13 junio 2023

"La Liberté"

A.·. L.·.D.·.G.·.A.·.D.·.L’.·.U.·.

T.·.V.·., et vous tous mes FF.·.& SS.·. en vos grades et qualités.

LA LIBERTÉ

L'ordre, et l'ordre seul, fait en définitive
la liberté. Le désordre fait la servitude.

                                                           Charles Péguy

La liberté Commence où l’ignorance finit.

Victor Hugo

J’ai pris la liberté de vous exposer ce que j’entends justement par : Liberté.

Il en est, qui vous diront, que la liberté c’est faire ce que l’on veut, quand on le veut… D’autres, aimeront à la décliner « frontalière » : « Ma liberté s’arrête là où celle de l’autre commence » … Enfin, il y a l’Ordre. Nous sommes mes FF dans un Ordre, sans pour autant être aux ordres, et nous y sommes venus de notre plein gré, libres ; Libres et de bonnes mœurs, comme le dit notre rituel. Je commence à peine, et l’on s’aperçoit déjà, que s’il est un terme, un mot, un vocable difficile à définir, c’est bien celui de Liberté. Epictecte en disait ceci : « … Est libre, celui qui vit comme il veut, qu’on ne peut ni contraindre ni empêcher ni forcer, dont les volontés sont sans obstacles, dont les désirs atteignent leur but, dont les aversions ne rencontrent pas l’objet détesté » alors que le petit Robert nous enseigne que c’est l’« état de ce qui ne subit pas de contraintes ». Les hommes auront de tous temps une abstraction toute particulière de ce mot. Où sont les passions vaincues et les volontés soumises dans ces définitions ? Avant d’en terminer là avec les interprétations du mot, j’aimerai vous lire ce que dit le Gaudium et spes de la Grandeur de la Liberté : « C’est toujours librement que l'homme se tourne vers le bien. Cette liberté, nos contemporains l'estiment grandement et ils la poursuivent avec ardeur. Et ils ont raison. Souvent cependant ils la chérissent d'une manière qui n'est pas droite, comme la licence de faire n'importe quoi, pourvu que cela plaise, même le mal. Mais la vraie liberté est en l'homme un signe privilégié de l'image divine. Car Dieu a voulu le laisser à son propre conseil pour qu'il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant librement à lui, s'achever ainsi dans une bienheureuse plénitude. La dignité de l'homme exige donc de lui qu'il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d'une contrainte extérieure. L'homme parvient à cette dignité lorsque, se délivrant de toute servitude des passions, par le choix libre du bien, il marche vers sa destinée et prend soin de s'en procurer réellement les moyens par son ingéniosité ». Cette explication me semble prometteuse et son sens ésotérique fort. Je me suis, en d’autres temps et d’autres lieux, défini comme un homme libre, non parce que j’agis à ma guise, mais bien parce que je me contrains ; Ô certes pas sur tout… malheureusement, mais j’y travaille. La contrainte est l’alliée, la compagne de la liberté. La contrainte est cette partie commune entre l’autre et moi, cette divine communion qui fait que je peux accepter son point de vue de la même façon que lui recevra le mien. De là jaillira la lumière.


 Je suis dans le désert. Un chemin file vers l’Est, peut être une oasis, vers la fraîcheur et le repos fiévreux des pays écrasants, ceux qui laissent courir le regard sans fin, comme un lévrier fatal – c'est-à-dire la Mort – Je peux, car ma liberté me l’autorise, tourner le dos au sentier et me perdre, au hasard des étendues Sableuses et harassantes. Je peux aussi guider ma liberté vers une contrainte : suivre le chemin, trouver, au bout de ma quête la source qui étanchera ma soif et me lavera des poussières du voyage. Saint Thomas, se plaisait à dire que l’on est vraiment libre lorsque l’on se fait responsable de tout, être prêt à toujours répondre de soi-même. Avant Saint Thomas, le vieux Talmud de Babylone observait : « Si je ne réponds pas de moi, qui pourra répondre de moi ? Mais si je ne réponds pas de moi, suis-je encore moi ? ». Qu’y a-t-il de plus difficile à dire que : « Ce n’est pas moi ! » Ne pas se reconnaître, ne pas vouloir assumer la paternité de ses actes, ne pas en assurer la filiation par le biais des conséquences qu’ils ont engendré ! Dire « c’est moi, oui, c’est bien moi », naître à sa liberté. Etre Libre. Etre Soi-même. Ce n’est pas simple. C’est même très difficile, dur, éprouvant, pénible et souvent laborieux. Le Zohar, « Le Livre de la Splendeur », avance : « Parmi les oiseaux du Ciel, certains font leur nid à l'extérieur, d'autres à l'intérieur des maisons, comme l'hirondelle qui ne craint pas l'homme. Pourquoi ? Parce qu'on l'appelle "dror" dont la traduction en araméen est "herou", ou liberté. Les hirondelles nichent dans la maison pendant 50 jours après avoir pondu, après chaque oiseau part là où il veut, librement. Ainsi il est écrit dans Lévitique 25/10 : "Vous sanctifierez cette 50ème  année, en proclamant, dans le pays, la liberté pour tous ceux qui l'habitent (ouqratem dror baarets) : cette année sera pour vous le Jubilé (yovel hi tihyéh lakhem), où chacun de vous rentrera dans son bien, où chacun retournera à sa famille". La trancription et l’explication qu’en donne le Zohar est la suivante : « La liberté pour tous émane de cette 50ème année, et c'est ainsi que la Torah, qui est issue le 50ème jour (temps écoulé entre Pâque & Pentecôte soit sept semaines), est appelée "liberté". D'ailleurs les tables de la Loi sont gravées "h'arouth", homonyme de "h'érout", liberté. On libère et on se libère de la matière. La Loi du décalogue apporte la Liberté en toute chose, en toute sphère, en tout monde, en toute créature, en Haut comme en Bas… ».

J e citais en préambule la maxime populaire, la formule de genre convenable qui dit que « Ma liberté s’arrête là où celle de l’autre commence » … Ceci voudrait dire que ma liberté est ambulante, à géométrie variable, mitoyenne à celle de l’autre suivant l’humeur, l’envie ou la lassitude à la seule condition qu’elle n’empiète pas chez le voisin … Ce n’est pas çà la Liberté ; cela s’appelle la solitude. Non, la Liberté c’est justement cette sublime zone, douce, qui nous est prodiguée à lui et à moi et dans laquelle l’échange est possible. En fait nos libertés sont communes, consonantes, c’est une perspective de recouvrance, une communion aimante. Là est la Liberté Féconde, la seule possible.

Le Sage disait « ne demande jamais ton chemin à quelqu’un qui le connaît, tu pourrais t’égarer ». Ne suis personne. En revanche suis les traces immémoriales. Va simplement. Aller n’a jamais été suivre. Emprunter une voie n’est pas mettre ses pas dans ceux de celui qui a tracé le chemin, c’est beaucoup mieux que ça : c’est partager le périple avec lui. Rien ne peut être pareil : ni le temps, ni les embûches, ni tes pensées … rien de ce que tu vivras sur cette route ne peut être identique à ce que vécut l’Autre. Le précipice est là, et le vertige t’oppresse, le vide t’attire, l’appréhension te commande presque de reculer alors que l’amblyope, l’aveugle, est passé là sans frissonner, en frôlant la paroi avec ingénuité. Ainsi chacun avance avec son propre fardeau, et les pierres que tu as poussées du pied, un autre les aura enjambées. On chemine avec ses propres tourments. Les pas japonais que tu auras choisis ne seront pas les mêmes que ceux sur lesquels je poserai mes pieds, mais notre but est identique. C’est en cette perception, que la jolie parole de Jean prend tout son sens ésotérique : « La Vérité rend libre ». Dieu rend libre parce qu’il partage, c’est l’amour qui rend libre et non la solitude. Il ne peut y avoir d’amour sans choix et donc sans liberté.

Nous sommes ici, comme je l’ai dit au tout début, de notre plein gré. Pendant la cérémonie de réception, il nous a été proposé à plusieurs reprises de nous retirer, si l’ampleur de la tâche nous paraissait trop importante : Mourir pour mieux renaître ! En fait, l’aphorisme complet est le suivant : Pour naître, il faut mourir et pour mourir, il faut s’éveiller ». Nous pourrions développer cet aphorisme en d’autres grades, mais cet éveil, n’est autre que sa propre libération. Gagner sa liberté, n’est ce pas là ce que nous sommes venus chercher en Loge ? Je vous invite mes FF à parcourir Bernanos qui exprime de façon magnifique « la liberté est une condition de l’amour ». Dans la Genèse, Dieu confit à l’homme l’ensemble de la création visible, il le place donc dès le début sous sa propre sauvegarde. Si cela ne s’appelle pas liberté… comment doit-on le nommer ? Mais le GADLU le fait parce qu’il crée l’homme raisonnable, à son image. Il lui confère donc l’initiative et le contrôle de ses actes. Vous allez trouver que je me répète mais nous voyons bien que notre propre contrainte est bien l’alliée indissociable de notre Liberté : Vaincre ses passions… Notre seul credo, ne peut qu’être le choix libre du bien.

Notre liberté aujourd’hui, c’est ici, dans l’athanor de la Loge, qu’elle s’exprime le mieux. Loin des facilités des « prêt-à-penser », du « terrorisme » du politiquement correct, des distillats d’expressions, d’images et d’idées, formatées, prédigérées et ingurgitées. Nous sommes là, pour nous rendre libres aux travers de notre conscience et de notre intelligence, par le travail des vertus. Un vieux Sage chinois avait pour coutume de dire à ses disciples que ses passions et ses désirs étaient semblables aux enfants, plus on leur cède et plus ils deviennent exigeants. Nous sommes leurs esclaves, nous les traînons partout, ils font notre bât, notre fardeau, notre peine. Soyons humble, et œuvrons à notre libération. Nos outils : le Rituel, nos symboles et l’Amour Fraternel.

Avant de conclure, je voudrais vous parler des belles histoires que nous racontent les textes anciens, qui nous ramènent à nos origines. En feuilletant le Manuscrit d’Halliwell, plus connu sous le nom de Regius, il m’est apparu des évidences troublantes. Je vous en cite quelques unes :

  • Dans son article Quatrième : … « Le Maître fera bien de ne pas prendre un serf comme apprenti … » Le serf au Moyen-Âge, était attaché à une terre, il ne pouvait la quitter… il n’était donc pas libre.

  • Article Quinzième : … « Envers aucun homme, il (le Maître) ne doit adopter un comportement faux… Ni souffrir qu’ils (que ses compagnons) fassent de faux serments, mais s’inquiéter de leurs âmes par amour… »

Nous pourrions multiplier les exemples dans d’autres références (le Cooke, les Statuts de Bologne, de Strasbourg, de Shaw ou de Ratisbonne), mais tous nous ramèneraient vers notre Rituel et plus particulièrement vers l’instruction.

Je prendrais donc la Liberté, d’encourager nos jeunes FF Apprentis, à ne pas hésiter à se rendre libres. Pour cela leur instruction leur dit qu’ils ont été introduits en loge par trois grands coups qui signifient : « demandez vous recevrez, cherchez vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira ». C’est un très beau message d’encouragement pour aller vers la Liberté.

Enfin, je terminerai en vous disant que la liberté n’a pas de prix ; le meilleur exemple en fut le Christ ; Marc-Aurèle nous dit : « Voici la morale parfaite : vivre chaque jour comme si c'était le dernier ; ne pas s'agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant » ; la liberté ne peut donc être simulée.

J’ai dit 

Marc-Antoine Bonnet, Ve Ordre, Gr.·. 9, 33º

TSPGV du Grand Chapitre Général d'Andorre

Bliographie :

  • Epictète : Pensées et entretiens

  • Gaudium et spes : « Constitution pastorale sur l’Eglise dans le monde de ce temps » Vatican II (7/12/1965)

  • Le Zohar : Le Livre de la Splendeur.

  • P. D. Ouspensky : « Fragments d’un enseignement inconnu » Stock 1947

  • Jean Ferré : « Histoire de la Franc-maçonnerie par les textes (1248 – 1782) Ed. Du Rocher 2001

  • Evangile selon Saint-Jean. 

25 mayo 2023

Una transmisión en el espíritu del Rito Francés Moderno. La Instalación del Venerable denominada del Conde de Clermont

Tras la lectura del Ritual para la Instalación del Muy Venerable Maestro en el Rito Francés de los Modernos practicado por la “Madre Logia Francesa y Escocesa de maestros Instalados” de Provenza, Languedoc y Roussillon, resulta imprescindible traducir el brillante y pedagógico prólogo al mismo desarrollado por el Muy Ilustre Hermano Jean-Pierre Duhal, Vº Orden, Caballero de la Sabiduría, Soberano Gran Inspector General. El inmenso recorrido y bagaje masónico del Hermano Duhal es ciertamente extenso y de gran experiencia en recorrido y responsabilidades en pro del Rito Francés especialmente, siendo el Muy Sabio y Soberano Maestro del Sublime Consejo “Provence et Fidélité”, miembro fundador del Vº Orden, así como Pasado Muy Sabio y Gran Venerable de la Cámara de Administración del Grand Chapitre Général du Grand Oriente de France. La calidad está asegurada. Prosigo pues a exponer este excelente material del M.·. Il.·. H.·. Jean-Pierre Duhal que seguro resultará enriquecedor y de sumo interés para los lectores.

Una transmisión en el espíritu del Rito del Rito Francés Moderno. La Instalación del Venerable denominada del Conde de Clermont

La instalación esotérica del Venerable Maestro tiene lugar hoy en la casi totalidad de casos, a partir de un ritual proveniente de Inglaterra y divulgado en 1760 en "Three distinct knocks at the door of the most ancient Freemasonry". Es la transmisión más antigua de este "grado colateral". Sin embargo, existe una transmisión equivalente a la anterior en Francia. Está fechada del siglo XVIII y es practicada hoy en día por algunas logias ya que los rituales están poco difundidos.

Dos textos dan testimonio de esto: El primero se extrae de los llamados rituales del Marqués de Gages, que fue Gran Maestro Provincial de los Países Bajos austríacos bajo la obediencia de la Gran Logia de Francia, y bajo la autoridad del Príncipe de Bourbon, conde de Clermont. Esta ceremonia fue parte del corpus ritual y está incluida en el manuscrito FM-4 79 conservado en el Biblioteca Nacional de Francia en París. Estos rituales datan de 1763, y fueron utilizado por Gages desde 1765.
El segundo proviene de una versión de los rituales oficiales de la Cámara de Grados difundido en forma de manuscritos por Roëttiers de Montaleau, con su firma y la fecha de 1787 escrita de su mano. Es poco conocido porque, si bien figura en los manuscritos enviados en 1786-1787 por Roëttiers de Montaleau a las logias de la correspondencia, curiosamente desaparece de las copias posteriores y particularmente de la versión impresa del Regulador, 15 años posterior, ciertamente, a la versión manuscrita.
Estos elementos se encuentran hoy incluidos en el sistema Escocés Antiguo y Aceptado y constituyen en su mayor parte su 20° grado; por otro lado, conforman una parte de la misión del Caballero de Oriente, Tercera Orden del Rito Francés Moderno.

Esta práctica debe su existencia a la regla que se exigía en Francia, de no poder ser el Maestro de una Logia si no se poseía un cierto Grado como el de Escocés. Esta regla sin duda se ha mantenido en el régimen escocés rectificado, que se ha rectificado desde 1779, que requiere ser Maestro Escocés de San Andrés para llegar a ser Venerable Maestro. La aparición de nuevos grados suplantando al de Escocés como el de Caballero de Oriente movió la transmisión, como se especifica en el Libro de arquitectura de la Gran Logia de los Maestros Regulares de Lyon en el artículo 31 de su estatuto aprobado en 1760: "ningún maestro puede ocupar el asiento particular de su Logia sin que no está previamente revestido con los grados antes mencionados ... " Así, en Lyon en 1760, los Maestros de la Logia deben ser primero Caballeros de Oriente para ser elegidos VM y hay una ceremonia de constitución del nuevo Maestro en el cual un signo, una palabra y un toque particular serán comunicados.
Otra confirmación en la Gran Logia de París en 1761 en el detalle de los principales
reglamentos en 10 artículos: Artículo 1 "todo Maestro elegido de la logia deberá estar revestido de los siete grados principales ... »
El documento del Marqués de Gages de 1763 guarda fuertes semejanzas con el
Caballero de Oriente (nombre del recipiendario y del Gran Maestro, armamento caballeresco, las purificaciones por el hierro y por el fuego ... por no mencionar la palabra de entrada que es L.D.B. (Louis de Bourbon) que recuerda a otra máxima de los Caballeros de Oriente.
Entre otros hechos notables, la transmisión solo se puede hacer con un mínimo de 3 Maestros instalados y el toque que recuerda al de origen inglés.
En el “Tuileur de Vuillaume” en el preámbulo del 20 ° Grado, se afirma:
"En los primeros tiempos de la introducción de la masonería en Europa, el cargo de
Venerable de Logia era vitalicio y el poder se confería por el presente Grado."
Por lo tanto, podemos deducir que la masonería francesa en los años 1760-1790 tenía una instalación del venerable evocada por las más importantes Estructuras masónicas de la época.

La presente transmisión tiene su justificación histórica y coherencia con relación a la Masonería Francesa de la Tradición. Está inspirado en los rituales del grado de Maestro de la Logia de la época, así como de la Tercera Orden del Rito Francés y del 20º del R.E.A.A. La presente redacción más completa y más legible corresponde al esquema de las prácticas contemporáneas.

Referencias principales:
1. Colección de los rituales del marqués de Gages de la Logia de Mons 1763 (BN Paris cote FM4 79)
2. Ritual del Grado de maestro de Logia – Museo Calvet Avignon Ms 3079
3. Historia, obligaciones y estatutos de la hermandad de los Francmasones-1742-La Tierce
4. “Renaissance traditionnelle” No. 54-55-57 y en particular 64
5. Las Órdenes del Rito Francés y el Rito Escocés Antiguo y Aceptado

Traducido por Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Gran Oriente Tradicional de Bolivia
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado

08 mayo 2023

La Recepción del Maestro de la Logia

El Trono de Salomón

Indagando sobre este asunto, encontramos con relativa facilidad un documento: "Instalación del Venerable Maestro (Reglamentos Generales de Aviñón) de 1714. Miremos más de cerca esta instalación, primero su fecha: 1714. La fecha oficial de la creación de la Francmasonería especulativa es 1717 en Londres, pero obviamente, existía algo antes, dado que nuestra Orden no sale de la nada, y al contrario de Moisés, no hemos recibido las Tablas de la ley. Siguiendo el hilo, para que hubiera un Maestro Instalado hace falta primero que hubiera un Maestro. Los historiadores parecen estar en total acuerdo para decir que había sólo dos grados Aprendiz y Compañeros, y que el grado de Maestro aparece sólo a finales de los años 1720, con la primera prueba escrita: "la Masonería diseccionada” de Samuel Prichard en 1730". Este pequeño “fuera de juego” debe ponernos en guardia: todo lo que es escrito en Masonería no es forzosamente cierto. Nuestros autores, aún sin quererlo, son especialistas de la antifecha, de la post fecha y del anacronismo. Con ello simplemente pretendemos expresar que debemos mantener siempre un sentido positivamente crítico.
La mención más antigua de una ceremonia que aparece específicamente vinculada a la Instalación de un nuevo Venerable en el Trono del Maestro de la Logia se encuentra en el mismo texto de las Constituciones del Oficio, en 1723. Encontramos allí en efecto un Post-Scriptum titulado: " Aquí sigue la manera de constituir una nueva Logia, tal como es practicada por su Gracia el Duque de Wharton, actual muy Respetable Gran Maestro, según los antiguos usos del Oficio”.
El problema de las calificaciones de los Maestros de la Logia se presentó rápidamente, sobre todo en Francia. Desde los años 1740, los nuevos grados aparecieron en el continente, por encima de los tres primeros, y fueron globalmente cualificados de escoceses. Entonces, entre los primeros privilegios que reivindicaron estos escoceses de nuevo género, figuraba el de tomar con pleno derecho el primer mallete de una Logia. Es muy curioso aquí comprobar que en la Logia del Conde de Clermont, en París, en los años 1740, fue practicado un sistema primitivo en cuatro grados superiores al grado de Maestro, del que el más elevado era el denominado Escocés de las 3JJJ, dicho de París, o de Clermont. Esto iba a plantear algunos problemas, pero sin embargo, no hay que perder de vista que, en los primeros tiempos, época anterior a la creación del GODF en 1773 - donde la inmensa mayoría de los Maestros de la Logia, por lo menos en París, lo eran de por vida en virtud de una Patente del que eran los propietarios- el tema no fue a más y este grado cayó en desuso.

La cuestión de la Palabra del Maestro Instalado

Que los Venerables ingleses, al parecer, no fueran con más razón secretamente instalados ceremonialmente, en las primeras décadas de la Gran Logia de Londres y de Westminster (futura Gran Logia apodada de los Modernos, a partir de 1753), no significa sin embargo que lo que debía ser más tarde el contenido esotérico de la Instalación (la Palabra y el Toque) no hubiera existido en las tradiciones masónicas inglesas en la misma época.

Las calificaciones de Maestro de la Logia y los Altos-grados ligados al Trono de Maestro, en la Francia del XVIII

El argumento del grado de Maestro de la Logia, en su forma primitiva, es muy simple: se coloca al venerable en el Trono con un toque y la comunicación de la palabra. El contenido es casi exactamente el mismo para la Instalación inglesa que el practicado en Francia muy precozmente antes de 1745 bajo la forma de un grado supremo - por un tiempo – el de Escocés de las 3JJJ. Anotemos que esto es anterior en quince años por lo menos a la divulgación inglesa de los Tres Golpes Distintos... Podríamos así formular la hipótesis de que la Instalación secreta primitiva, que debía existir en los años 1740 en Irlanda particularmente, había sido conocida en Francia, pero que pudo prosperar allí sólo bajo la forma de un grado independiente. Además, también hay que observar que el papel de los "Escoceses" - cualquiera que sea el grado preciso comprendido bajo esta denominación, muy vago en el XVIII- no ha cesado de ser considerado como esencial en la otorgación de la calidad de Venerable en el seno de ciertas logias que, en el último cuarto del siglo, precisamente se califican de escocesas. En la Estricta Observancia, así como en el RER hay que estar, aún hoy, por encima de Maestro Escocés (Caballero del Templo) para poder ser Venerable.

¿Qué pasaba en las Islas británicas?

El historiador irlandés Ph. Grossie estableció, que la Gran Logia de Irlanda, cuya existencia está atestiguada como institución establecida desde 1725 por lo menos, conocía desde principios de los años 1730 un sistema de Instalación. En 1753. Lawrence Dermott, su principal animador, con otros Hermanos irlandeses, en "exilio" forzado por motivos económicos, entre sus enemigos ingleses, particularmente en Londres, visitó las logias inglesas de la Gran Logia de 1717 - la única que existía entonces. Comprobó pronto diferencias profundas con la tradición recibida en Irlanda. En 1753, estos Hermanos fundaron una Gran Logia "según las Antiguas Instituciones” que debía iniciar una lucha más o menos viva con la primera Gran Logia durante cerca de sesenta años. Entre las principales quejas dirigidas a los Modernos - así calificados, a partir de esta época, a modo peyorativo- figuraba particularmente el de haber dejado caer en desuso la ceremonia de Instalación secreta del Venerable Maestro. Los Antiguos concedían a esta ceremonia una importancia tanto más grande como consideraban también, como verdaderos masones irlandeses, que el Arco Real era la cumbre de la Masonería, y que exigía la calidad de Maestro Instalado.

Reconsiderando

Después de este sobrevuelo, no muy simple como de costumbre, por nuestra hermandad, podemos decir que la primera instalación simple de un Maestro de la Logia es contemporánea a las Constituciones de Anderson, 1723. Desde aproximadamente 1745 había una ceremonia especial, a la cual podían asistir sólo los Maestros Escoceses de las 3 JJJ, ya que había una palabra, un signo y un toque como en todos los grados de la Masonería. Estas ceremonias desaparecieron rápidamente sobre el continente. El Gran Oriente desde su creación en 1773, puso la obligación de elegir el Venerable, ocupándose principalmente de poner bajo su uniformidad a todas las Logias Azules. El espíritu igualitario era dominante en la época y recordemos que la revolución llegó más o menos rápidamente. Debido a los "Antients" las Instalaciones secretas perduraron en Inglaterra y verdaderamente cobraron fuerza y vigor en 1813-1816 con el acuerdo Antients - Modernos y la creación de Emulación. En los Estados Unidos el Maestro Instalado siempre estuvo a bien con el Rito de York y la obligación de esta ceremonia para alcanzar el Arco Real.

Volvamos a la Francia de los siglos XX y XXI

En 1908, fue fundada, una logia esencialmente constituido por Ingleses destinados a París, la Anglo-Saxon Lodge. Esta logia adoptó naturalmente el Estilo Emulación para sus trabajos. Sin ninguna duda practicó desde esta época hasta nuestros días la Instalación secreta Hoy practican de modo sistemático la instalación secreta las obediencias siguientes, cuya lista no es limitativa: la GLNF, la GLTSO, la LNF, el GOTM, diversos Menphis Misraim, la GLESO. Está prohibida en la GLDF, la GLFDF, en el DH.
En el GODF no está prohibida, aunque pocas logias llevan a la práctica esta Instalación. Esta Instalación es particularmente efectuada en el Rito Francés, RER, Menphis Misraïm, y evidentemente Emulación.
A modo de explicación diferencial, en aquellas logias donde se no se aplica este “grado/cualidad”, un Venerable Maestro está instalado delante de todos los hermanos, y recibe un poder de la obediencia. Pierde su calidad de venerable tan pronto como cesa en su función, y normalmente si el venerable vigente está ausente, no podrá haber iniciación. Es el primer vigilante quien únicamente lo reemplazará para los asuntos corrientes. Cuando un venerable está instalado de modo secreto, hay una ceremonia particular, y como para los Aprendices, los Compañeros y los Maestros, recibe una palabra, un signo y un toque que promete como en todos los grados no descubrir. Es por esto que un venerable no instalado de ese modo, aunque esté en función en ciertas Obediencias o Logias, no puede participar en la ceremonia secreta. En el momento de su ceremonia recibe unas atribuciones y poderes que le quedan adquiridos. En el momento de su bajada del cargo se transforma en Pasado Maestro inmediatamente y podrá reemplazar plenamente al VM en caso de necesidad.
Para acabar, repetimos aquí la conclusión que el H.·. René Guilly (con seudónimo René Désaguliers) proponía en el primer trabajo de 1961dedicado a esta cuestión, “Note sur la Cérémonie ésotérique d'Installation du Maître de Loge": "nuestros hermanos ingleses fueron sabios manteniendo y devolviendo vigente el principio de una ceremonia distinta reservada para el Maestro de la Logia, y de los secretos que son conferidos sobre él por sus pares. Además, esta dignidad, permaneciendo atada al Pasado-Maestro, crea en la orden un grupo de hombres cuya responsabilidad iniciática y moral se ve aumentada, lo que puede tener sólo efectos felices para la conservación y la salvaguardia de la Tradición Masónica, el fin hacia el cual deben tender, hoy más que nunca, todos los Masones esclarecidos".

Franz
M.·. M.·.

07 mayo 2023

Ceremonia de Instalación de los Maestros de Logia

"Bosquejos históricos".
Notas sobre la ceremonia esotérica de Instalación de los Maestros de Logia,
por René GUILLY


La primera aparición importante en la historia masónica de la ceremonia esotérica de instalación de los Maestros de Logia se produjo en el momento del gran cisma inglés de 1753 - este acontecimiento de una importancia capital donde se encuentra inevitablemente tan pronto como se aborda en profundidad los verdaderos problemas masónicos-.

En efecto, entre las numerosas quejas hechas a los "Modernos" de 1717 por los "Antiguos" de 1753 y que son enumerados extensamente por B.E. Jones en su “Freemason's Guide and Compendium” (p. 201) éste indica: «haber dejado caer en desuso la ceremonia esotérica de la instalación del Maestro, aunque algunas de sus logias hayan practicado tempranamente tal ceremonia y continúa por su propia iniciativa en hacerlo».

Los "Antiguos" apreciaban esencialmente esta ceremonia que era según ellos una de las condiciones para ser "exaltado”, si se nos permite este anglicismo, al grado del Arco Real. Es por otra parte esta condición y el deseo de numerosos hermanos de ser admitidos en los secretos del Arco Real que llevó a esta ceremonia esotérica a transformarse en una especie de 4º grado, a menudo conferido después de una elección ficticia al cargo de Venerable. Este 4º grado pasó a veces, y particularmente en U.S.A., bajo la jurisdicción de los capítulos del Arco Real.

Es importante ante todo saber si, desde el punto de vista tradicional, esta acusación estaba fundada.

Henry Sadler en sus «Notes on the Ceremony of Instalation» (1) estima que el primer rastro de esta ceremonia se encuentra en las Constituciones de Anderson de 1723. Apreciamos en efecto en la página 71 de esta obra, incluido en «La manera de constituir una nueva Logia», el pasaje siguiente: «Sobre lo que el Diputado repetirá las obligaciones del Maestro, y el Gran Maestro interrogará al Candidato (2) diciendo «¿se somete usted a estas obligaciones así como los Maestros lo han hecho en todos los tiempos?» Y el candidato que significa su sometimiento cordial a éstas, el Gran Maestro, durante ciertas ceremonias significativas y conformemente a los Antiguos Usos, Ie instalará y le presentará las Constituciones, el Libro de Logia, y los Instrumentos de su oficio, no todo junto, sino uno después del otro.
Es cierto que se encuentra aquí más que indicios de una ceremonia de instalación reservada para el Maestro de la Logia.

Un poco más luz ha sido dada a este problema en los años 1809 y 1810.
El 26 de octubre de 1809, el Príncipe de Gales – más tarde George IV- Gran Maestro de los Modernos, había librado una patente a una Logia de Maestros expresamente encargada de buscar y luego de promulgar los antiguos Land-Marks del Oficio.

Se trataba de preparar la unión que debía llevarse a cabo en 1813 entre los dos grandes cuerpos rivales, volviendo a ciertos usos después de haber reconocido su autenticidad tradicional.

En su primera Tenida, el 21 de noviembre de 1809, esta logia adoptó el nombre, bajo el cual entró en la historia, de Logia Especial de Promulgación. El Duque de Sussex, que debía suceder en 1813 como Gran Maestro de los Modernos a su hermano el Príncipe de Gales, y convertirse, inmediatamente después, en el Gran Maestro de la Gran Logia Unida de Inglaterra, formaba parte de esta Logia así como varios grandes Maestros provinciales.

El H.•. Bonnor, Primer Vigilante de la Logia de la Antigüedad N°1 (Lodge of Antiquity), fue nombrado secretario, y fue uno de los pocos que fueron capaces de exponer con precisión en qué consistían verdaderamente ciertos antiguos usos que justamente su Logia practicaba.

Hay que reconocer que la cautela de la Logia de la Antigüedad es de una particular importancia desde el punto de vista de la tradición masónica. Llevaba el N°1 de los Modernos, y sólo el sorteo después de 1813 la hizo de forma bastante extraña atribuir el N°2, en provecho de la logia más antigua de los Antiens, la Grand Master' s Lodge, que recibió la N°1 aunque había sido fundada en 1756.

La Logia de Antigüedad no era otra que la Logia muy antigua (los ingleses dicen en ese caso: «a time immemorial Lodge») que se reunía, en 1717, en la taberna que tenía como letrero «el ganso y la parrilla» en el cementerio Saint-Paul. Esta Logia fue una de las cuatro fundadoras, el 21 de junio de 1717, de la Primera Gran Logia de Inglaterra.

En 1761 tomó el nombre de "West India and American Lodge" y en 1770 adoptó el de "Lodge of Antiquity".

Es importante anotar que esta Logia nunca pasó bajo la jurisdicción de los Antiguos y permaneció fiel a la G. L. de 1717, excepto de 1777 al 1787 cuando, teniendo a su cabeza el celebre escritor masónico William Preston, ella formó, a continuación de una disputa con la Gran Logia, la «Grand Lodge of England South of River Trent», trabajando bajo la autoridad de la Logia «of All England» en York.
En lo que concierne a la ceremonia de Instalación del Maestro de la Logia, "Lodge of Antiquity" afirma comunicar unos secretos particulares en el momento de la instalación del Maestro por lo menos desde el 1726 (B.E. Jones o.c. p. 248) y conceder desde el 1739 un rango privilegiado al Pasado Maestro Inmediato.

Lo cierto es que la Logia especial de Promulgación habiendo abordado, el 19 de octubre de 1810, la cuestión que nos interesa, después de haber evidentemente verificado y aceptado los argumentos de la logia de la Antigüedad adoptó una resolución reconociendo: «que la ceremonia de instalación de los Maestros de Logia era uno de los verdaderos Land-Marks del Oficio y debía ser preservado».

Fue resuelto también el mismo día «que se hacia el llamamiento a los miembros de la Logia especial de Promulgación que eran Maestros Instalados para instalar al Venerable actual de la Logia, y luego, bajo la dirección de este último, para tomar todas las medidas para instalar a los otros miembros que eran Maestros de Logia». Dieciséis miembros de la logia especial de Promulgación asistían a la siguiente Tenida. De los quince Maestros de Logia presentes, cuatro solamente eran Maestros Instalados, y tres de estos últimos pertenecían a la Logia de la Antigüedad. A la Tenida que siguió fue formado un Consejo de Maestros Instalados: el Muy Venerable Maestro y los otros Maestros de Logia fueron regularmente instalados.

Con el fin de que otros Maestros de Logia de Londres y de los alrededores pudieran ser instalados a su vez en las mismas condiciones, el Gran Maestro aceptó prolongar dos meses la validez de los poderes de la Logia especial de Promulgación. Fueron hechas convocatorias, y todo hermano presentándose con un certificado de su Logia que atestiguara que había cumplido el oficio de Vigilante y había sido elegido regularmente al cargo de Maestro fue entonces regularmente instalado, así como varios grandes Maestros Provinciales y el Conde de Moira incluso, Acting Grand Master (Gran Maestro Adjunto).

La Logia especial de Promulgación cesó sus trabajos, según parece, el 5 de marzo de 1811. Inmediatamente después de la Unión, una nueva Logia especial fue formada por la élite de ambos cuerpos. Ésta tomó el nombre de Logia de Reconciliación y no debe ser confundida con la precedente. Su misión esencial fue elaborar y enseñar seguidamente a las Logias las ceremonias uniformes para los tres grados; ésta era una tarea importante y no parece que se extendiera a ceremonia de instalación.
En 1827, el duque de Sussex, Gran Maestro, estimó que había llegado el momento para trasladar sus esfuerzos sobre este último punto. Con este fin, fueron libradas cartas patentes a un cierto número de hermanos particularmente bien informados, con el fin de constituirse en Consejo de Maestros Instalados. Este consejo debía, por una parte elaborar un ceremonial único que recibiría la aprobación del Gran Maestro, y por otra, instalar a todos los Maestros de Logias que todavía no habían podido serlo.

Todos los Maestros y antiguos Maestros de Logia fueron avisados por circular, e invitados a asistir a tres reuniones que se efectuaron el 17, el 22 y el 28 de diciembre de 1827.
En 1828, este Consejo de Maestros Instalados envió un informe sobre su misión al
Duque de Sussex. En éste puede leerse particularmente: «Estamos felices de hallarnos en disposición de informar a su Alteza Real que estas reuniones han sido seguidas por un gran número de asistentes, y que todas las formas y las ceremonias de la instalación, tales como han sido establecidas por nosotros y que habían tenido anteriormente el honor de ser aprobadas por su Alteza Real, han sido comunicadas y practicadas; y también procedimos a la Instalación de todos los Maestros de Logia que no habían sido instalados regularmente y que manifestaron su deseo».
Es particularmente interesante destacar de entre los miembros de este Consejo de Maestros Instalados los nombres de: William White, antiguo Gran Secretario de los
Modernos, 2º Vigilante de la Logia Especial de Promulgación, Gran Secretario de la Gran Logia Unida de Inglaterra, de 1813 al 1857; William Meyrick, miembro de la Logia de la Antigüedad desde el 1792, Primer Vigilante de la Logia de Reconciliación; Thomas Cant, miembro fundador en 1823 de la Logia de instrucción "Emulación".

Una filiación directa aparece así entre la Logia especial de Promulgación, entre el que también formaba parte el duque de Sussex, el Consejo de Maestros Instalados de 1827 y la Logia de Instrucción "Emulación".
Esta última «The Emulation Lodge of Improvement» había sido fundada el 20 de octubre de 1823. Primero vinculada a la Logia de la Esperanza (Lodge of Hope) fue transferida sobre el 1831 a la Lodge of Unions N° 256. La fama de los trabajos de esta logia de Instrucción fue muy grande, y es la que fijó los rituales que constituyen en nuestros días el Rito Emulación. Uno de sus miembros más conocidos por su actividad y su competencia fue el H.•. Peter Gilkes (1765-1833).

A partir de 1841, la logia Emulación practicó regularmente la ceremonia de Instalación de los Maestros de Logia los primeros viernes de noviembre, diciembre, enero y febrero. En sus «Nootes the ceremony of Installations» -de donde están extraídas la mayoría de estas preciosas reseñas- Henry Sadler escribe (p. 37):
«tengo toda razón para creer que la ceremonia ahora practicada en la Logia de Instrucción Emulación es esencialmente la misma que la del Consejo de
Maestros Instalados de 1827». Es totalmente lícito pues decir que ceremonia esotérica de Instalación del Rito Emulación está relacionada no sólo -lo que resulta obvio- a la Gran Logia de los Antiguos de 1753, sino también, a la Logia especial de Promulgación, a la Logia de la Antigüedad y en cierta medida, por la alusión de las Constituciones de Anderson de 1723 a la Gran Logia del Modernos de 1717.
Sin embargo, es honesto constatar que el período que va del 1717 al 1750 aproximadamente, es del que poseemos menos elementos. Nos permitimos arriesgar con una explicación sobre este tema. Todos los historiadores están de acuerdo en reconocer que el término de Maestro designaba primero una función - la de Maestro de la Logia antes de aplicarse a un grado - el de Maestro Masón. Está claro que es en este Maestro de la Logia escogido entre los compañeros (como lo muestran las Constituciones de 1723) que se apliqua la frase ya citada: «el Gran Maestro durante ciertas ceremonias significativas y conforme a los antiguos Usos, Io instalará». La aparición, en una época muy cercana, del grado de Maestro, pudo ser considerado por algunos como una calificación suficiente para acceder al “Trono”. Ambas ceremonias, la del 3er grado y la de la Instalación del Maestro de la Logia, pudiendo aparentar hacer doble empleo, solamente la primera habría subsistido en un gran número de Logias.

Sea como fuere, nos es permitido creer que esta ceremonia de instalación sólo se hizo realmente esotérica (es decir llevada a cabo únicamente en presencia de los Maestros Instalados) más tarde. Otras ciertas reglas fueron sin duda también tardías: como la que exige la presencia de tres Maestros Instalados.

Después de la unión de 1813, el nuevo cuerpo adoptó respecto a la dignidad de Maestro Instalado la misma línea de conducta que para El Arco Real. La doctrina de los
Modernos de 1717, que estaban oficialmente opuestos a todo grado superior al
3er grado, lo quitó en apariencia. Como el Arco Real, la ceremonia esotérica de Instalación fue declarada un simple complemento de la Maestría.

La consecuencia sobre el ritual fue que todos los desarrollos ceremoniales que, en muchos casos, habían llevado a la dignidad de Maestro Instalado a parecerse a una especie de 4º grado, fueron severamente relegados en Inglaterra.
Solo lo esencial subsistió, y el Consejo de Maestros Instalados no sabría ser asimilado a un taller trabajando en un grado particular (3). La dignidad de Maestro Instalado ya no fue considerada como una calificación para el Arco Real; esta condición fue mantenida sin embargo para los tres "Principales" de un capítulo.

Encontraremos, ilustrado con grabados divertidos, un ejemplo del «Past Master' s
degree » practicado en U.S.A. en un ritual publicado en Londres en la segunda mitad del siglo XIX «A Ritual and Illustrations of Freemasonry» (4). Este grado ocupa allí un rango intermedio (5) entre el Mark Master y el Most Excellent Master.
La ceremonia esotérica de Instalación no aparece haber sido practicada en Francia (6) en el siglo XVIII. En el siglo XIX, el Tuileur de Vuillaume (1820) da reseñas sobre el "grado" de Pasado Maestro, la mayoría diferentes por otra parte de lo que nos enseña el Rito Emulación. Este autor añade (p. 71): «Hay muchas logias donde el Past-Master no es conocido, sobre todo en el Rito Francés. Para hacer las veces de eso, hicimos un extracto del ritual del vigésimo grado Venerable Maestro de Logia con las palabras que siguen…:», palabras que no tienen relación con el Rito Emulación.

El título de Venerable de Honor, dignidad ad vitam, es considerado en 1834 por Bazot en su manual del Francmasón, como una «innovación discutible», estaba allí sin duda el medio - bastante profano - que habían encontrado ciertos masones francés para hacer las veces del Pasado Maestro inglés. Pero este título, concedido por uno voto simple, como todavía actualmente, no se acompañaba por ningún elemento tradicional.

Todo indica que la ceremonia esotérica de Instalación permaneció excepcional en nuestro país hasta la fundación de la Gran Logia Nacional Francesa, en 1913. Es después de esta fecha, hacia 1918-1919, según la opinión muy autorizada del H.•.
P. de R., que una adaptación del Rito Emulación fue hecha para las Logias Escocesas Rectificadas de esta Obediencia. Este precedente feliz fue muy recientemente imitado por una Logia del Rito Moderno francés.

Acabo con este breve recuerdo histórico. Nunca se dirá lo suficiente sobre cuánto la personalidad del Venerable tiene de importancia para la vida de unaLogia. Este rol eminente del Maestro de la Logia es una de las grandezas y una de las debilidades de nuestra Institución. También, todo lo que contribuye a reforzar la dignidad y la instrucción masónica de los Maestros en “Trono” (Maïtre en chaire) sólo puede tener una influencia benéfica para nuestra Orden.

Nuestros hermanos ingleses fueron sabios manteniendo y volviendo a poner en vigor el principio de una ceremonia distinta reservada al Maestro de la Logia y los secretos que le son conferidos por sus pares. Además, esta dignidad, permaneciendo ligada al Pasado Maestro, crea en la Orden un grupo de personas cuya responsabilidad iniciática y moral es aumentada, lo que puede tener sólo efectos felices para la conservación y la salvaguardia de la Tradición Masónica, el fin hacia el cual deben tender, hoy más que nunca, todos los Masones esclarecidos.

(1) Londres 1889.
(2) El Maestro elegido por los hermanos de la nueva Logia.
(3) G. L. de Escocia escapaba naturalmente a estas decisiones que solo
concernían a Inglaterra y su ritual de instalación esotérica, muy
interesante por otra parte, conservó un ceremonial de apertura por peticiones y
respuestas que le dan la apariencia de un grado.
(4) Clasificado en la Biblioteca Nacional como 8 ° H 8031.
(5) También en Europa en la actualidad
(6) Ver la aparición de los Altos Grados en Francia donde algunos aparecen conferir la cualidad inherente al derivado de la Instalación con procedimientos similares o reminiscencias formales rituales parecidas.

Traducido y revisado por

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Gran Oriente Tradicional de Bolivia
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado

20 abril 2023

Le Rose-Croix de l'Ordre Royal d'Hérédom de Kilwinning (D'après mes conversations avec Jean Pierre-Duhal)


Mon TCF Jean-Pierre:

Je m'approche à toi pour te faire quelques questions à propos de l'Ordre d'Hérédom de Kilwinning, et son grade de R+ finalement intégré au Grand Chapitre Géneral de France.

Cette ordre, site à Edimbourg (quelques uns envoient ses origines à l’Angleterre) possède un R+ bien différente aux autres RR++. Clermont dit à Gages que ce grade R+ d’Hérédom de Kilwinning été concédé seulement à une élite.

On déduit alors que le R+ d'Hérédom de Kilwinning, Chrétien et catholique, choqué avec les autres d'origine protestant et quand même juifs.

Je pense que le rite d’Heredom de Kilwinning était réservé qu à la garde rapprochée de Clermont qui était dévot.

La version du rose-croix du système en 25 était une autre version du rose-croix .

La question est si, peut être, Morin était il reçu à ce degré R+ d’Hérédom de kilwinning?


Mon cher Joaquim,

Voila une question bien difficile pour apporter une réponse en ce qui me concerne.

Selon A Bernheim, il semble que le Chapitre dit de Clermont appartient plus à la légende qu'à son existence réelle. De même que l'appellation Rite de Perfection n'a pas était utilisé à l'époque où il s'agissait plutôt de l'Ordre du Royal Secret.

Je n'ai pas trouvé de fait prouvant que le rose-croix de Morin descendait du rose-croix de l'ordre d'Hérédom de Kilwinning. Ce qu'on peut dire c'est l'ossature commune de la plupart des écritures de R+ et donc probablement une seule origine.

On peut souligner l'ancienneté avérée du R+ de l'Ordre d'Hérédom de Kilwinnig.
On peut relever curieusement l'absence de rôle politique de ce grade contrairement à celui de chevalier d'Orient qui manque de souffle à mon avis.

Peut on dire également que l'histoire s'est jouée entre Londres Paris et Berlin sans oublier l'enclave Bordelaise sans doute avec une proximité anglaise.
Le rose-croix était inclus dans le pacage du rite du Royal Secret dont il semble que Morin soit l'auteur de ce dernier grade ce qui semblait plus le préoccuper que redevenir du rose croix pourtant fort de son contenu.

Avec un TAF très forte

Jean-Pierre Duhal, 5ème Ordre, Chevallier de la Sagesse, Grade 9 et dernier du Rite Français des Modernes, Souverain Grand Inspecteur Général, 33º du Rite Écossais Ancien et Accepté. Fondateur du Sublime Conseil “Provence et Fidélité”, Membre Fondateur du Ve Ordre et, Passé Très Sage et Parfait Grand Vénérable de la Chambre d’Administration du Grand Chapitre Général du Grand Orient de France. Membre de l’Académie Internationale du Ve Ordre de l’Union Maçonnique Universelle du Rite Moderne