Tuve el honor y el privilegio de ser Miembro desde el primero de enero del año 2008 de l'Ordre Maçonnique de France, organismo no obediencial, la cual no es una asociación del tipo ley 1901 concebida en 1991, sino una asociación moral, y fundada en el solsticio de verano de 1994, presidida por Paul-Jean Girard, exmiembro de relevancia del Supremo Consejo del Gran Oriente de Francia e íntimo colaborador y amigo del MPSGC Jean Mourgues, dimitiendo posteriormente para erigirse en defensor de los valores de la Masonería Restaurada y de Tradición, pretendiendo eliminar esas derivas que han degenerado la esencia espiritual y ética de la Orden. Debe diferenciarse de la Organisation Maçonnique de France, de naturaleza profana, constituida bajo la ley 1901, encargada de regular las cuestiones de intendencia de la Orden Masónica de Francia. Sus miembros son cooptados en función de las actividades a realizar, entre los adherentes de la Orden Masónica de Francia. Ciertos despreciables e incomprensibles enemigos pretendieron politizar y criticar lo que en realidad trasciende la naturaleza masónica. Y dentro de la progresión del 1° al 33° Grado, l'Ordre Maçonnique de France nos conecta con lo más alto, bello, bueno y justo. El Masón puede discrepar en nimiedades, pero coincide en la búsqueda de sus orígenes y en la evolución en pro de la Felicidad del cuerpo y del alma para todos los seres vivos.
En el año 2008 un grupo de Hermanos españoles fundamos e inscribimos en el Registro Nacional de Asociaciones la Orden Masónica de España con el número nacional 590303, colaborando, compartiendo valores, trabajando pluridisciplinarmente y practicando el ideario masónico de la Orden Masónica de Francia.
Sobre el IPH Paul-Jean Girard
Entré très tôt en franc-maçonnerie, l'auteur, dont le vécu maçonnique excède les cinquante années, a parcouru, entre autres, le rite le plus pratiqué dans le monde jusqu'à son ultime et dernier degré. Occupant une charge au sein du Grand Collège des Rites, instance du Suprême Conseil du Grand Orient de France, il s'emploie avec d'autres, à redresser la barre d'une franc-maçonnerie qu'il estime sortie du chemin de la tradition. Parvenant au constat que tout changement de cap y est devenu impossible, il en démissionne dans les années 90 pour concevoir " l'Ordre Maçonnique de France ", organisme non obédientiel, dont l'objectif est d'appeler les Maçons fidèles aux principes fondamentaux de l'Ordre, à s'unir pour travailler à sa restauration.
Nouvelle Constitution de la Franc-Maçonnerie Restaurée
Préambule
L’Ordre maçonnique universel est UN.
La Franc-maçonnerie internationale, qui en est son expression terrestre, se doit donc de constituer un corpus uni.
Cette unité ne peut se réaliser harmonieusement si les institutions maçonniques de chaque Nation ne font pas l’effort de se relier elles-mêmes dans le cadre d’une confédération. La présente Constitution, se veut la pierre d’angle définissant les conditions sous lesquelles cette unité doit s’établir
La franc-maçonnerie, morcelée comme elle l’est aujourd’hui, en une multitude d’associations plus attentives à leur propre développement qu’à la mission qui leur est dévolue, est semblable à un mécanisme qui se satisfait, voire se glorifie, de son fonctionnement, sans se préoccuper de produire ce pour quoi il a été créé.
Deux courants principaux en présente l’image :
L’un se veut « régulier », sous le prétexte de « bornes » (landmarks) tenues totalement indispensables à respecter pour prétendre revendiquer la légitimité maçonnique. Cette disposition le conduit à un ostracisme nuisible pour la fraternité maçonnique.
L’autre se veut « libéral », tenant pour essentiel la pratique d’une totale liberté de conscience, transformant et réduisant l’Ordre maçonnique en une sorte d’association, où chacun peut revendiquer le droit de faire valoir ses propres inclinations, jusque et y compris l’abandon d’une croyance en Dieu qu’il tenait jadis comme étant le lien entre tous les Maçons (Convent du GODF de 1849).
Ainsi aujourd’hui, les uns conservent Dieu mais rejettent des êtres humains, les autres se veulent rassembleurs de tous et de toutes, mais placent Dieu au magasin des accessoires quand ce n’est pas dans les oubliettes.
S’il est incontestable que l’Ordre maçonnique s’inscrit dans un espace que limite des « bornes », au-delà desquelles on n’est plus en son sein, et s’il est vrai que la démarche de franc-maçon doit préserver son libre arbitre, l’une et l’autre de ces conditions ne peuvent que s’inscrire dans un cadre ordonné, en harmonie avec les forces de l’univers dépendantes de lois qui transcendent notre seule condition humaine et dont le créateur et l’ordinateur est tenu par les francs-maçons authentiques, selon leur vocable symbolique, comme le « Grand Architecte de l’Univers ».
Le singulier message maçonnique est un message de foi, d’espérance et d’amour.
Au fil du temps, il s’est trouvé dénaturé par toutes ces scories humaines que sont : l’orgueil, la cupidité, la soif de pouvoir ou de gloire, au point d’en être réduit aujourd’hui à un faisceau profane de considérations sociales et relationnelles, plus digne d’un club, d’un salon, que d’un temple où l’Homme travaille à son perfectionnement moral et spirituel.
La foi s’en est trouvée étouffée, l’espérance éteinte et l’amour dévoyé.
Que pouvons-nous, que devons-nous espérer ?
Tout simplement redonner vie à une Maçonnerie authentique, tant dans son expression spirituelle que fraternelle, apte à placer ses membres sur la voie conduisant au sage, au beau et au juste, non pas simplement dans la parole, mais aussi et surtout dans le vécu, car l’exigence de la nature Maçonnique s’inscrit bien au-delà, tant d’un simple confort associatif que d’une unique pratique intellectuelle. .
L’universalité de la franc-maçonnerie régulière, c’est-à-dire traditionnelle, ne restera qu’une chimère et donc sans aucune portée ni quelconque valeur si, conjointement, les institutions maçonniques nationales, fidèles à l’esprit traditionnel de l’Ordre, se refusent à se relier dans une confédération pour constituer un Corpus uni, capable de nourrir ses membres et, par eux, l’humanité, au point de pouvoir prétendre et revendiquer d’en être un havre de paix, d’harmonie et de salut ?
La franc-maçonnerie a évolué en une mosaïque d’associations « obédientielles », basées sur des conceptions, des pratiques et des objectifs divers, qui les ont diversement éloignées des principes fondamentaux et les privent de toute cohésion véritable, à l’exception de l’appellation commune de « franc-maçonnerie », dont chacune d’elles est néanmoins convaincue d’en être une authentique et parfois exclusive représentante.
Toutes, par leur division, font la preuve de leurs dérives, en dépit des traités de « reconnaissance » que certaines établissent entre elles, mais qui ne sont que des accords aléatoires purement administratifs, donc profanes, établis ou dénoncés en fonction de circonstances qu’elles estiment favorables ou défavorables à leurs intérêts particuliers du moment.
Il résulte de cette triste situation que les francs-maçons en sont conduits à énoncer ce paralogisme : « mes frères me reconnaissent comme tel », laissant faussement à penser que cette prétendue reconnaissance vaut pour l’ensemble des francs-maçons, alors qu’en vérité elle se limite au seul cadre de leur propre obédience, éventuellement élargi par des ententes conjoncturelles.
Ainsi, cette franc-maçonnerie est d’autant plus éloignée de l’universalité dont ses principes se réclament, que son union nationale n’est même pas réalisée.
Malgré ce, le fait que toutes ces associations obédientielles disparates, s’abritent sous la même dénomination, fait illusion pour ceux qui s’accommodent des apparences, mais ne peut que surprendre, interroger, repousser ou tromper les profanes qui envisagent de frapper à leur porte, ou décourager les Maçons attachés à la conception d’un corpus maçonnique uni, fidèle à sa mission comme à ses principes originels et dont les institutions obédientielles se devraient d’être les dignes, véritables et fidèles missionnaires.
Le constat de cette situation rend nécessaire une nouvelle définition de ses principes fondamentaux et de son organisation, de même qu’une modification de son appellation, afin d’éviter toute ambiguïté avec les institutions maçonniques existantes qui entendent se maintenir en perpétuant la situation actuelle.
L’Ordre maçonnique universel est UN.
La Franc-maçonnerie internationale, qui en est son expression terrestre, se doit donc de constituer un corpus uni.
Cette unité ne peut se réaliser harmonieusement si les institutions maçonniques de chaque Nation ne font pas l’effort de se relier elles-mêmes dans le cadre d’une confédération. La présente Constitution, se veut la pierre d’angle définissant les conditions sous lesquelles cette unité doit s’établir
Exposé des motifs
La franc-maçonnerie, morcelée comme elle l’est aujourd’hui, en une multitude d’associations plus attentives à leur propre développement qu’à la mission qui leur est dévolue, est semblable à un mécanisme qui se satisfait, voire se glorifie, de son fonctionnement, sans se préoccuper de produire ce pour quoi il a été créé.
Deux courants principaux en présente l’image :
L’un se veut « régulier », sous le prétexte de « bornes » (landmarks) tenues totalement indispensables à respecter pour prétendre revendiquer la légitimité maçonnique. Cette disposition le conduit à un ostracisme nuisible pour la fraternité maçonnique.
L’autre se veut « libéral », tenant pour essentiel la pratique d’une totale liberté de conscience, transformant et réduisant l’Ordre maçonnique en une sorte d’association, où chacun peut revendiquer le droit de faire valoir ses propres inclinations, jusque et y compris l’abandon d’une croyance en Dieu qu’il tenait jadis comme étant le lien entre tous les Maçons (Convent du GODF de 1849).
Ainsi aujourd’hui, les uns conservent Dieu mais rejettent des êtres humains, les autres se veulent rassembleurs de tous et de toutes, mais placent Dieu au magasin des accessoires quand ce n’est pas dans les oubliettes.
S’il est incontestable que l’Ordre maçonnique s’inscrit dans un espace que limite des « bornes », au-delà desquelles on n’est plus en son sein, et s’il est vrai que la démarche de franc-maçon doit préserver son libre arbitre, l’une et l’autre de ces conditions ne peuvent que s’inscrire dans un cadre ordonné, en harmonie avec les forces de l’univers dépendantes de lois qui transcendent notre seule condition humaine et dont le créateur et l’ordinateur est tenu par les francs-maçons authentiques, selon leur vocable symbolique, comme le « Grand Architecte de l’Univers ».
Le singulier message maçonnique est un message de foi, d’espérance et d’amour.
Au fil du temps, il s’est trouvé dénaturé par toutes ces scories humaines que sont : l’orgueil, la cupidité, la soif de pouvoir ou de gloire, au point d’en être réduit aujourd’hui à un faisceau profane de considérations sociales et relationnelles, plus digne d’un club, d’un salon, que d’un temple où l’Homme travaille à son perfectionnement moral et spirituel.
La foi s’en est trouvée étouffée, l’espérance éteinte et l’amour dévoyé.
Que pouvons-nous, que devons-nous espérer ?
Tout simplement redonner vie à une Maçonnerie authentique, tant dans son expression spirituelle que fraternelle, apte à placer ses membres sur la voie conduisant au sage, au beau et au juste, non pas simplement dans la parole, mais aussi et surtout dans le vécu, car l’exigence de la nature Maçonnique s’inscrit bien au-delà, tant d’un simple confort associatif que d’une unique pratique intellectuelle. .
L’universalité de la franc-maçonnerie régulière, c’est-à-dire traditionnelle, ne restera qu’une chimère et donc sans aucune portée ni quelconque valeur si, conjointement, les institutions maçonniques nationales, fidèles à l’esprit traditionnel de l’Ordre, se refusent à se relier dans une confédération pour constituer un Corpus uni, capable de nourrir ses membres et, par eux, l’humanité, au point de pouvoir prétendre et revendiquer d’en être un havre de paix, d’harmonie et de salut ?
La franc-maçonnerie a évolué en une mosaïque d’associations « obédientielles », basées sur des conceptions, des pratiques et des objectifs divers, qui les ont diversement éloignées des principes fondamentaux et les privent de toute cohésion véritable, à l’exception de l’appellation commune de « franc-maçonnerie », dont chacune d’elles est néanmoins convaincue d’en être une authentique et parfois exclusive représentante.
Toutes, par leur division, font la preuve de leurs dérives, en dépit des traités de « reconnaissance » que certaines établissent entre elles, mais qui ne sont que des accords aléatoires purement administratifs, donc profanes, établis ou dénoncés en fonction de circonstances qu’elles estiment favorables ou défavorables à leurs intérêts particuliers du moment.
Il résulte de cette triste situation que les francs-maçons en sont conduits à énoncer ce paralogisme : « mes frères me reconnaissent comme tel », laissant faussement à penser que cette prétendue reconnaissance vaut pour l’ensemble des francs-maçons, alors qu’en vérité elle se limite au seul cadre de leur propre obédience, éventuellement élargi par des ententes conjoncturelles.
Ainsi, cette franc-maçonnerie est d’autant plus éloignée de l’universalité dont ses principes se réclament, que son union nationale n’est même pas réalisée.
Malgré ce, le fait que toutes ces associations obédientielles disparates, s’abritent sous la même dénomination, fait illusion pour ceux qui s’accommodent des apparences, mais ne peut que surprendre, interroger, repousser ou tromper les profanes qui envisagent de frapper à leur porte, ou décourager les Maçons attachés à la conception d’un corpus maçonnique uni, fidèle à sa mission comme à ses principes originels et dont les institutions obédientielles se devraient d’être les dignes, véritables et fidèles missionnaires.
Le constat de cette situation rend nécessaire une nouvelle définition de ses principes fondamentaux et de son organisation, de même qu’une modification de son appellation, afin d’éviter toute ambiguïté avec les institutions maçonniques existantes qui entendent se maintenir en perpétuant la situation actuelle.
Postulats
Si en ce XXI° siècle le fait obédientiel est inscrit dans les mœurs, au point qu’il n’est pas souhaitable, ni envisageable, pour un temps sans doute encore assez long, de le supprimer, l’unique solution est d’établir un lien confédéral entre toutes les Institutions obédientielles qui, tout en préservant leur souveraineté administrative, leur permette de devenir membres inséparables d’un même corps.
Ce corpus maçonnique, unissant véritablement ce qui est épars, serait alors apte à faire valoir dans le monde les principes qu’il tient de l’Ordre maçonnique universel et d’être le centre d’union où s’assemblent des hommes de bonnes mœurs et de bonne volonté, désireux d’entreprendre une démarche initiatique favorable à leur perfectionnement moral et spirituel.
Une telle union, pour être vraie, doit, au-delà de sa trame formelle, s’abreuver à une même source, celle d’où jaillit la Parole divine créatrice de toutes choses. Il importe donc que cette union soit le fait d’institutions qui s’y abreuvent sans défaillance, sans restriction et en toute sincérité.
Cette condition détermine la religiosité maçonnique, laquelle ne résulte que de son lien au Divin, indépendamment de tout système confessionnel, et permet à ses membres de concevoir Dieu - que le vocable maçonnique nomme « Grand Architecte de l’Univers » - selon leur propre plan de conscience et de s’attacher, par un effort journalier, à pratiquer le bien, le juste et le sage, conformément à Sa volonté.
Cela implique que, pour le franc-maçon, ce n’est pas la « croyance » en Dieu qui est facultative ou relative, mais uniquement l’idée que son état spirituel lui permet de s’en faire, et sa progression dans la hiérarchie de son rite doit être, entre autres considérations, la conséquence de l’évolution de cet état qui, partant du déisme, trouve son aboutissement naturel dans le théisme.
Principes fondamentaux
La franc-maçonnerie, manifestation de l’Ordre maçonnique universel, dont la mission est de refléter sur terre l’Ordre céleste, se revendique descendante des sociétés initiatiques anciennes.
Elle a puisé son appellation dans la corporation des constructeurs, au sein de laquelle ses assemblées ont jadis trouvé refuge, et use de leurs outils dans un sens symbolique.
Son « maçonnisme » est celui du temple intérieur de l’Homme, et au-delà celui de l’Humanité, et s’effectue dans l’esprit de la nouvelle loi enseignée par Christ, manifestation de Dieu en son fils Jésus.
Par la présente Constitution, la franc-maçonnerie, soucieuse de se distinguer des institutions maçonniques qui n’y adhèrent pas et éviter ainsi toute ambiguïté, prend pour nouvelle appellation celle de : « Franc-Maçonnerie Restaurée ».
Sa nature, son objet et son action
Conformément à ses origines, elle est de nature initiatique, ésotérique et
symbolique.
Elle abrite dans ses temples tout Etre humain, sans distinction de race, de
condition sociale et d'attachement à tout système politique ou religieux
au-dessus desquels, en tant que telle, elle se place, laissant à ses membres
le libre choix et exercice de leurs opinions et croyances dans le respect de
ses principes et de ses objectifs.
Elle œuvre en vue du perfectionnement moral et spirituel de ses membres, en les conviant à faire s’épanouir en eux leur étincelle divine en une ardente lumière et leur permettre d’accéder à une meilleure connaissance d’eux-mêmes, des autres et de l’univers.
Au sein de l’humanité, elle se veut un exemple et un modèle de sagesse, de fraternité et de bienfaisance, propre à l’accomplissement de la grande loi d’amour.
Sauf à défendre ses principes fondamentaux, elle s’interdit, en tant que telle, toute immixtion dans les sphères sociales, politiques ou ecclésiales.
Engagement et qualité du Franc-maçon
Tout engagement maçonnique est pris sur la Bible, tenue pour l’expression symbolique de la Loi Sacrée.
Nul ne peut être reçu franc-maçon qu’il n’ait donné confirmation de son attachement sincère à la religiosité maçonnique, telle qu’exposée dans la présente Constitution et au respect des Lois de sa Nation.
Dans le principe, et indépendamment des dispositions particulières obédientielles, lesquelles demeurent libres et souveraines dans leur conduite et particulièrement dans la réception de leurs membres, tout être humain, mâle ou femelle est initiable et peut donc être reçu Maçon s’il en est jugé digne.
Comportement du Maçon
Conformément aux principes fondamentaux de l’Ordre, le franc-maçon demeure respectueux de tous les hommes, quelles que soient leurs races, leurs croyances et leurs convictions politiques ou sociales, pourvu que celles-ci ne soient pas contraires aux bonnes mœurs découlant d’une saine morale, selon les enseignements du Volume de la Loi Sacrée.
Toute personne qui, au détriment de son perfectionnement moral et spirituel, tient pour souverains les plaisirs existentiels, manque à la probité et aux bonnes mœurs et néglige, par son comportement, les enseignements d’amour et de pardon, ne peut devenir membre de l’Ordre, sauf à exprimer son désir sincère de repentance et donner les preuves de son accomplissement.
Régularité
Elle s’applique, sans autre considération, à celui qui, ayant confirmé son adhésion pleine et entière à la présente Constitution, reçoit par transmission l’initiation rituelle dans le cadre de Rites maçonniques codifiés, reconnus et rendant gloire au « Grand Architecte de l’Univers ».
La régularité d’une institution obédientielle implique la régularité de tous ses membres.
Liberté du Franc-maçon
Elle est circonscrite dans le respect de ses engagements, ce qui lui fait un devoir d’aimer et de pratiquer les vertus, d’abhorrer et combattre les vices.
Travaux maçonniques
Ils sont toujours entrepris à la gloire du « Grand Architecte de l’Univers », auquel il est rendu hommage lors de leur l’ouverture, de leur fermeture, de même qu’au début et en fin d’agapes, par une prière dont les suivantes sont données à titre indicatif.
Tous les actes maçonniques portent en en-tête, en clair ou en initiales : «A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers».
Prières
A l’ouverture des travaux :
Grand architecte de l’univers, être éternel et infini, qui es la bonté, la justice et la vérité même, ô toi qui, par ta parole toute puissante et invisible, as donné l’être à tout ce qui existe, reçois l’hommage que les frères ici réunis en ta présence t’offrent pour eux-mêmes et pour tous les autres hommes. Bénis et dirige toi-même les travaux de l’ordre et les nôtres en particulier. Daigne accorder à notre zèle un succès heureux, afin que le temple que nous avons entrepris d’élever pour ta gloire, étant fondé sur la sagesse, décore par la beauté et soutenu par la force qui viennent de toi, soit un séjour de paix et d’union fraternelle, un asile pour la vertu, un rempart impénétrable au vice et le sanctuaire de la vérité.
Nous invoquons maintenant ta bénédiction avec révérence. Puisses-tu accorder que cette réunion, commencée dans l’ordre, soit conduite dans la paix et close dans l’harmonie.
A la fermeture des travaux :
Père tout puissant, comme nous sommes sur le point de nous séparer, nous te demandons d’étendre ta protection sur nous, jusqu’à ce que nous soyons appelés à nous réunir à nouveau. Enseigne-nous, ô Seigneur, à percevoir la beauté des principes de notre noble institution, non seulement en loge, mais partout dans l’univers. Apaise toutes passions discordantes en nous, et rends-nous capables de nous aimer les uns les autres, dans l’unité et la fraternité. Puisse la bénédiction du ciel demeurer sur nous et sur tous les maçons, puisse l’amour fraternel prévaloir et toutes les vertus morales et sociales nous unir.
Au début des agapes :
Père de l’Univers, toi seul est saint. Que ta Sainteté règne sur nous pour que nous fassions ta Volonté, pour que nous recevions notre nourriture, pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon, pour que nous résistions aux tentations et que soit abattu le malin. Pour que règne sur nous, à jamais, ta Sainteté, ta Puissance et ta Lumière.
A la fin des Agapes :
Suprême architecte de l’univers, nous te rendons grâce de tes bienfaits et en particulier de la nourriture que ta providence vient de nous accorder. Bénis nos efforts, pour le secours des indigents que nous recommandons à ta bonté paternelle.
Rites
Tous les travaux maçonniques s’effectuent dans le cadre et le respect de rites ancestraux, codifiés et reconnus, dont les Institutions ont à charge d’en être les garantes, et aucune de leurs éventuelles adaptations ne doit altérer leur substance fondamentale qui est le culte rendu au « Grand Architecte de l’Univers ».
Obédiences
Ce sont des associations organisées, en « Grand Orient », « Grande Loge » ou « Loge Indépendante », dont le fonctionnement est défini par leur règlement particulier dont les dispositions ne doivent pas contrevenir à la présente Constitution.
Organisations obédientielles
La Loge est une association composée au minimum de sept Maçons, dont au minimum trois Maîtres, C’est la cellule fondamentale de la franc-maçonnerie. Son activité s’exerce dans le cadre de son règlement particulier ou de celui de sa fédération, lesquels règlements ne peuvent déroger aux dispositions de la présente Constitution.
Un Grand Orient est une fédération de trois Loges au minimum, travaillant à des rites divers.
Une Grande Loge est une fédération de trois Loges au minimum travaillant selon un même rite.
Une Loge Indépendante est une loge soumise à aucune fédération.
Un Triangle est une association de trois Maçons, dont au minimum deux Maîtres. Il est indépendant ou dépendre d’une institution. Il ne peut toutefois procéder à la transmission initiatique qu’en satisfaisant au nombre de participants requis pour une loge.
Attachement obédientiel.
Tout membre d’une Institution Obédientielle doit prendre conscience qu’au-delà de son attachement obédientiel il appartient à la communauté fraternelle d’un Ordre spirituel initiatique universel, dont son obédience n’en constitue qu’une cellule administrative.
Corpus maçonnique national
Il est constitué par la confédération des obédiences nationales et porte le titre de : Ordre Maçonnique de (nom de la Nation), cellule de l’Ordre maçonnique universel.
Corpus maçonnique international
Il est constitué par la confédération des corpus maçonniques nationaux et porte le titre de : Ordre Maçonnique International, cellule de l’Ordre maçonnique universel.
Grand Conseil National
Il est constitué par un représentant, porteur du plus haut degré que confère son rite, de chacune des obédiences confédérées au plan national. Ce Conseil confère à deux de ses membres les titres de Grand Maître et Grand Maître adjoint de l’Ordre maçonnique national.
Grand Conseil International
Il est constitué par les Grands Maîtres des Grands Conseils nationaux. Ce Conseil confère à deux de ses membres les titres de Grand Maître et Grand Maître adjoint de l’Ordre Maçonnique International.
Habilitation des Grandes Maîtrises et Grands Conseils
Le titre de Grand Maître, de même que l’appartenance à un Grand Conseil ne constitue pas un degré initiatique mais la marque d’une fonction attribuée par leurs pairs à des Maçons, nécessairement porteurs du plus haut degré que confère leur rite, lesquels ne disposent d’aucun pouvoir particulier, sauf à être un exemple de probité et de sagesse qu’ils ont à charge de faire valoir, tant au sein de l’Ordre que du monde profane.
Le 25 mars 2008 E.·. V.·.
Paul-Jean Girard
Président du Bureau de l’OMDF
Joaquim Villalta
Presidente de la Orden Masónica de España
Révisé et mis à jour le 26 octobre 2023 E· V.·.
Joaquim Villalta
Presidente de la Orden Masónica de España
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