa. Sin embargo, esta es la misma versión que acepta la JMN.
¿Por qué? Aún más curioso es el hecho de que Pike mismo utilizó la versión francesa para apoyar su posición en un debate Masónico. En la década de 1860, los Supremos Consejos de la JMN y la JS entraron en un debate sobre el territorio. Josiah Drummond, el Gran Comendador de la JMN, y Albert Pike, el Gran Comendador de la JS, debatían cuestiones jurisdiccionales sobre determinados estados.
Durmmond le escribió a Pike en 1868:
“Sostengo que bajo las Constituciones de 1786, la Jurisdicción del Norte y la Jurisdicción del Sur son, en todos los aspectos y para todos los propósitos, tan distintas como si fueran naciones separadas: que nosotros, como usted, derivamos nuestros derechos de jurisdicción de esas Constituciones; que esas Constituciones crean dos Jurisdicciones separadas. Por otro lado, percibo que usted ha sostenido que su Consejo Supremo tenía jurisdicción en toda América del Norte, y que obtuvimos nuestro territorio por cesión de usted; y si por cesión, en consecuencia, obtenemos únicamente el territorio que usted elija ceder, y según sea necesario, que no podría haber habido un Consejo Supremo en esta Jurisdicción si no hubiera usted elegido cedernos el territorio.”3
¿Cómo contestó Pike a Drummond? Escribió (argumentando el significado de ciertas frases en la versión francesa):
“No estoy de acuerdo con que las Constituciones hayan creado las dos Jurisdicciones. Porque los Estados Unidos componían una Jurisdicción única hasta 1813 o 1815, y podría haber seguido siendo así hasta el día de hoy. La disposición es restrictiva: no debe haber más de dos Consejos Supremos establecidos en los Estados Unidos.
Ese es el verdadero significado de eso; no es que deberán ser dos. Pero el punto no tiene importancia práctica, y lo paso... Si el Hermano Drummond tenía razón al sostener que la parte norte de los Estados Unidos no pertenecía a la Jurisdicción del Consejo del Sur, antes de 1813 o 1815, sino que era para dar posesión, fuera voluntario o no, a un Consejo del Norte, siempre que se creara uno allí, una consecuencia que él no prevé que pueda seguir. Esa hipótesis haría que los estados del Norte fueran un territorio desocupado, en el que cualquier Inspector General podría establecer un Supremo Consejo; y podría así legitimar el Consejo Cerneau y aniquilar el creado en 1813 o 1815 por De la Motta. Ciertamente destruiría la base principal sobre la cual la legitimidad del Concilio de Cerneau siempre fue impugnada; a saber, que el Consejo de Charleston tenía jurisdicción sobre todo el territorio de los Estados

3 Transactions of the Supreme Council of the 33D for the Southern Jurisdiction of the United States (New York: Masonic Publishing Company, 1869),19.

Unidos, y que ningún otro Consejo podía crearse en ningún lugar en ellos, excepto con su consentimiento.”4
Pike y Drummond debatían el significado del Artículo Cinco de la versión francesa, que determinaba el número de Supremos Consejos permitidos en los EE.UU. Este debate dio como resultado que Pike presentara argumentos bastante extensos sobre la gramática francesa e inglesa y los motivos de su posición con respecto al significado del Artículo Cinco de la versión francesa. Pike incluso cambió una parte de la traducción al inglés en sus Grandes Constituciones para reflejar su opinión sobre la interpretación.5 En su Alocución de 1868, Pike muy hábilmente debatió extensamente esta interpretación del Artículo Cinco de la versión francesa y lo hizo igualmente en sus Grandes Constituciones. Pero ¿por qué Pike se tomaría la molestia de argumentar con esmero acerca de un documento que él había desestimado como una “falsificación torpe”? Pike debería haber debatido, a fin de articular claramente su verdadera posición, la versión latina, que afirmó era legítima. ¿Por qué no lo hizo? En pocas palabras, Pike no pudo debatir esta parte de la versión latina. La misma porción del Artículo Cinco de la versión latina (la versión a que Pike se refiere como la “ley del Rito”6) dice:
“En cada gran nación de Europa, y en cada Reino o Imperio, no habrá más que un solo Consejo Supremo de este Grado. En todos esos Estados y Provincias, así como en el continente y las islas, de las que se compone Norteamérica, habrá dos Consejos, uno a una distancia tan grande como pueda ser del otro.”7
Pike sostenía firmemente que el significado del Artículo Cinco (versión francesa) era que no se requería que los EE. UU. estuvieran divididos en dos

4 Ibid., 22-23.
5 Pike, The Grand Constitutions of Freemasonry 289. Pike alteró la traducción al inglés de la versión francesa del Artículo cinco a: “…sino dos en los Estados Unidos de América…” a fin de enfatizar su punto concerniente a su interpretación del significado de esta frase.
6 Ibid., 283.
7 Albert Pike, The True Secret Institutes and Fundamental Bases of the Order of Ancient Free and Associated Masons and the Grand Constitutions of th e Ancient Accepted Scottish Rite of the Year 1786. (New Orleans: The Supreme Council, 33º Southern Jurisdiction, USA 1859), 163-165. En Las Grandes Constituciones de la Francmasonería de 1872 (A.M. 5632) de Pike, él alteró la traducción de la versión latina para que dijera así: “En cada gran nación de Europa, y en cada Reino o Imperio, habrá un solo Consejo de dicho grado. En los Estados y Provincias, así como en el Continente, como en las Islas, de las que se compone Norteamérica, habrá dos Consejos, uno a una distancia tan grande del otro como sea posible. Pike, el maestro lingüista, remplazó la palabra “shall” con “will” [Brevemente: shall es más imperativo, de ordenar; will, deja más espacio a la probabilidad. N. del T.] en su edición de 1872, que, aunque tiene el mismo significado, no era un problema tan obvio para los lectores distraídos. La edición editada lleva la nota: “Re-traducida del latín por Albert Pike, 33°, Sob. Gr. Comendador. A.M. 5632” p. 213. Pike mantuvo la exactitud de su traducción de 1859, al menos, hasta 1868, cuando la porción cuestionada del Artículo Cinco se reprodujo en las Transactions de 1868 del SC JS exactamente como aparecía en la traducción de 1859 en la página 28.

jurisdicciones, sin embargo, ese es exactamente el significado de la versión latina, que Pike mismo había traducido en 1859. Pike usó la versión francesa en su debate con Drummond simplemente porque estaba más abierta para la interpretación. La "consecuencia" que Pike afirmó seguiría, si la interpretación de Drummond fuera aceptada, está claramente presente en la versión latina –Cerneau, parece, podría haber tenido razón, basado en la versión de las Grandes Constituciones aceptadas por la JS, para creer que él había establecido legítimamente su Consejo.
El problema para Drummond era que Pike lo había arrinconado hábilmente con su uso magistral de la versión francesa preferida de Drummond. El debate territorial terminó con Drummond cediendo a las demandas de Pike. La opinión sostenida por Drummond, sin embargo, no se basaba únicamente en su interpretación del Artículo Cinco de la versión francesa, sino también en el “certificado de nacimiento” del propio Consejo del Norte, que dice en parte:
“Y considerando que las Grandes Constituciones del 33º especifican particularmente, que habrá dos Grandes y Supremos Consejos del 33er Grado para la Jurisdicción de los Estados Unidos de América, uno para el Sur y el otro para el Norte.”8
Está claro por qué Drummond interpretó el Artículo V de la versión francesa como lo hizo. La JMN se creó sobre la premisa de que las constituciones deparaban dos consejos para los Estados Unidos. Su única disputa podría haber sido si Cerneau no era un legítimo Soberano Gran Inspector General; después de todo, si era legítimo, el Consejo Cerneau era perfectamente legal y la JMN, por su propia razón declarada para ser creada,
¡no estaba autorizada! Las opiniones de Pike sobre el significado de la interpretación francesa original no eran claramente compartidas por Emanuel de la Motta, quien creó la JMN y fue miembro activo del Consejo original de Charleston. Es, asimismo, evidente por qué las "amenazas" de Pike bien podrían haberse tomado en serio. Claramente, el único ataque disponible que podría razonablemente hacerse a Cerneau, desde la perspectiva de la JMN, era desacreditar su legitimidad como SGIG, pero se tuvo mucho cuidado en este curso de acción ya que no hay razón para creer que Cerneau y John Mitchell obtuvieran el grado de alguna manera

8 Samuel Harrison Baynard, Jr., History of the Supreme Council, 33º Ancient and Accepted Scottish Rite Northern Masonic Jurisdiction of the United States of America and its Antecedents (Boston: The Supreme Council, 33º Northern Masonic Jurisdiction, USA, 1938), Vol. I, 175-179. Esta cita está tomada de la reproducción en facsímil del "certificado de nacimiento" de 1813 para la Jurisdicción del Norte (reproducido en la página 176). Además del facsímil, está una transcripción impresa del "certificado de nacimiento" que nos entregó el Il. Hermano Baynard. Curiosamente, la transcripción impresa omite un número de palabras y frases que aparecen en el facsímil. Por ejemplo, la frase “uno para el Sur y uno para el Norte” (línea 26 del facsímil), no aparece en la transcripción impresa.

diferente.9 Desacreditar el 33° de Cerneau también podría desacreditar el de Mitchell.
Parecería evidente que Pike no estaba al tanto de la existencia de una copia manuscrita de la versión francesa de las Grandes Constituciones que había hecho Frederick Dalcho, el primer Teniente Gran Comendador del Consejo de Charleston y su segundo Gran Comendador después de John Mitchell; el documento no fue descubierto hasta el siglo XX.10 (Esta copia ahora reside en la Colección Kloss en la Biblioteca de la Gran Logia, de Los Países Bajos, que también incluye un manuscrito del Ritual del trigésimo tercer grado.) Pike proclamó audazmente a la versión francesa como un fraude y ofreció un apoyo muy lúcido para su posición, mientras que claramente no tiene idea de la redacción perniciosa del “certificado de nacimiento” de la JMN. Un problema adicional para Pike fue que la versión latina era desconocida antes de 1832. Para empeorar las cosas, no fue nadie

9 La cuestión de dónde y cuándo recibieron John Mitchell y Joseph Cerneau sus grados 33 no ha escapado a la atención de los investigadores masónicos. En el caso de Cerneau, generalmente es descartado rápidamente debido a la falta total de evidencia de que alguien alguna vez le haya otorgado el grado 33°. Emanuel de la Motta, en la primera reunión con Cerneau, intentó obtener cierta información sobre el 33° de Cerneau, incluyendo un vistazo a su Patente, pero no pudo satisfacerse de ninguna manera (vea: Charles S. Lobingier, The Supreme Council 33º [Louisville, Kentucky: The Supreme Council, 33º, SJ., 1964], p. 102.). ¿Pero qué hay de John Mitchell? Nunca se ha descubierto una patente que demuestre que Mitchell recibió el 33 de nadie. Sabemos que Mitchell le dio a Dalcho el 33, ya que existe una patente para este evento. Mitchell fue el primer Soberano Gran Comendador de la JS, entonces, ¿cómo recibió el 33? ¿Quién se lo dio? Antes del papel de Mitchell en la creación del REAA, fue Subinspector General (25º) del llamado “Rito de Perfección.” A menudo vemos los de mayor categoría que Mitchell en este sistema acreditando haberle dado el 33 (generalmente Barend Spitzer). ¿Cómo podría un Mason del grado 25º, de otro sistema, dar el grado 33º del REAA a alguien? También podemos ver un relato de un prusiano o alemán “desconocido” dándole el grado, con Mitchell firmando un juramento pare ello en francés. (Vea: Baynard, History of the Supreme Council, 33º, Vol. 1, p. 89.) Si alguien le dio el 33° a Mitchell, ¿quién se lo dio a él? ¿Por qué este SGIG desconocido no tuvo un papel en la creación del Consejo de Charleston? Ya que este SGIG desconocido era superior a Mitchell, ¿por qué no fue él el primer Soberano Gran Comendador de Charleston? Las preguntas pueden continuar al infinito. Lo que nunca debemos hacer es juzgar los eventos del pasado con los estándares de hoy. El cómo hacemos hoy las cosas, puede no haber sido la norma en el pasado. Podemos encontrar evidencia de una práctica antigua que podría arrojar alguna luz sobre la pregunta del 33er grado de Mitchell/Cerneau. Existe evidencia (vea: Henry Wilson Coil, Coil’s Masonic Encyclopedia [New York: Macoy Pub. & Masonic Supply Co., 1961], p. 121 and Pike, The Grand Constitutions of Freemasonry, p. 117.) que un Diputado Inspector General del llamado “Rito de Perfección” (como eran Mitchell y Cerneau) podía “pasar por alto” el grado 32° del nuevo grado 32 del REAA. Además, si un 32° del REAA era el 32° más antiguo (o el único) en un área desocupada, podría avanzarse a sí mismo al grado 33° del REAA a fin de otorgar el grado a otros y crear un Supremo Consejo. Tanto Mitchell como Cerneau dieron el 33° a otros y crearon supremos consejos. A pesar de la histórica desaprobación de Cerneau, es posible que de acuerdo a la costumbre de la época, él recibiera el 33° de la misma manera que Mitchell. Se podría argumentar que era un SGIG tan legítimo como lo era Mitchell.
10 Ver: R. Baker Harris and James D. Carter, History of the Supreme Council, 33º (1801-1861) (Washington, D.C.: The Supreme Council, 33º Southern Jurisdiction, USA, 1964), 98.

más que el Consejo Cerneau que hizo que la versión latina estuviera disponible para el mundo.11
Habitualmente, los documentos que tratan sobre Joseph Cerneau incluyen argumentos sobre las Grandes Constituciones de 1786. Cerneau es acusado rutinariamente de actuar en violación de estas Constituciones.
Los defensores de Cerneau en el siglo XIX solían argumentar la falta de autenticidad de las Grandes Constituciones, con la aparente creencia de que si las Grandes Constituciones pudieran ser desacreditadas, todos los cargos contra Cerneau también serían desestimados. Una afirmación que se hacía a menudo era que Federico el Grande había estado en muy mal estado de salud en el momento en que se decía que las Constituciones habían sido aprobadas, y que él no estaba físicamente capacitado para darles su consentimiento. Albert Pike hizo todo lo posible para examinar la acusación de que Federico no pudo físicamente haber llevado a cabo ese documento. Pike trazó meticulosamente los hechos denunciados y presentó un informe detallado sobre su posición de que era posible que Federico hubiera ejecutado las Grandes Constituciones. El historiador del rito escocés Samuel Baynard de la JMN escribe sobre las conclusiones de Pike:
“Aunque admitimos que nuestro Ilustre Hermano nos convenció de manera magistral de que Federico, el 1 de mayo de 1786, era física y mentalmente capaz de redactar, firmar y promulgar estas Grandes Constituciones, no hemos podido encontrar que descubriera o nos señalara una centelleante evidencia de que Federico realmente tuvo algo que ver con ellas.”12
Pike obviamente estaba consciente de que su extenso relato no respondía a la pregunta real de si Federico había firmado o aprobado las Grandes Constituciones. Al abordar este punto de una manera más interesante, Pike escribe:
“No hay una sola partícula de prueba, de ningún tipo, circunstancial o histórica o por argumento de improbabilidad, de que no sean genuinas y auténticas.”13
Por sorprendente que parezca, Pike en realidad nos está pidiendo que demostremos lo contrario. Independientemente de la petición de Pike, Baynard continúa escribiendo:
“Concluimos, por lo tanto:

11 Ibid., 216.
12 Baynard, History of the Supreme Council, 33º, 101.
13 Pike, The Grand Constitutions of Freemasonry, 170.
1. Que las Grandes Constituciones no fueron promulgadas por Federico el Grande;
2. Que no fueron formuladas, redactadas o firmadas en Berlín;
3. Que no existía en Berlín o incluso Francia en 1786, ningún “Gran Inspector Universal Supremo, en Supremo Consejo constituido”;
4. Que la fecha real de las Constituciones es posterior a 1786.”14
Pero, si las Grandes Constituciones son una falsificación, ¿quién las falsificó? La pregunta no se le escapó a Baynard:
“Es natural que la siguiente pregunta sea: Bueno, entonces, ¿quién las ideó? No sabemos. Tampoco nos molesta demasiado que no sepamos. Tenemos nuestra opinión, pero no está respaldada por ninguna prueba que podamos llamar positiva o directa, y, por lo tanto, no la expresamos como conclusión.”15
Para resumir la situación, Pike ya había proclamado a la versión francesa de las Grandes Constituciones como una falsificación. Estaba debatiendo los méritos de por qué la versión latina debería considerarse legítima. Baynard rechazaba ambas versiones de las Grandes Constituciones. Con respecto a la posibilidad de que la versión latina también fuera una falsificación, Pike nos dice:
“La acusación odiosa se ha repetido una y otra vez, que estas Constituciones latinas se fraguaron en Charleston. Es totalmente cierto que esto no es verdad, porque el Supremo Consejo de Charleston nunca los tuvo, hasta que recibió copias de las ediciones publicadas por el Gran Comendador. Si fueron falsificadas en alguna parte, no fue en Charleston: y si algo se forjó allí, fue la copia francesa, ya que luego apareció en el Recueil des Actes.”16
Y en otra parte:
“Los caballeros de Carolina del Sur, en ese día, no hicieron la falsificación. Sea cual sea el origen de las Grandes Constituciones, vinieron de Europa a Charleston, y fueron aceptadas y recibidas por los honorables caballeros y clérigos que fueron del primer Supremo Consejo, de perfecta buena fe.”17
Si las Grandes Constituciones son documentos falsificados, pero el Consejo original de Charleston no los falsificó, ¿cómo llegaron a poseerlos? Pike teoriza:

14 Baynard, History of the Supreme Council, 33º, 115.
15 Ibid., 116.
16 Pike, The Grand Constitutions of Freemasonry 126.

“Esta copia francesa muy imperfecta, que consiste meramente de tantos Artículos, sin prefacio, formalidad de promulgación por parte de cualquier cuerpo en el Poder, o autenticación de cualquier tipo, no contiene ninguna lista de los grados, ni siquiera el nombre del Rito. Es muy probable que De Grasse lo consiguiera, en o desde Europa, y creó el Consejo Supremo. Por el Artículo V de estas Constituciones, se requiere que tres personas constituyan un cuórum y compongan un Consejo Supremo; y, por lo tanto, el coronel Mitchell y el doctor Dalcho, solos, no podrían haber sido, por sí mismos, un cuerpo así. El hermano de Grasse pretendió establecer un Consejo Supremo en Santo Domingo, para las islas francesas de las Indias Occidentales; y ninguna otra persona tenía ningún interés en hacer que las Constituciones fueran leídas para permitir tal Consejo, excepto su suegro, Jean Baptiste Delahogue, quien también residía en Charleston en 1796, 1799 y 1801, y también fue un 33°, y nombrado Teniente Gran Comendador de las Indias Occidentales Francesas. Fue por esta razón, evidentemente, que ninguno de ellos fue colocado en la lista de miembros del cuerpo en Charleston.”18
Ahora tenemos suficiente material para analizar. Baynard sostenía la opinión de que toda la historia de las Grandes Constituciones era una patraña. Basaba su opinión en la falta total de evidencia objetiva que apoyara el relato y la improbabilidad de los eventos informados. Pike denunció firmemente la versión francesa como un fraude, pero mantuvo la posibilidad de la legitimidad para la versión latina. Pike señaló que el Consejo original de Charleston no tenía posesión ni conocimiento de la versión latina y había basado sus acciones en la versión francesa fraudulenta. Pike también declaró que fue Alexander de Grasse-Tilly quien había traído la versión francesa falsificada a Charleston, e insinuó que fue De Grasse-Tilly quien podría haberlas fraguado. Pike, con algo de indignación, rechazó la posibilidad de que Mitchell o Dalcho pudieran haber tenido algo que ver con la falsificación.
Existen dos escenarios lógicos que podemos explorar: El primero sería que Mitchell y Dalcho recibieran las Grandes Constituciones creyendo sinceramente que eran legítimas; el segundo sería que Mitchell y Dalcho tomaron parte en la creación de las Grandes Constituciones o sabían que eran una falsificación.
Si Mitchell y Dalcho creían que las Grandes Constituciones eran legítimas, podemos considerar la serie de eventos con esta mentalidad. Si Mitchell y Dalcho creían que estaban propagando un sistema europeo creado unos 15 años antes de la creación del Consejo de Charleston, entonces podrían haber supuesto razonablemente que existían otros Consejos Supremos del 33º en Europa. Claramente, las Grandes Constituciones hablan de tal Consejo en Berlín.
El 23 de agosto de 1813, John Mitchell y Frederick Dalcho escribieron a Emanuel de la Motta con relación a su informe de Cerneau. Mitchel escribió en parte:
“Estoy realmente sorprendido y asombrado por la conducta del hombre que dices que se llama Sr. Joseph Cerneau. Ninguna persona ha tenido jamás el grado salvo el Conde de Grasse, y tal vez, pero no estoy seguro, el Sr. Delahogue.”19
Debemos detenernos por un momento para tratar de entender este comentario de Mitchell. Si Mitchell recibió una copia de las Grandes Constituciones y las aceptó como legítimas y autorizadas, ¿cómo podía estar tan seguro de que nadie más “tenía el grado”?
¿Qué hay del Supremo Consejo de Berlín en las Grandes Constituciones? La copia de las Grandes Constituciones de 1786, que Mitchell tuvo a su disposición, abre de la siguiente manera:
“Hechas y aprobadas en el Supremo Consejo del 33º, debida y legalmente establecido y Congregado en el Gran Oriente de Berlín el 1 de mayo de Anno Lucis 5786 y de la Era Cristiana 1786. Consejo en el cual estuvo presente en persona - Su Muy Augusta Majestad, Federico 2°, Rey de Prusia, Soberano Gran Comendador.”
El “Supremo Consejo del 33°” en Berlín, ¿estaba compuesto de miembros que no tenían el 33er grado? Si nadie más tenía el grado, ¿quién se lo dio a Mitchell, alguien que él mismo no lo poseía? Mitchell escribe que de Grasse era la única otra persona que estaba seguro que “tenía” el grado. (Aquí es, posiblemente, donde Pike concibió la teoría de que De Grasse fue quien trajo la copia falsificada a los Estados Unidos.) Si antes de De Grasse nadie tenía el grado, entonces ¿quién se lo dio a De Grasse? Si De Grasse le dio a Mitchell el 33° en algún momento antes de la creación del Consejo de Charleston en 1801, ¿por qué el “manifiesto de 1802” (el “certificado de nacimiento” de la JS) afirma que De Grasse recibió de Mitchell el 33°, el “21 de febrero de 5802” [1802]?20
Veamos ahora parte de la carta que Frederick Dalcho escribió a de la Motta el mismo día de la carta de Mitchell y también sobre la nueva creación de Cerneau. Nuevamente debe notarse que la fecha de la carta de Dalcho fue el 23 de agosto de 1813. Emanuel de la Motta estableció el Consejo Supremo para la Jurisdicción Norte 13 días antes, el 10 de agosto de 1813,

19 Harris/Carter, History of the Supreme Council, 33º (1801-1861), 117.

y ciertamente se le habría informado de este hecho a Mitchell y Dalcho en la carta que provocó su respuesta. Dalcho escribió:
“Es bien sabido por aquellos que han recibido legalmente el grado 33, que no puede haber más que un Consejo en una nación o reino; y que el Consejo de los Estados Unidos se estableció legalmente en esta ciudad, el 31 de mayo de 1801; en consecuencia, cualquier otro da por hecho que sus prerrogativas deben ser subrepticias.”21
¿Qué quiere decir Dalcho con esta declaración? La copia de las Grandes Constituciones de 1786 que existe en su propia mano dice que "habrá" dos en los Estados Unidos. ¿Y qué hay de la creación de De la Motta? ¿Hay alguna sugerencia de que Dalcho podría no haber aprobado el Consejo de la Motta más que el de Cerneau? El “certificado de nacimiento” de la JMN, creada por De la Motta, afirma que “habrá dos Grandes y Supremos Consejos del 33er grado para la Jurisdicción de los Estados Unidos de América, uno para el Sur y el otro para el Norte.”
Pike declaró que la primera copia conocida de las grandes Constituciones era la versión francesa “falsificada” como apareció en la publicación Masónica francesa titulada Recueil des Actes en 1817.22 Pike afirmaba que Mitchell y Dalcho no podían haber falsificado las Constituciones porque ambos eran hombres “honorables” y ninguno de los dos “la clase de hombre que pone su mano en esa clase de trabajo.” Pike declaró también que “no era probable que alguno de ellos pudiera escribir en latín o francés.”23 Pike teorizaba que De Grasse junto con su suegro, Jean Baptiste Delahogue, adquirieron o falsificaron la versión francesa y luego, supuestamente, la tradujeron al inglés de manera que Mitchell y Dalcho pudieran entenderla. Pike no sabía de la copia manuscrita de Dalcho, pero, siguiendo esta línea de razonamiento, podría haber supuesto que Dalcho la copió de una copia de De Grasse o Delahogue, que ellos habían traducido del francés al inglés.
¿Podría ser esta la copia que se usó para engañar a Mitchell y Dalcho? Nos enteramos por el pasado Gran historiador de la JS, Ray Baker Harris, que los documentos de Delahogue en la Colección Kloss son “una copia indudable del trigésimo tercer grado y la Constitución, Estatutos y Reglamentos, en uso en Charleston en 1801-1802 cuando el Consejo Supremo fue establecido.”24

21 Harris/Carter, History of the Supreme Council, 33º (1801-1861), 118.
22 Pike, The Grand Constitutions of Freemasonry, 126.
23 Ibid., 134.
24 Harris/Carter, History of the Supreme Council, 33º (1801-1861), 92.

Harris también nos dice:
“Esta suposición es confirmada por una copia manuscrita de la misma en inglés, enteramente escrita a mano por Frederick Dalcho. Es el equivalente en inglés de la copia francesa de Delahogue. Se cree que fue la copia de Charleston de la cual Delahogue hizo su traducción al francés.”25
¿Delahogue hizo su traducción al francés? Pero Pike dijo que la copia más antigua conocida de las Grandes Constituciones era la versión francesa falsificada. En una condena de esta versión, Pike defendió rígidamente a Mitchell y Dalcho en base a su posición de que esta copia falsificada llegó a sus manos, presumiblemente a través de De Grasse y/o Delahouge, y simplemente la aceptaron como legítima. La "versión francesa" tendría que haber sido traducida del francés al inglés, y no al revés para que el argumento de Pike fuera correcto. ¿Hay algo de apoyo para la posición de Harris de que la copia francesa de Delahouge fue hecha de la copia inglesa de Dalcho? Sí. Harris nos dice que la copia de Delahogue de las Grandes Constituciones lleva la nota: “traducido del inglés por mí [Delahogue].”26
Para que la teoría de Pike fuera correcta, de Grasse habría traducido sus Constituciones francesas falsificadas al inglés, para Mitchell y Dalcho. Dalcho habría copiado esa traducción en inglés con su propia mano. Luego, se nos pide que creamos que el suegro de De Grasse no hizo una copia de las Constituciones de francés a francés de la copia de Grasse, sino que usó la copia en inglés de Dalcho para traducirla al francés para su propia copia personal. ¡Eso no tiene ningún sentido! ¿Por qué Delahogue se tomaría tantas molestias si su yerno tenía la versión original en francés?
Este escritor está completamente de acuerdo con Samuel Baynard en su rechazo a la legitimidad de las Grandes Constituciones. Del mismo modo, hay poco espacio para argumentar la evaluación perfectamente lógica de que Albert Pike hizo de la versión francesa la de las Grandes Constituciones. Pike claramente no se dio cuenta de que lo que tan bien probó que era una “falsificación torpe,” llegó directamente de la mano de Frederick Dalcho.
A falta de otra explicación razonable, debemos concluir que John Mitchell y Frederick Dalcho inventaron la historia de las Grandes Constituciones de 1786, en todo o en parte. No podemos, como Pike sugirió, intentar probar o refutar un negativo. Tampoco podemos abrazar teorías fantásticas que hagan que la historia termine como podríamos desear. El curso de los acontecimientos simplemente no tiene sentido si tomamos la posición de que Mitchell y Dalcho recibieron las Grandes Constituciones,

25 Ibid., 92.
26 Ibid., 92.

las aceptaron como legítimas y crearon el Consejo de Charleston. Los hechos conocidos simplemente no respaldan tales conclusiones.
Este escritor sostiene la opinión de que Mitchell, Dalcho, y posiblemente algunos otros, tenían una preocupación razonable con respecto al estado caótico y fallido de la orden del "Rito Escocés" (Orden del Real Secreto o Rito de Perfección). “Para traer ‘orden’ al caos,” se creó el nuevo sistema REAA de 33 grados. La “crema de la crema” de los grados y rituales fue seleccionada para este nuevo sistema, una creación inspirada para la cual, uno puede imaginar, una preocupación se desarrolló sobre si sería aceptada por la Masonería. Un respaldo real agregaría valor a cualquier nuevo sistema Masónico, y uno anexado a un conjunto de leyes de gobierno podría conferir mayor valor.
Si examinamos la situación, desde el punto de vista de que el Consejo de Charleston recibió las constituciones y las aceptó como legítimas, entonces llegamos a una contradicción tras otra. Sin embargo, si consideramos que toda la historia y la creación provienen del Consejo de Charleston, se desarrolla un escenario muy lógico. Es la conclusión de este escritor, que el concilio original de Charleston fue creado junto con un conjunto de leyes gobernantes atribuido a Federico II. Este escritor no ha visto ni una pizca de pruebas sólidas para apoyar la posición de que Federico en realidad aprobara –o siquiera conociera –cualesquiera Grandes Constituciones en Berlín el 1 de mayo de 1786. Sin embargo, hay abundante evidencia para atribuir la creación de las constituciones a los miembros originales del Consejo de Charleston.
Han pasado más de 200 años desde la creación del Consejo de Charleston. La importancia y el valor del REAA están bien probados. Está claro que este sistema Masónico es de gran importancia para toda la Masonería, y no es un perjuicio reconocer toda su historia. Los creadores del REAA eran humanos, después de todo, y los humanos a veces se equivocan al juzgar.

Tomado del Libro:
In His Own (w)Rite
de Michael R. Poll.

Traducción:
H∴ Horus, 33°
Febrero 2018

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
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Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto para España, Rito de Perfección.
Masonólogo